herve_hum 7 mars 2014 16:02

Merci pour la vidéo,

On peut certes critiquer le mélange des genres, mais je penses que cette critique est à réserver pour les spécialistes qui n’aiment pas êtres ramené sur le terrain des croyances passés, parce que bien souvent ils font de leur science une religion. Non pour les autres, car à ce niveau d’observation qu’est l’infiniment petit et grand, les outils dont disposent les scientifiques sont aussi rudimentaire que pouvait l’être les moyens de communication à l’ère préhistorique en comparaison à ceux dont on dispose aujourd’hui. Ou en prenant un autre exemple, c’est comme demander à une fourmi de décrire toute la surface de la Terre.

Donc, le meilleur outil et quasiment le seul dont dispose l’humain est sa réflexion. C’est d’ailleurs ce qu’ont fait tous les grands savants de toutes les époques. Autrement dit, critiquer et récuser ce que dit NH sous prétexte qu’il fait d’abord une expérience spirituelle pour aller vers la compréhension de la matière, c’est faire la même critique pour Einstein, Newton et consorts. Bref, ne croyez rien de la science théorique !

En ce qui me concerne, j’ai retrouvé nombres de mes propres réflexions et qui m’ont conduit à penser le même schéma créatif, mais seulement en considérant le signe du yin yang et sans les équations ! Toutefois, il y a un aspect du signe que NH parles, mais sans l’expliciter suffisamment à mon avis (mais sans doute faut il écouter d’autres interventions), c’est le principe d’action-réaction. 

Telle que présenté, la question de la matière ne me paraît pas résolu, ni même abordé. En effet, il prend pour acquis les tétraèdres. mais que sont ils ? Pourquoi sont ils ? De ce point de vue, il ne diffère pas de la science classique, qui consiste à partir du fait matière, le tétraèdre ici, pour étayer sa théorie. Mais celui ci n’est pas obligatoire, sauf si on veut faire des relations avec les anciennes civilisations. Ce qui n’est pas pour me déplaire !

Mais peut on éviter la matière ?

Sans doute pas !

Enfin, pour ce qui est de la cassure entre fini et infini, il élude la question,en posant comme principe, que partant d’un espace-temps connu on peut aller dans un sens ou dans l’autre, infiniment grand ou petit. Chose qu’il démontre parfaitement, mais il n’a pas résolu la question, celle du point à partir duquel il établi le départ de l’infini. Autrement dit, il ne fait qu’inverser le sens de la question, mais ne la résous par pour autant. Il part du fini pour aller vers l’infini au lien de faire l’inverse ! Bref, le problème de la création ou limite pour lui, reste insoluble.

Toutefois, je dois bien reconnaître que ces questions là ont pu faire l’objet d’une autre conférence et que donc, il convient d’aller plus loin dans la découverte de NH.


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