Feathers McGraw dies irae 1er février 2014 03:04

C’est l’éternel combat, trois mots : lutte des classes. La classe bourgeoise libérale libertaire impose ses modèles de société aux classes prolétaires. Elle expérimente au gré de ses fantaisies. Elle le fait au moyen des deux outils qu’elle a à chaque pogne : le politique et le culturel, qu’elle utilise pour imposer de nouvelles idéologies toujours émancipatrices bien sûr, présentées comme subversives, permissives (donc branchées, rebelles, traditions renversées : ça parle directement à la jeunesse influençable - de gauche sans culture et qui a besoin de se révolter contre le système) progressistes, modernes, et avec ses nouveaux codes, nouveaux signes (puisque marché toujours en extension) auxquels s’identifie la masse qui trouve vraiment cool la mondanité bourgeoise et son mode de vie qui est quand même autre chose que celui des classes laborieuses, que l’on ne veut surtout pas voir !... On est socialiste ou on ne l’est pas hein. 

Les mondains, dont la réalité de classe n’a rien à voir avec la réalité de classe des gens ordinaires, imposent leurs modèles à ceux-ci, dont le mode de vie n’a évidemment rien à voir. Comme le disait Marx, le plus grand ennemi du peuple, ce n’est pas la noblesse, c’est la bourgeoisie. Mais que fait la classe dominée ? Résiste-t-elle ? Prend-elle conscience de sa condition, et comment peut-elle se révolter, elle que l’on a déracinée, que l’on exhorte à faire table rase du passé, elle que la société capitaliste à déshumanisée ? Non, elle applaudit la classe dominante et la soutient. Elle aime Pierre Bergé. Elle aime Le Petit Journal. Le prolétaire aime son maître et pire, est prêt à tout pour lui ressembler. 

La bourgeoisie triomphe toujours faut croire. 


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