Soi même 25 janvier 2014 02:55

Les chevaliers de la table ronde

Ce genre de confréries guerrières est typiquement celte. En effet, les aristocrates celtes entretenaient des compagnies de cavaliers et de fantassins, des guerriers qui avaient juré loyauté à leur seigneur jusqu’à la dernière goutte de leur sang et qui, en toute circonstance, se devaient de sauvegarder l’honneur de leur seigneur (même Jules César le rapporte).
La résurgence au Moyen-âge de ces idéaux n’est pas surprenante puisque, à la chute de l’Empire romain qui préférait plutôt une armée de petits soldats rémunérés par une « solde  », les germains (n’oublions pas que Clovis – Chlodowech de son vrai nom – était Sicambre, c’est-à-dire d’origine celto-germanique) ont remis au goût du jour le culte de l’héroïsme et les confréries de guerriers (ou d’artisans) loyaux. Ces mêmes germains – Jutes, Angles et Saxons – ont colonisé l’île de Bretagne et y ont formé sept royaumes. C’est durant ces invasions insulaires que les poèmes et sagas bardiques, de tradition exclusivement orale à l’origine, ont été retranscrites… grâce aux convertis chrétiens désormais partisans de l’écriture et conscients de devoir préserver un certain patrimoine.
Dommage que ce ne fut pas le cas sur le continent. Sans doute parce que l’acculturation romaine y avait été plus profonde et la christianisation ultérieure moins complaisante.

Le chiffre 12 est en rapport avec le zodiaques, c’est aussi un multiple de 3.
Or, les guerriers celtes organisaient leurs compagnies en multiples de trois : un seigneur (ou un guerrier de noblesse) et deux compagnons d’armes (ou deux valets d’armes).



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