Les chevaliers de la table ronde
Ce genre de confréries guerrières est
typiquement celte. En effet, les aristocrates celtes entretenaient des
compagnies de cavaliers et de fantassins, des guerriers qui avaient juré
loyauté à leur seigneur jusqu’à la dernière goutte de leur sang et qui,
en toute circonstance, se devaient de sauvegarder l’honneur de leur
seigneur (même Jules César le rapporte).
La résurgence au Moyen-âge de ces idéaux
n’est pas surprenante puisque, à la chute de l’Empire romain qui
préférait plutôt une armée de petits soldats rémunérés par une « solde
», les germains (n’oublions pas que Clovis – Chlodowech de son vrai nom –
était Sicambre, c’est-à-dire d’origine celto-germanique) ont remis au
goût du jour le culte de l’héroïsme et les confréries de guerriers (ou
d’artisans) loyaux. Ces mêmes germains – Jutes, Angles et Saxons – ont
colonisé l’île de Bretagne et y ont formé sept royaumes. C’est durant
ces invasions insulaires que les poèmes et sagas bardiques, de tradition
exclusivement orale à l’origine, ont été retranscrites… grâce aux
convertis chrétiens désormais partisans de l’écriture et conscients de
devoir préserver un certain patrimoine.
Dommage que ce ne fut pas le cas sur le
continent. Sans doute parce que l’acculturation romaine y avait été plus
profonde et la christianisation ultérieure moins complaisante.
Le chiffre 12 est en rapport avec le zodiaques, c’est aussi un multiple de 3.
Or, les guerriers celtes organisaient
leurs compagnies en multiples de trois : un seigneur (ou un guerrier de
noblesse) et deux compagnons d’armes (ou deux valets d’armes).
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