Cassia s’était fendue d’une vidéo où une mère livrait un poignant et saisissant témoignage sur les événements qui ont poussé sa fille, Marion, âgée de 13 ans, à se donner la mort.

Cassia exigeait alors en des termes virils et et inflexibles que les adolescents désignés soient traduits en justice et condamnés à perpétuité.

Sa moraline à deux balles croyait viser des adolescents d’ascendance musulmane car dans son esprit tordu et ramolli par la haine, Cassia ne pouvait imaginer meilleur scénario pour instrumentaliser l’émotion que pouvait susciter un tel fait de société sur l’opinion publique.

Elle a changé la destination de son fonds de commerce qui désormais est dirigé contre l’antisionisme et les immigrés qu’elle assimile à une horde de barbares. Sa nouvelle posture guerrière est en réalité un rempart protégeant les intérêts de la caste élitiste au premier rang de laquelle on retrouve les commerçants de la pleurniche.

Cette chose immorale et insensible n’a pas hésité à s’affranchir de la règle d’or selon laquelle "on ne s’attaque pas impunément aux enfants et à la vie privée d’autrui " et s’en est pris violemment à l’enfant en bas âge de Pablito qui ne lui a pourtant rien demandé.

Cassia a dévoilé son vrai visage transfigurant la haine, le mépris, la tromperie et le mensonge, et ce, sous le masque de la vertu.