Gollum Gollum 2 août 2013 10:23

L’inconvénient du bouddhisme, il n’est pas dans notre langue, et donc les mots pour en désigner les pratiques semblent très approximatifs, comme ce mot "méditation" qui désigne logiquement en Français "réfléchir intensément".
 
Ce n’est pas moi qui suis responsable de ce vocabulaire, j’utilise donc le mot utilisé par tous ceux qui parlant du bouddhisme utilise le terme "méditation"..


 Du coup, se lancer dans le bouddhisme quand on est né en France, c’est l’assurance de tout prendre de travers. Et j’en ai connu un paquet dans ce cas, attirés par le new-age, qui ont fini à l’HP. 
 
Moi j’ai connu beaucoup de "chrétiens" perturbés par ce qu’ils pensaient être leur christianisme et qui ont très mal fini aussi.. En fait je pense que l’on peut trouver des perturbés dans n’importe quoi.. C’est qu’à la base ils n’avaient tout simplement pas la carrure mentale pour se confronter à ce à quoi ils s’étaient donnés..

 
Pourquoi ne pas chercher d’abord à connaître d’abord la spiritualité sur laquelle fut fondé le pays où nous sommes nés ? 
 
Mais je connais, je suis né dedans je l’ai déjà dit... Si j’en suis sorti c’est bien pour des raisons précises et parce que c’était un véritable étouffoir mental...

Tu dis que c’est un contre-sens. Mais combien tombent dans ce contre-sens ?
Autant donc choisir un mot qui correspond à la chose.

 
Le problème est que la "méditation bouddhiste" n’existe pas en Occident. Il n’y a donc pas de mot. Soit on prend le mot sanskrit Dyana, soit le tibétain Chiné, soit méditation..
Mais je suis d’accord, c’est un pis-aller.. Ceci dit une fois que l’on a compris ce de quoi on parle il n’y a plus de problème.

Mais, personnellement, je ne peux être d’accord avec le bouddhisme, puisque son rêve, c’est l’éradication des personnes, la dissolution du soi dans le néant. C’est idéal pour participer à la société de masse, mais ce n’est pas mon idéal.
 
Mauvaise compréhension du bouddhisme. Il s’agit de l’extinction du moi, ce qui entraîne une véritable perception des chose sous leur aspect réel de Nirvana (Absolu) et non plus de Samsara (monde relatif). Il n’y a pas de néant au sens occidental du mot. Mais je ne crois pas que ayez étudié le bouddhisme de près contrairement à moi..

De plus, de mon point de vue, toute émotion a des raisons particulières, et il faut donc agir sur ces raisons particulières, les résoudre, pour atteindre la quiétude d’esprit. 

Bien évidemment qu’il y a des raisons aux émotions et alors ? Vous avez deux façons d’agir face à ces émotions. En chercher la cause (là je suis d’accord avec vous tout en constatant que vous vous contredisez par rapport à votre position précédente où vous vous acceptiez tel quel..) et travailler là-dessus, soit en faisant en sorte que ces émotions aient de moins en moins d’impact sur soi grâce à une technique de calme mental telle que la "méditation" bouddhiste..

Ni une technique mentale (détachée de ces raisons), ni un médicament chimique ne sont aptes à résoudre ces raisons particulières.
 
En effet. Ça n’empêche pas leur capacité.

Enfin, tu remarqueras que le lien donné par Gaspard parle de "contrôle de la respiration".
Or je me souviens de ta dénégation de tout contrôle en ce qui concerne les techniques mentales du bouddhisme. Donc contrôle ou pas contrôle ?

Pas vraiment de contrôle. La respiration est utilisée comme support de méditation en se focalisant dessus afin de créer le calme mental .. On peut d’ailleurs utiliser n’importe quel support..

Personnellement je suis arrivé à me servir du bruit fort désagréable de la scie circulaire de mon voisin pour méditer et obtenir le calme mental.. Alors qu’en temps normal un tel bruit déclenche chez tout un chacun des grincements de dents..

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