Gollum Gollum 28 juillet 2013 10:32

Réduire la sexualité à sa fonction de reproduction c’est déjà vicieux en soi. 


Parce qu’elle est bien plus que cela. Je dirai même que sa fonction principale est supérieure à sa fonction de reproduction. 

Et cette fonction principale l’Église n’en a quasiment jamais parlé, paralysée par l’opinion de Saint Paul, pour qui le mariage est un pis-aller "afin de ne pas brûler"..

Cette fonction principale de la sexualité est de chercher à créer l’union réelle entre l’homme et la femme. Il s’agit donc bien d’une œuvre d’amour. Bien sûr la chute au sens chrétien fait que cela est rarement réalisé, mais il n’empêche que c’est cela le but principal et non pas la reproduction comme l’a enseigné l’Église pendant des siècles...

Pourtant le Cantique des Cantiques aurait pu permettre de créer toute une théologie de la sexualité et de la dignité de celle-ci (Saint Bernard s’est intéressé à ce texte mais en a ôté l’aspect charnel pour en faire une allégorie de l’union de l’âme et de son créateur), mais l’Église était en grande majorité aux mains d’hommes pour lesquels la femme tentatrice était source de péché, bref effectivement des coincés du cul...

La "libération sexuelle", fausse libération, transformant la femme en objet de plaisir est pour moi d’ailleurs le contre-coup négatif de toute cette attitude déplorable des clercs..

Je crois que le seul mouvement qui a fait de l’amour humain quelque chose de divin ont été les Fidèles d’Amour du Moyen-Âge en Occitanie... et dont Dante a été un des plus éminents représentants.. Lisez Dante, vous verrez qu’il adore vraiment la Femme dans toute sa noblesse et sa divinité...

Mais l’Église ne voulait pas  que la Femme soit intermédiaire entre l’homme et Dieu, il fallait que ce soit le prêtre...

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe