ffi 27 juillet 2013 22:53

Ce n’est pas parce que tu as des questionnements mystiques (sur le mystère de l’existence) que tu dois te prendre la tête sur ton nombril, au contraire.
 
Travailler sur soi consiste à s’auto-aliéner.
C’est d’ailleurs la pratique favorite des managers de la bureaucratie de t’inviter à "travailler sur toi" et c’est vraiment pourvoyeur de stress (ex : suicides à FT)
 
L’homme n’ayant qu’une seule âme, il ne peut changer son âme par son âme... S’il le tente, il faut que son âme se scinde en deux : une partie qui agit sur une autre partie. J’ai connu pas mal de gens qui se géraient ainsi, et ça a été, jusqu’à la schizophrénie...
 
Nous ne sommes qu’un, nous sommes une monade, nous sommes simples :
 
13 : Il faut que dans la substance simple il y ait une pluralité d’affections et de rapports, quoiqu’il n’y en ait point de parties. Leibniz, monadologie.
 
Or, celui qui veut se changer, quel rapport, quelle affection entretient-il avec lui-même pour vouloir ainsi se changer ? La haine de soi !
 
L’ésotérisme, c’est la course à la haine de soi. L’incapacité de se changer soi-même, dans un premier temps nous déçoit de nous-même, puis dans un second accentue ce désir d’auto-transformation de soi : c’est un cercle vicieux. On ne peut pas se changer soi-même. Si on le tente, c’est la duplicité.
 
Tout ce qu’on peut, c’est régler son comportement par la compréhension de ce qui nous faisait mal agir.
 
Je prends souvent l’exemple du vice de l’Envie. Son explication est lumineuse et radicale pour la faire passer. Lorsque quelqu’un a un Bien, parfois cela nous fait Mal. C’est l’Envie. Elle vient d’une confusion dans la définition du Bien et du Mal. Il s’agit donc de rétablir la bonne définition pour la faire passer : le Bien que celui a c’est toujours un Bien, et donc il convient de se réjouir avec autrui de ce Bien qu’il a.


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