wesson 13 mars 2013 22:46

Notre nouveau roi (oups Pape) est un gratiné. Déjà responsable de l’église d’Argentine sous la dictature (1976-1983), il n’a strictement rien fait pour condamner ou même montrer sa désaprobation au régime en place.


Il aurait même été directement impliqué dans l’enlèvement et la séquestration pendant plusieurs mois de 2 prêtres théologiens de la libération en 1976.

La théologie de la libération était une branche de l’église progressiste qui tenait un véritable discours de gauche en Amérique latine (au passage, c’était de cette église que Chavez se réclamait). JP2 et B16 ont toujours oeuvré pour démanteler ou réduire au silence cette branche progressiste, et le nouveau pape élu a été l’un des rouage qui fut utilisé à cet effet.

Son role fut de ne surtout rien faire ou dire qui puisse nuire à la dictature de Videla, au point qu’il ferma les yeux et n’a strictement rien dit sur les vols d’enfants qui furent perpétrés pendant la dictature, et cela au moins jusqu’en 1985 soit après la fin de la dictature.

durant cette période, il n’as jamais condamné les nombreuses violations des droits de l’homme, pas plus qu’il n’est allé témoigner lors des récents procès liés à cette période (la loi Argentine lui permettant de refuser de venir témoigner bien qu’il fut cité).

Par contre, en 2012 il a livré un discours clairement contre la présidente Kirchner (qui est plutôt marquée à Gauche) avec laquelle les relations sont exécrables, stigmatisant sa "démagogie, totalitarisme, corruption et ses efforts pour rester indéfiniment au pouvoir"

Bref, un pape bien conservateur, qui a réussi le coup de force - sous son autorité - de faire qu’un pays où les gens se déclarent au 2/3 catholique n’ai pas plus de 10% de pratiquants se rendant à l’église.

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