ffi 9 décembre 2012 16:01

Evidemment qu’il faille prendre en compte la finalité, cet oubli est tragique dans l’époque moderne puisque l’homme a une finalité, contrairement aux objets inertes de la physiques : sa finalité c’est ce qu’il veut...
- s’il n’est qu’égoïste, ce qu’il veut n’est que son désir.
- s’il n’est qu’altruiste, ce qu’il veut n’est que son devoir.
 
La société est une collection d’hommes, donc une collection de finalités diverses.
Or, les diverses finalités de cette collection peuvent être contradictoires.
D’où certaines tensions sociales.
C’est là la nécessité du politique : fédérer les diverses finalités et les harmoniser entre elles pour faire tenir la société ensemble (générer la concorde).
 
C’est le sens même du mot universel, qui est d’être unis vers.
(D’où les universités d’été... qui sont des assemblées)
 
Sinon, bien-sûr que les sciences humaines sont des sciences : l’on peut connaître l’homme.
Mais ce ne sont pas des sciences qui travaillent sur le même type d’objet que les sciences physiques...

Les objets de la physiques sont inertes, il réagissent de manière automatique à une situation donnée. Par conséquent, un langage régulier (au sens de la mathématique du langage), qui permet de générer des automates logiciels (comme en informatique), tel que le calcul différentiel suffit à décrire précisément leur devenir.

Mais, si l’homme a un corps et est donc sujet aux lois physiques, il a en plus un esprit qui l’anime et fait donc qu’il sait décider de ses fins en lui-même, par la raison. En cela l’homme n’est pas un automate.
 
Bref, les sciences humaines sont des vraies sciences. Mais elles travaillent sur un objet qui non seulement subit les lois physiques, donc est orienté par les causes externes, mais il a encore des causes interne (besoins, désirs) et encore plus, il a des fins rationnelles, pensées en relation avec sa collectivité politique (devoirs envers la famille, le voisinage, les collègues ...etc).
 
La sociologie moderne ni l’économie ne sait pas penser cela, puisqu’elles sont fascinées par le modèle de la science physique, qui a de belles réussites, il vrai.
 
Mais l’objet de l’étude n’est pas le même et donc ce modèle n’est pas transposable : l’homme n’est pas inerte, ce n’est pas une marchandise, ce n’est pas un pion.
 
Cette erreur magistrale vient de la connerie d’Auguste Comte.


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