ffi 8 décembre 2012 19:38

Mettre l’homme en équation...
 
Je crois avoir tenté, avant d’étudier les mathématiques du langage...
Le langage mathématique est une réduction du langage parlé : il est basé sur des grammaires régulières. Ses capacités descriptives sont donc plus limitées que celle du langage humain.
 
La conceptualisation par le langage revient donc à la philosophie. C’est elle qui contient les moyens d’établir les définitions préparatoires à toute mise en équation.
 
Par exemple, il y a sur le site Lumen Christi, cette bonne définition de la tristesse :
 
Saint Thomas d’Aquin définit la tristesse comme étant la douleur de l’âme. Cette douleur spirituelle, qui peut accompagner la douleur physique, s’en distingue quant à son mode de perception et quant à son objet. Elle se distingue d’abord de la douleur physique en ce qu’elle est saisie, non par les sens extérieurs, mais par l’imagination et la raison. Appréhendée par l’intelligence, elle consiste en une réaction douloureuse de la volonté vis-à-vis du mal, qui contrarie ce vers quoi elle tend comme vers son bien ; de sorte qu’elle réside proprement dans la volonté qui souffre d’être contrariée.

 
Esprit saint ou esprit sain ?
Ma foi, l’étymologie indique une proximité entre ces deux notions.


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