Mettre l’homme en équation...
Je crois avoir tenté, avant d’étudier les mathématiques du langage...
Le langage mathématique est une réduction du langage parlé : il est basé sur des grammaires régulières. Ses capacités descriptives sont donc plus limitées que celle du langage humain.
La conceptualisation par le langage revient donc à la philosophie. C’est elle qui contient les moyens d’établir les définitions préparatoires à toute mise en équation.
Par exemple, il y a sur le site Lumen Christi, cette bonne définition de la tristesse :
Saint Thomas d’Aquin définit la
tristesse comme étant la douleur de l’âme. Cette douleur
spirituelle, qui peut accompagner la douleur physique, s’en distingue
quant à son mode de perception et quant à son objet. Elle
se distingue d’abord de la douleur
physique en ce qu’elle est saisie, non par les sens extérieurs,
mais par l’imagination et la raison. Appréhendée par
l’intelligence, elle consiste en une réaction douloureuse de la
volonté vis-à-vis du mal, qui contrarie ce vers quoi elle
tend comme vers son bien ;
de sorte qu’elle réside proprement dans la volonté qui
souffre d’être contrariée.
Esprit saint ou esprit sain ?
Ma foi, l’étymologie indique une proximité entre ces deux notions.
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