maQiavel maQiavel 23 septembre 2014 11:45

 -vous ne pourrez pas faire ce choix si vous n’acceptez pas de télécharger le logiciel que je vous propose dans son intégralité

 Filou, vous cherchez à pirater mon cerveau en y injectant des virus. smiley

Bon allons y mais avant d’enregistrer votre téléchargement, vous conviendrez que je le fasse passer par mon propre logiciel anti virus ... smiley

 -Non MaQ, vous commettez une erreur sémantique, ou même tout simplement lexicale.

------> C’est possible, vous allez m’expliquer pourquoi lorsque je téléchargerais votre logiciel.

Avant cela, je vais tenter de vous expliquer ce que je veux dire, une mise au point globale et synthétique sur ma vision des choses est nécessaire.

 Je distingue :

 -Le peuple : qui est l’ensemble d’êtres humains vivant sur le même territoire constituant une entité, culturelle, historique, linguistique etc. Dès que l’on parle de peuple, la sensibilité redevient le premier critère d’évaluation.

 - l’Etat : qui n’est qu’un outil, un instrument d’organisation que les interactions sociales ont rendu nécessaire à un moment de l’histoire mais qui n’en est pas moins dangereux car disposant du monopole de la violence et contrôlé par une minorité qui peut s’en servir pour asservir le peuple à son profit. Mon approche vis-à-vis de l’Etat est clairement utilitariste, pour échapper à cet asservissement, il existe des principes fondamentaux que l’on regroupe sous le sigle de « libertés individuelles », il ne s’agit pas tant pour moi de mettre l’individu au centre de la société (comme dans la philosophie libérale) que d’un outil de protection contre ‘l Etat total.

Je n’ai aucune méfiance pour le peuple qui doit avoir la plus grande liberté possible pour s’exprimer, mais j’ai une très grande crainte de l’Etat qui lui au contraire doit être restreint autant que possible malgré le fait qu’il soit indispensable dans notre contexte.

 Ainsi, je conçois :

A.une sphère politique : qui organise l’Etat pour qu’il soit puissant et sécurisé afin de permettre l’essor d’une vie civile prospère et harmonieuse régies par des lois et des institutions politiques observés par l’ensemble des citoyens. Mais l’Etat ayant le monopole de la force légitime, la question de son contrôle se pose car de façon assez naturelle il abuse de ce monopole. Dans cette sphère la règle doit donc être l’égalité de tous devant la loi, le respect des libertés fondamentales et surtout la limitation stricte des pouvoirs de ceux qui l’exercent, afin d’éviter les abus de pouvoir et la prise en otage de la société par une classe dirigeante.

Sur les autres sphères, son rôle doit se limiter à fixer un cadre institutionnel :

1. pour la culture, cela se traduira par la définition du contenu de l’instruction civique, la garantie à l’égalité d’accès à la culture pour que chaque individu puisse accéder à la culture en fonction de ses aspirations profondes. 

2. Pour l’économie, cela se traduira par la garantie à la satisfaction des besoins matériels élémentaire nécessaire à la reproduction de la vie immédiate des citoyens, en donnant un cadre institutionnel comme par exemple le protectionnisme, le patriotisme économique ou en allant jusqu’ à la mise en place d’un revenu de base (ce ne sont que exemples très contestables). 

B. Une sphère économique : une fois le cadre fixé par les institutions politiques, les agents économiques peuvent faire ce qu’ils veulent, s’enrichir, redistribuer les revenus entre travailleurs dans un cadre d’autogestion etc., le politique n’a pas à imposer d’autres normes. C. Une sphère culturelle : qui concerne la réelle expression de l’aspiration d’un peuple, c’est la potentialisation de sa sensibilité et de son génie (étudier, écrire, composer, créer des œuvres ou des outils scientifiques, etc.). L’actualisation optimale du potentiel humain à l’horizon d’un perfectionnement intérieur étant le but à atteindre, dans cette sphère, l’égalité ne peut pas être la norme. La culture ne peut pas être fondée sur le principe d’égalité, car tout ne se vaut pas culturellement.

C. Une sphère culturelle : qui concerne la réelle expression de l’aspiration d’un peuple, c’est la potentialisation de sa sensibilité et de son génie (étudier, écrire, composer, créer des œuvres ou des outils scientifiques, etc.). L’actualisation optimale du potentiel humain à l’horizon d’un perfectionnement intérieur étant le but à atteindre, dans cette sphère, l’égalité ne peut pas être la norme. La culture ne peut pas être fondée sur le principe d’égalité, car tout ne se vaut pas culturellement.

La sphère culturelle est un pouvoir tout comme la sphère politique en est un, cependant la différence entre ces deux pouvoirs est que le second est coercitif et que le premier ne l’est pas.

 Par idéal anarchiste, je suis pour l’abolition du pouvoir coercitif mais par réalisme, je constate que ce n’est pas possible dans le cadre structurel dans lequel nous évoluons.

 Voilà, cela est ma vision des choses, elle n’est pas définitive et la remettre en question est une bonne chose, je suis donc prêt à télécharger votre logiciel sémantique pour l’analyser.


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