Latigeur Latigeur 21 décembre 2011 21:43

 Quand Humala prenait ses distance avec Chavez :


"Ollanta Humala, disait alors Chavez, fut "un bon soldat", ayant aujourd’hui derrière lui "un parti, un projet" et le peuple péruvien "saura pour qui voter".

Ces mots furent aussitôt interprétés à Lima comme la confirmation d’un appui vénézuélien. Humala était contraint de réagir. "Nous n’avons pas besoin qu’on nous dise si nous sommes de bons ou de mauvais soldats (...) J’exige qu’on ne s’immisce pas dans la campagne nationale [électorale au Pérou], tout comme moi je ne m’immiscerai pas dans les problèmes du pays frère qu’est le Venezuela" déclarait-il à la presse le 31 mars.

Humala martelait ensuite ce qu’il répétera une semaine plus tard à un groupe de journalistes étrangers, notamment que "le modèle de gouvernement du Venezuela n’est pas applicable au Pérou" et que s’il était élu président, il donnerait "une totale indépendance à la Banque centrale" nationale (ndlr. : indépendance que Chavez a supprimée au Venezuela).
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Jamais de tels obus visant des points sensibles du régime d’Hugo Chavez n’avaient été lancés publiquement par le leader national du principal parti de gauche d’un pays d’Amérique latine. L’un des porte-parole d’Ollanta Humala, le député Daniel Abugattas, envoyait une salve finale en menaçant de dénoncer Hugo Chavez devant des organismes internationaux s’il faisait de nouvelles déclarations sur les élections péruviennes. "

"Nous autres, nous n’allons pas appliquer la politique de contrôle des changes ; nous autres, nous ne croyons pas à la réélection [présidentielle] indéfinie ; nous autres, nous allons respecter la liberté de presse et la liberté d’expression, comme je m’y suis engagé" ajoutait-il.

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