Sentoro, Ce n’est pas possible ... tu le fais exprès ???
Mais pourquoi jouer sur les mots ... tu crois qu’on en est là ???
Le complotisme, les complotistes, le comploteur ... ça vient de complot !!!
Conspirationniste, vient de conspiration !!!
_____________
A lire une bonne fois pour toutes ... trouvé spécialement pour SENTORO, car malgré son esprit complotiste, il reste poli contrairement aux autres fans de la version oh combien fabuleuse !!! ...
Tirez la pelote et le complot viendra. La principale raison je crois à l’accusation rémanente et source de discrédit de complotisme ou de conspirationnisme, c’est que le complot contient la vérité.
1) La thèse officielle est complotiste pourtant, mais elle échappe à cette accusation infamante parce qu’elle permet de masquer la vérité en laissant la crédibilité occidentaliste intacte.
2) Le complotisme signifie la vérité. C’est que le complot signe simplement la révélation des processus en jeu dans l’occidentalisme. L’Occident se pique de démocratie et de liberté alors que le système qu’il promeut repose sur l’exigence de transparence (au moins en principe) et de vérité.
La vérité du complot, c’est le mensonge de
l’occidentalisme. Si l’on réfute la possibilité du complot, c’est qu’on
sait que son examen impliquerait la destruction de l’occidentalisme.
Alors le complotisme va plus loin dans la stratégie du déni. Le
complotisme prétend rendre impossible l’esprit critique et la
contestation, à partir du moment où l’esprit critique et la contestation
s’attaquent à la version officielle, distillée par les institutions et
le pouvoir.
La critique du complotisme est de mauvaise foi. Bien
entendu, le délire complotiste existe bel et bien. Mais ce qui est
intéressant de constater, c’est que son recours est employé, non pour
désigner la croyance dans la manipulation occulte de la réalité dans son
ensemble, mais pour stigmatiser et bloquer le processus de remise en
question critique quand ce processus s’attaque à la version officielle
(ou institutionnelle). D’où la mauvaise foi : le complotisme est surtout
une arme rhétorique et médiatique pour conforter le pouvoir et toutes
ses émanations.
Existe-t-il un complotisme ? Sans doute. Est-il
justifié de sortir l’anathème de complotisme à chaque fois que la
version officielle est remise en question ? Absolument pas. Le meilleur
moyen de démontrer de manière irréfutable que certaines théories sont
complotistes est d’opposer à ces théories des faits. Malheureusement,
dans l’affaire du 911, les faits sont du côté des complotistes présumés,
soit de ceux qui contestent la version officielle. Il est frappant de
constater que les défenseurs du pouvoir et de la version officielle
accusent d’autant plus de complotisme les contestataires qu’ils se
gardent bien d’examiner les faits et qu’ils se contentent de se livrer à
de brillants exercices d’inquisition sans jamais se subordonner aux
faits.
Qui sont les vrais complotistes ? Ceux qui contestent la
version officielle (dans ce cas, l’accusation de complotisme est nulle
et non avenue) ou ceux qui défendent toujours la version officielle ? Non
seulement le mécanisme de la projection est à l’oeuvre dans cette
seconde attitude, mais les accusateurs de complotisme sont d’autant plus
complotistes qu’ils obéissent au préjugé (argumenté et oublieux des
faits) selon lequel la réalité n’est jamais manipulée. Sous prétexte que
la réalité ne serait jamais totalement manipulable dans son ensemble
(ce qui est vrai), ces suppôts de l’ordre officiel se montrent
fanatiques dans l’autre sens en postulant que la réalité n’est jamais
manipulable.
Les détracteurs du complotisme sont certainement les
vrais esprits paranoïaques et conspirationnistes, puisqu’ils défendent
tous les complots et les conspirations en réfutant la possibilité de la
conspiration au nom du conspirationnisme. Sur quelle conception
ontologique repose dès lors cette curieuse déformation qui consiste à
discréditer le contestataire du pouvoir au nom du refus du mensonge
officiel ? Comment peut-on en arriver à sous-entendre, quand ce n’est pas
à affirmer explicitement, que l’institutionnel dit toujours vrai ?
La
grande terreur du système immanentiste qui élit le réel en tant que
donné fini, c’est la remise en question de la transparence. Qu’est-ce
que la transparence, sinon l’idée que tout est donné dans le donné fini
et immédiat ? Sans le mythe dogmatique de la transparence, le crédo de la
démocratie et du libéralisme est caduc et impossible. La susceptibilité
avec laquelle les défenseurs du pouvoir invoquent l’accusation de
complotisme s’explique par le fait qu’à chaque fois qu’un complot
surgit, c’est le système démocratique et occidentaliste qui se trouve
menacé.
Passe encore que des complots soient soulevés quand les
complots en question concernent des scandales subalternes ou
superficiels ! Tant que les complots ne remettent pas en cause le dogme
de la transparence, l’ontologie de l’immédiat et de l’apparence
première, le complot est accepté, toléré, aussi grave soit-il. Dès que
le complot en vient à dévoiler que le dogme de la transparence est un
mythe, il est aussitôt récusé au nom du complotisme. On le voit, la
fonction du complotisme est de bloquer, tel un pare-feu impitoyable,
toutes les remises en question du système. On savait que le 911 était un
mythe. On sait que c’était même un mythe systémique.
Mais on sait
moins que le 911 est l’avènement religieux plus que l’événement
historique qui divulgue le mensonge constitutif et fondamentale de
l’ontologie systémique. Non de prétendre à la transparence que de
refuser l’évidence que la transparence est un mythe intenable et
insoutenable. Dès que les signes de la faille du système apparaissent,
les boucliers de protection du système se lèvent et entament leurs
procédures de sûreté. Il n’est pas admissible pour le système adossé à
la transparence d’oser que la transparence est battu en brèche par
l’existence même du complot.
Le talon d’Achille du système, c’est le
complot comme existence de réalités derrière l’apparence immédiate. Le
système ne sait que trop qu’en promulguant le mythe de l’apparence
première et de la transparence, il se condamne et il se damne à périr
sous la dague traître d’un complot. Le complot est le processus qui
abattra la système en ce que le complot est le processus qui nie le
dogme de la transparence. L’hystérique argument de déni des faits qui
surgit avec l’accusation de complotisme/conspirationnisme n’est donc que
la tentative désespérée de préserver le système de l’horrible vérité
quant à son effondrement : le 911 est bel et bien un complot, LE complot qui abattra l’occidentalisme sous sa salve de vérité implacable et glacée.
Car
la vérité du complot, ce n’est pas tant que 19 fanatiques sauvages et
barbares ont perverti le doux système de la transparence du fait de leur
haine contre la civilisation ; c’est que le système de la transparence
est un slogan hypocrite qui abrite tous les complots (d’où le rôle du
conspirationnisme) jusqu’à ce que les complots rongent et rognent le
système et fassent imploser le système. Las, la transparence n’a plus
que ses beaux yeux pour pleurer et avec elles, tous les gogos et les
aveugles qui avaient préféré croire en sa puissance et ignorer son
caractère manifestement utopique et surréaliste.
http://aucoursdureel.blogspot.com/2008/04/le-mythe-du-complotisme.html
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe