Saladin Saladin 17 mai 2020 03:46

Un volume entier du Talmud babylonien est consacré à l’étude d’Avodah Zara (idolâtrie). Ce traité commence par discuter des moyens de provoquer la détresse chez les non-juifs. Par exemple, trois jours avant les « fêtes idolâtres » de Noël et de Pâques, Rabbi Yehouda enseigne que le remboursement des dettes doit être exigé des gentils parce que cela leur causera de la détresse pendant leur période de fêtes (BT Avoda Zara 2a).

Il y a une longue section dans le traité Avoda Zara qui passe en revue les détails concernant le goyim et le statut kashrut (casher) du vin. Si les goyims ont un accès non supervisé au vin destiné aux juifs, alors il ne peut plus être considéré comme casher – la supposition étant que les goyims empoisonnaient ou, d’une manière ou d’une autre, souillaient le vin. Il y a un passage hilarant où des voleurs viennent à la ville de Pumbedita et ouvrent de nombreux tonneaux de vin. Les sages de la Gemara se demandent si le vin est contaminé par les voleurs et n’est donc plus kashrut. Un sage soulage leur anxiété. Il leur dit de ne pas s’inquiéter : « Le vin est permis. Pour quelle raison ? La plupart des voleurs de Pumbedita sont juifs » (BT Avoda Zara 70a).


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