ezechiel ezechiel 3 décembre 2017 11:36

"c’est Jésus qui parle : "Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne ou je n’ai pas semé, et que j’amasse ou je n’ai pas vanné. Il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers (il faut bien que l’abbé et les Catholiques écoutent), et à mon retour j’aurai retiré ce qui est à moi avec un in-té-rêt." Il n’a pas fallu longtemps pour démasquer l’inanité de la critique du protestantisme par le catholicisme, ils n’ont pas d’arguments."

Jean Robin, vous n’avez rien compris à la Parabole des Mines, Jésus DÉNONCE le prêt avec intérêt, l’usure !
Face à l’impatience de ses disciples de voir apparaître "à l’instant" le Royaume de Dieu, Jésus les met en garde et DÉNONCE les méfaits de la cupidité, de la domination, du pouvoir et de la puissance de l’argent en racontant ce qu’a fait un roi, "que ses concitoyens haïssaient", "un homme sévère". Un roi opposé au Christ donc, un Antéchrist.

Ce roi confie de l’argent à ses serviteurs afin de le faire fructifier. Il les divise en les mettant en concurrence par la spéculation. Le gros spéculateur, qui rapporte le plus d’argent, "fidèle en peu de chose", est hautement récompensé.
Le serviteur qui n’a pas voulu spéculer, on lui retire son argent et on le donne au spéculateur le plus riche, car le roi lui reproche de "n’avoir pas déposé son argent dans une banque, afin qu’à son retour il le retirasse avec un intérêt", alors qu’il savait que son maître "prend ce qu’il n’a pas déposé, et moissonne ce qu’il n’as pas semé" (un roi cupide, qui ne vit pas du fruit de son labeur, mais uniquement de la spéculation).
Le roi retire aux pauvres pour donner aux riches, car "on donnera à celui qui a, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a".
Le roi fait assassiner ceux qui refusent de se plier à ses ordres : à ceux qui "n’ont pas voulu que je régnasse sur eux, tuez-les en ma présence".

Jésus Christ est donc bien CONTRE l’usure et dénonce ici les méfaits des sociétés capitalistes et totalitaires plusieurs siècles à l’avance.
Un message vieux de 2000 ans, mais tout à fait d’actualité aujourd’hui.


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