
Si l’on cherche dans la bible une apologie de l’abstinence sexuelle, en dehors de saint Paul et des épitres, on ne trouve rien.
Lot propose ses filles aux pédés de Sodome, Abraham refile sa femme à Pharaon, Salomon est eut 700 femmes et 300 concubines. On ne sait pas si l’amitié virile entre David et Jonathan allait jusqu’à la sodomie profonde, mais l’on sait qu’il n’hésita pas à tuer son ennemi pour lui piquer sa femme. Onan est punis par Dieu pour ne pas avoir accomplit son devoir sexuel. Sans même parler de Judith la traitresse qui couche avec l’ennemi afin de le tuer.
Il y a évidement la condamnation de l’adultère. Mais c’est autre chose. La condamnation de l’adultère a des vertus sociales plutôt que spirituelles et résulte de la sédentarisation de l’homme. Le couple monogame fidèle nait avec l’idée de la propriété terrienne. Il s’agit de pouvoir transmettre de l’héritage. Cette fidélité monogamique a peut être des vertus sur le plan spirituel mais ce n’est pas le propos : la religion organise le social avant de s’occuper de spiritualité. L’Islam, fidèle prolongement d’un judaïsme originel, ne fait pas autre chose : il y a condamnation de l’adultère, réglementation des conditions du mariage avec, quand même de grande liberté dans la façon de l’organiser, avec une, deux, trois ou quatre femmes et encouragement à la sexualité : "Vos femmes sont pour vous un champ de labour, allez à votre champ, comme vous le voudrez, mais faites, auparavant, une bonne action à votre profit"
Alors d’où viennent les idées de Saint Paul ?
Regardons du coté de Tarse, au coeur de l’empire, Paul parlait l’araméen mais aussi le grec et bien que juif, il avait étudié la culture et la philosophie Grecque. Il connaissait Platon, celui qui fait dire à Socrate : "Le corps est le tombeau de l’âme"
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