
Latigeur
Même si, comme moi, on ne croit pas à une possibilité de réformer l’islam pour le rendre compatible avec les valeurs humaines les plus indispensables au présent et au futur, on doit soutenir et encourager, comme vous le demandez, ceux des musulmans qui, comme Ghaleb Bencheikh, tentent une telle réforme. C’est ce que j’ai fait dans l’article, rappelé plus haut, que j’ai publié sur Agoravox le 15 janvier :
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ce-n-est-plus-suffisant-de-clamer-162119
Mais il faut aussi et surtout dénoncer la volonté gouvernementale d’islamiser la France et la mise en application de cette volonté dans le mépris de la laïcité républicaine.
Il faut dénoncer sans détours l’hypocrisie de nos gouvernants - comme ceux des journalistes des grands médias qui l’approuvent - laquelle s’est particulièrement manifestée dans l’organisation de l’opération "Je suis Charlie" du 11 janvier (1)
Cette manifestation visait officiellement à faire proclamer par le
peuple français son attachement à la
liberté d’expression. Or, tout de suite après fut interdite par le
gouvernement la manifestation prévue par Riposte Laïque le 18 janvier. Cette
autre manifestation avait été annoncée avant les massacres des 7, 8 et 9 commis
par des musulmans. Elle avait pour objectif d’exprimer la crainte de l’islam
qui grandit en France. Une autre manifestation de Riposte Laïque, postérieure
aux massacres et ayant le même objectif que la précédente fut également
interdite.
Quand Ghaleb Bencheikh demande la désacralisation de la violence religieuse c’est une grande avancée spirituelle et humaniste.
Il faut demander à Alain Finkielkraut de traiter, dans ses émissions sur la radio de service public, de la théologie criminogène antérieure à l’islam, mise en place dans l’Ancien Testament puis approuvée par le christianisme.
Pour aboutir à un ferme rejet de la conception criminogène de Dieu, il faut demander que débattent enfin publiquement de cette théologie des intellectuels comme Marcel Gauchet, Pierre Manent, Daniel Sibony, Pierre-André Taguieff, Michel Onfray, Marc-Alain Ouaknin, Alain de Benoist, Catherine Chalier, Rémi Brague... la liste n’est évidemment pas limitative.
(1) en présence d’un représentant officiel de l’Arabie Saoudite, le pays qui, à la même époque, donnait en place publique les 50 premiers coups de fouet à Raïf Badawi, condamné à en recevoir 1000 pour avoir voulu la liberté d’expression dans son pays.
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