
Sinon je me suis replongé dans votre texte sur l’individualisme..
Bon le mauvais individualisme, rien à en dire il est évident.
Le bon individualisme me semble plus intéressant. Il correspond pour moi au processus d’individuation de CG Jung consistant à sortir de la masse pour accéder au stade de la personne, ayant trouvé ce qui fait sa particularité intrinsèque, et arrivant à actualiser tout cela.
Par exemple, un contemplatif de la Nature, qui à force d’observations et d’intérêt, devient un excellent naturaliste. Il aura alors actualisé un potentiel qui se trouvait là à la naissance.
C’est d’ailleurs le fondement des castes. La caste sacerdotale étant dotée de personnalités faites pour le religieux, pour la contemplation pour les moines..
Les personnalités viriles étant faites pour l’aristocratie guerrière.
Enfin ceux qui n’ont aucune affinité pour quoi que ce soit car trop pauvres psychologiquement feront les serviteurs, la dernière caste.
Et forcément la plus nombreuse.
Car au fur et à mesure que l’on descend dans les castes, le nombre augmente, en raison du fait que le Spirituel est qualitatif et que le qualitatif est rare..
D’où la phrase de Staline : le Pape, combien de divisions ? révélant par là la croyance en la quantité de tous les hommes de Puissance. Et révélant par là leur incompréhension du Spirituel. Il aurait pu aussi se moquer de Gandhi qui a pourtant, grâce à la place que l’Inde a accordé au spirituel pendant des millénaires, délivré l’Inde de l’Angleterre, et cela sans violence aucune...
La démocratie donc en mettant l’accent sur le quantitatif et la masse est donc matérialiste par essence. Il n’y a donc rien à en tirer…
Notons ici, et ce n’est pas un hasard, que la doctrine prenant la défense de la dernière caste, celle de la classe ouvrière, met la masse au premier plan de sa stratégie…
Le Spirituel lui, ne marche qu’avec des hommes d’exception, de temps en temps, tous les bimillénaires, le Christ, Bouddha, etc…
Mais ils ont plus d’influence que vous ne voulez bien admettre.
Pour en revenir à l’individualisme positif : Il n’est pas suffisant. Car une fois que l’on a accédé à sa nature il faut lui donner une envergure universelle pour le bien d’autrui, donc pour la masse. C’est le Christ renonçant à sa personne pour transformer le monde..
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