Ce sketch désopilant à vous décrocher les zygomatiques tel un Tyson de l’humour choc, on se prend d’un curieux fou rire dès l’introduction et la transmutation du penseur Zemmour en petit gris qui attaque un Mars et qui repart, atteint des sommets inégalés dans la subtilité subliminale d’une critique sociale taboue qui noue le débat public français. On ne pourra que s’extasier d’effroi sur une autre prouesse technique digne des plus coûteux effets spéciaux du Bolywood des années 1920 qui rend le look du comédien à mi chemin entre un toon de southpark et Audrey Pulvar aux yeux de verre hors de prix, d’une pertinence rare en ces temps troublés d’Halloween, la suggestion magnifiée du mariage improbable entre une vedette incontestée des médias et... Une courge prête à se faire vider de sa substance vitale pour épouvanter petit et grand à titre posthume. Je pense que beaucoup ici n’ont pas compris, tant l’auteur est habile, la référence à la nécessité de préservewr les produits maréchers du Loir Et Cher.

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L’utilisation du fumier plutôt que les pesticides pour sauver nos légumes en voie d’extinction s’exprime en filigrane par l’utilisation du mot "caca" prononcé d’une telle manière que melon et navets ne peuvent que se réjouir du retour à la fertilisation naturelle et saine, voulue par ce militant agricole tuoyant le génie, sous couvert de critique acerbe d’un idéologue apatride se voulant plus terroir que tiroir avec des cuvettes hygiéniques en toile de fond. L’écologie vous dit merci, Monsieur Bernard, l’hommage de l’Erick à un autre Eric afin que l’on se souvienne à jamais de l’Erika pour que plus jamais ça.

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Moi je dis respect, ce sketch est tout à fait dans la ligne artistique de l’époque, où un résident de la raie publique, salue publiquement, avec les trémolos dans la voix, les violons dans les yeux, et un doigt dans le cul, un plug anal place Vendôme et compatis de son créateur, victime d’une $hoah artistique, honteusement souillé par des nervis d’extrême droite assoifés de sang, ne connaissant de l’art que les peintures rupestres de la grotte de Julie Lescaud, autrement dit des néandertaliens anti progressistes non évolués n’ayant jamais vu la lueur des Lumières qui font de notre beau pays, le fer de lance de l’art contemporain, dernier rempart à la barbarie, ultime refuge des génies héritiers des Michel Angelo et autres Duchamp & Deschamps, en passant bien sûr par les spéléologues expressionistes abstraits de la Fistinière.

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Ceux qui osent critiquer ce chef d’oeuvre, ne peuvent être que des obscurantistes fanatisés à la bête immonde doublés de nazislamistes radicalisés par des idéologies absconces rescapées du fin fond des âges les plus sombres de l’épopée humaine et de son anus béant.