En tant que super dissident dont le C.V. n’est plus à démontrer depuis que j’ai révélé ma plus ou moins lointaine parenté avec Salim Laïbi, si je suis d’accord à 98,75% avec le fond de cet article, je ne peux, en tant qu’intellectuel enragé, que m’insurger sur sa forme.
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Je passe rapidement sur le pseudonyme de l’auteur Mr. Beatanboa qui, au pire, incite explicitement au lynchâge des boas, au mieux est une vantardise pompeuse déguisée et détournée, sur la présumée taille monstrueuse de son sexe, Beatananaconda aurait été mieux choisi dans ce cas, puisque l’on est dans la démesure autant y aller franco et pas faire les choses à moitié, à moins que ce blaze ne soit un hommage, toujours déguisé, à un boxeur de films de fictions en 6 épisodes gonflés à la testostérone d’étalon italien.
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Revenons sur les raisons de mon insurrection spontanée quant à la forme de cet article digne d’un pigiste stagiaire bénévole et exploité chez Morandini :
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— le geste de la "querelle”
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Tentative d’humour involontaire ? Lapsus révélateur ? Faute de frappe grossière ? A l’auteur de s’en expliquer sur ce blasphème, punissable de mort affreuse et immédiate, du geste sacré de ralliement des résistants et dissidents à l’ordre nouveau initié par notre maître à tous Dieudonné (saw)
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— Petite faute de lecture à 2´00, apparemment l´équipe qui s´occupe de transposer le texte sur le prompteur a probablement oublié un accent aigu sur le "e" final du verbe “demander”, ici conjugué au passé composé, première personne du pluriel. Ce qui nous donne dans la bouche de Yann Barthes :
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Quand on se targue de donner des leçons de syntaxe, de grammaire ou d’orthographe à autrui, on veille, par simple honnêteté intellectuelle, de s’être d’abord enlevé la charpente complète que l’on a dans son oeil gauche avant de vouloir enlever le cure dent des gencives de son voisin, (proverbe perse babylonien d’avant Astérix). Car juste quelques exemples aussi frappants que cinglants pris dans sa face au hasard de l’article en question et peut être pas exhaustifs sont accablants :
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— déclancher .... Cela se passe de commentaire, à revoir l’orthographe complète du verbe déclencher, Mr. Frappe un Boa
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— stoper ... Et l’autre p jumeau de ce verbe, il s’est perdu en chemin ? Mr Rocky bat le boa ? voici un lien vers la conjugaison de ce verbe avec les deux P dans le plat, comme pépé
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— réfléxion, pour l’écrire ainsi, vous en manquez cruellement de réflexion et sans accent encore, ce qui accentue la visibilité de la faute grave que vous venez de commettre à l’encontre de la langue de Molière qui elle, n’est pas molle ni d’hier.
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— "l ignoble", si vous en oubliez l’apostrophe, vous en êtes un autre.
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— La mise à mort pré-professionel de ce jeune étudiant sera prononcé, votre misogynie maladive vous interdit elle de refuser à la mort sa féminité ? Monsieur Bite en boa ?
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— l´apartheid israelien dans certain de ses messages..... Alors là bravo, deux fautes dans la même phrase et je ne relèverai pas le t manquant de twitter par bonté d’âme, je sais bien que les israéliens ne sont pas en odeur de sainteté en ce moment, même si certains le mériteraient, ce n’est pas une raison pour écorcher leurs adjectifs, restons humains, courtois et dans les limites de la convention de Genève.
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— á l’antisémitisme. Je veux bien mettre cette erreur sur le compte du tremblement de mains qui nous prend irrésistiblement avant d’écrire le mot qui suit le "à" fautif. Je compatis, mais ce sera mon unique mesure de clémence.
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— insidieu ... Vous n’avez pas l’impression d’avoir légèrement omis quelque chose dans ce mot dont le féminin, si vous n’étiez pas si misogyne et réfractaire à la féminité vous aurait immédiatement mis la puce à l’oreille ? Et le X d’insidieux, il est où le X d’insidieux ? Hein ? Chez Clara Morgane peut être ?
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— complètment ... en effet complètement faux, farpaitement faux je dirais même, je ne sais pas comment vous vous exprimez phonétiquement mais je crois déceller de légère lacunes dans l’élocution de notre belle langue française. Etes vous provincial ? Si oui de quelle région, je vous prie ? Mr. Beat an bois ?
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— certain .... Visiblement vous avez de la peine à mettre certains mots au pluriel, ce qui est sûr c’est que la certitude déteste la solitude. Exemple de singulier : Un certain Jakubowicz considère que le geste de la quenelle consiste à sodomiser les victimes de la Shoah. Vous noterez l’utilisation judicieuse du singulier dans cette phrase qui n’est pas dénuée d’information tout en conservant son caractère éducatif. Exemple de pluriel : Mais pour certains cerveaux malades, ce geste serait simplement un bras d’honneur nouvelle formule. Avez vous bien saisi la nuance entre le puriel et le singulier, Mr. Zaza et son Boa ?
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Voilà, dissider c’est bien, dissider en restant crédible, c’est mieux. Nous ne pouvons pas nous permettre de garder dans nos rangs des éléments parasites, des maillons faibles qui n’ont pas un niveau intellectuel, culturel, spirituel, d’écriture, de lecture, d’humour, de survivalisme, de résistance, de discipline, d’obéissance, d’allégeance et surtout de savate suffisant afin de conserver un maximum de crédibilité, de respectabilité et d’efficacité pour susciter suffisamment d’admiration capable de réunir sous notre bannière la crème de la crème qui formera l’élite de la dissidence de demain.
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C’est aussi ça, la moche à l’éventail et la moite des branleurs, notre devise.
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Salami les loukoums au salsifis et radis.