
Le paradoxe FInkielkraut est simple :
il vient greffer à l’identité française, que lui-même définit comme portée vers l’universalité, la théorie néo-conservatrice et américaine du choc des civilisations.
Dans le système de pensée de Finlkielkraut, l’identité française est annihilée dans ses tropismes néo-conservateurs. Le choc des civilisations met en exergue un différentialisme qui rendrait impossible une coexistence pacifique tandis que le modèle français se veut assimilationniste et a pour but d’aplanir par la loi (liberté, égalité, fraternité) les différences de culture, de religions. La laïcité en est le parfait exemple : c’est le principe selon lequel l’État ne reconnaît aucun culte et non pas l’interdiction des religions ou l’interdiction de leur expression publique tant que cela ne trouble pas l’ordre public.
En fait quand il évoque les différences entre Marine Le Pen et son père, il sous-entend clairement que la première souscrit au choc des civilisations dont il est un fervent défenseur.
Et il est désespérant de voir qu’il oublie toujours la question sociale.
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