
Jean Soler, à contre-courant du négationnisme installé en la matière, combat tranquillement et courageusement ces bases en les mettant en lumière dans sa démarche historique.
Frédéric Lenoir les accepte, les normalise aujourd’hui tout en se présentant comme un critique indépendant et courageux. Il met en lumière, très justement, la progression de l’individualisme et ses dégâts dans "la crise systémique" où nous nous enfonçons, mais il s’abandonne volontiers à cet individualisme quand il sert sa promotion "de grande figure de la pensée contemporaine" (comme dit sans rire celui qui l’invite) alors qu’il pourrait et devrait se consacrer à détruire la théologie criminogène ici et maintenant, en appelant notamment à l’indispensable réflexion collective sur le sujet.
Quand je publiais mon texte "Benoît VI, premier responsable de la violence religieuse" je provoquais volontairement, dans cette présentation, en espérant faire réagir positivement les catholiques et les autres chrétiens. Echec total. Néanmoins il y avait du vrai dans mon titre puisque le pape est celui qui, plus que tout autre, a le pouvoir de faire changer les choses en la matière.
Il faudra que je songe à écrire : "Frédéric Lenoir, premier responsable de la violence religieuse dans les médias français" puisqu’il est de ceux qui, avec Alain Finkielkraut et Jean-Pierre Denis peut-être, ont le pouvoir de faire réfléchir à la théologie criminogène dans l’intention d’en amener le rejet par les croyants... et qu’ils ne le font pas.
De Lenoir on peut même dire qu’il a fermé une porte sur cette réflexion que son prédécesseur au Monde des religions avait entrouverte.
http://centpapiers.com/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse-1/
ou ici, (suivi d’une utile réflexion d’un croyant bahaï) :
http://www.blog.sami-aldeeb.com/2011/09/18/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse/
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