jeudi 26 septembre 2013 - par Mayali Alaya

Résister à l’ultralibéralisme et au consumérisme qui détruisent totalement le monde

« L'ultralibéralisme économique, qui recherche la maximisation du profit, est un danger mortel. » (Frédéric Lenoir à 3:15)

 

« On n'est que dans un consumérisme matérialiste qui détruit totalement le monde. » (à 26:57)

 

« Je crois que la seule résistance qui permettra de changer le système, ce sont les comportements individuels. C'est parce que nous arrêterons d'être dans ce systéme consumériste... (...) Avoir un discernement critique, dans notre manière de consommer, dans notre manière de vivre et c'est ça qui transformera le monde. Ce ne sont pas des lois, des superstructures (...). Donc on est tous responsables de l'avenir du monde. » (à 27:28)

 

 

 

Essayons de résumer les propos tenus par Frédéric Lenoir (philosophe et écrivain), invité par Philippe Cochinaux :

 

Malgré des progrès (augmentation de la durée de vie, progrès de la médecine, droits des femmes...) nous vivons dans un monde en crise : crise économique, de sens, des valeurs, écologique. Une Crise systèmique, planétaire... Nous sommes tous interdépendants.

 « L’ultralibéralisme économique, qui recherche la maximisation du profit, est un danger mortel » (à 3:15)

Notre mode de vie a radicalement changé : de rural il est devenu de plus en plus urbain, la révolution technologique, une "accélération de la vie" et la mondialisation (40 dernières années). Bouleversement équivalent au passage d’une vie nomade à une vie sédentaire (il y a environ 12 000 ans).

On n’a plus le temps de réfléchir, prendre du temps, méditer... (on a
2000 amis sur facebook, mais plus le temps de voir ses vrais amis)

Ultralibéralisme et ultramodernité désenchantée : toujours plus dans la modernité, dans le toujours plus loin, toujours plus vite, plus de technique, d’individualisme...

Beaucoup de progrès, mais un monde qui crève de l’individualisme, l’individu narcissique triomphe...

On peut entrer dans une nouvelle étape, « qui est celle où on peut vivre à la fois les acquis de la modernité, c’est-à-dire l’émancipation de l’individu, les droits individuels, et en même temps il faut qu’on redécouvre une responsabilité individuelle et collective. il faut qu’on soit des individus responsables, parce que l’individualisme n’est tenable que si l’on a une éthique, si l’on a le sens du bien commun ; ça n’est plus imposé d’en haut... c’est à nous d’être responsable. »

Gandhi : « Soyez le changement que vous voulez dans le monde. »

 

Deux grandes tentations aujourd’hui :

- fuite en avant (évolution technique, surconsommation des ressources naturelles...) : « tant pis, prenons des risques, faisons confiance à l’intelligence humaine, on trouvera toujours des solutions... Je trouve ça très dangereux... »

- l’illusion du retour en arrière (intégrismes...)

 

Il faut faire un effort pour trouver des solutions humanistes, il faut une révolution de la conscience humaine. Le respect dans la diversité, des réponses éthiques sans resortir les vieux dogmes. Une sortie par le haut : plus de conscience, plus de responsablilité.

« La religion crée du lien social au sein d’une même communauté, et elle crée de la violence et de l’exclusion par rapport aux autres, qui n’ont pas les mêmes valeurs, la même croyance et la même histoire. Le danger de la religion, c’est de créer du conflit de la violence, lorsqu’on est trop sur la dimension culturelle identitaire. Mais la religion peut aussi, et évidemment c’est un petit peu sa mission fondamentale, nous ramener à la transcendance, c’est-à-dire nous ramener à la spiritualité... Et je pense que ce que les religions peuvent apporter aujourd’hui, et elles doivent le faire, ce n’est pas tant de l’identitaire et du dogme, c’est beaucoup plus du spirituel. »


Se recentrer sur l’importance de notre vie intérieure : joie dans l’amitié, l’amour, la contemplation, l’art...
L’amour, la relation aux autres, la connaissance (de soi d’abord)...


(Socrate, Jésus, Bouddha)
Un mystère, « on ne peut pas définir Dieu, on ne peut pas dire ce qu’il est. Il faut être modeste, Dieu reste inconnaissable... »


« Ce qui compte, peu importe le lieu, c’est le temple intérieur. »


Comment réenchanter le monde ?


« Qu’on soit croyant ou non, c’est essayer de vivre selon les valeurs fondamentales que sont : la justice, la vérité, la beauté, l’amour, le respect d’autrui... et ce sont des valeurs universelles. »

« Je crois que la seule résistance qui permettra de changer le système, ce sont les comportements individuels. c’est parce que nous arrêterons d’être dans ce systéme consumériste (...) Avoir un discernement critique, dans notre manière de consommer, dans notre manière de vivre et c’est ça qui transformera le monde. Ce ne sont pas des lois, des superstructures (...). Donc on est tous responsables de l’avenir du monde. »

 

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%...

http://www.fredericlenoir.com/

 



46 réactions


  • Éric Guéguen Éric Guéguen 26 septembre 2013 14:32

    Bonjour.
    Je ne suis pas sûr que Frédéric Lenoir, champion pour ce qui est d’écrire vingt fois le même livre et le vendre chaque année sous des couvertures différentes, soit le mieux placé pour faire la morale au sujet du consumérisme.


    • Mayali Alaya Hima Alaya 26 septembre 2013 17:07

       Bonjour,

      C’est vrai qu’on pourrait légitimement lui faire ce reproche.


    • Mayali Alaya Hima Alaya 26 septembre 2013 17:11

       

      Quoique... n’ayant lu aucun de ses livres, je serais bien mal placée pour confirmer ce que vous dites (qu’il aurait écrit vingt fois le même livre. Vous les avez tous lus ?)
       

    • Éric Guéguen Éric Guéguen 26 septembre 2013 17:55

      Il faut voir l’indigence de ses écrits.
      C’est le Monsieur-Religion du service public, un "intellectuel" organique donc (comme le grand chauve à col roulé pour l’économie, le soir chez Pujadas). Il peut ainsi livrer régulièrement un manuscrit à son éditeur qui l’appointe pour ça.


    • Ozi Marenlapine 26 septembre 2013 18:44

      "Indigence"  ??
      .
      Guéguen, sois pas jaloux comme ça ... smiley


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 26 septembre 2013 19:49

      C’est bien, avec ton logo on est prévenu... smiley


    • Lord Volde lord volde 27 septembre 2013 13:44

      Salut Eric,


      L’expert des plateaux TV en mode audiovisuel appelé à inonder de son savoir immense et implacable des idées religieuses les petites têtes de con confortablement assis sur le canapé de l’inculture et de la régression critique semble taillé dans l’habit de la certitude prédictive qu’endosse le primus inter pares de la transformation globale, universelle, uniforme, normalisée, nomadisée, hôtélisée, corvéable et taillable à merci. L’analogie, mutatis, mutandis, est sidérante, ne croyez-vous pas ?

    • Éric Guéguen Éric Guéguen 27 septembre 2013 14:13

      Salut Lord,
       
      je crois surtout que les médias produisent ce genre d’intellectuels (certainement très sympathiques au demeurant) afin de permettre aux têtards déboussolés devant leur écran de se raccrocher à quelque chose dans un océan de bêtises, ce qui leur permet au passage de se convaincre qu’ils ont là affaire à de la vraie pensée made in France.


  • Oxalis 26 septembre 2013 14:46

    Un peu comme ces écolos qui roulent en 4X4 et vont en vacances aux Maldives ... alors ? 


  • Muslim 26 septembre 2013 15:18

    Ce que je comprends très mal, ce sont ces intellectuels à succès qui "constatent" ce que nous voyons tous. Je ne sais pas s’il s’agit de "médiocrité" intellectuelle, mais des penseurs du siècle dernier et certainement du précédent aussi, avait anticipé les développements potentiellement dévastateurs que peut engendrer la recherche du profit. En cela ils étaient véritablement des "intellectuels", ils ont su voir venir certaines caractéristiques des sociétés opulentes, et les menaces auxquelles elles s’exposeraient.

    Ce que je veux dire, c’est que ce monsieur, comme bien d’autres aujourd’hui, ne font qu’un "constat" confortable, que nous sommes à peu près tous capables de tenir. Peu de réflexion, peu de pistes à proposer, si ce n’est la voie décroissante, qui espère littéralement une révolution des individualités, à une réforme des comportements individuels, à un rejet du consumérisme sous toutes ses formes. On entre alors dans le monde de la métaphysique.


    • Voter Après la Monnaie Voter Après la Monnaie 26 septembre 2013 17:37

      Pourquoi entrer dans le monde métaphysique ?
      La question de l’organisation de la société se posera toujours !
      Quant aux pistes à proposer, encore faut-il qu’elles aient l’autorisation d’exister publiquement, car fondamentalement, elles existent déjà.


    • Muslim 27 septembre 2013 10:34

      Les solutions des apprentis-sorciers ? Il faudrait un cataclysme culturel dans votre civilisation pour espérer voir s’effondrer cette institution. Pourquoi ne procédez-vous pas par étape ? Avant même de penser à révolutionner les échanges et ses modes, pourquoi ne pas d’abord participer à la "récupération" du pouvoir ?

      Vous le dites vous-même quant aux pistes à proposer, encore faut-il qu’elles aient l’autorisation d’exister publiquement, et bien procéder par ordre !

      Ce qui est incroyable dans cette galaxie des alternatifs, c’est que chacun croit tenir le bon bout et s’y cramponne fermement ! Pourquoi êtes-vous si obtus ? Vous savez pourtant que votre cause est perdue d’avance dans "ce" système. La "monnaie" mène la société dans le mur ? C’est délirant ! Ça me fait penser à Hollande qui déclarait que son ennemi, c’était la Finance ! Une entité, pas des hommes ! Réveillez-vous, vous n’arriverez à rien, vous êtes dans une lutte statique, vous êtes à un arrêt de bus qui n’accueille pas encore de bus ! Vous êtes tellement dispersés, les "alternatifs" qui se veulent révolutionnaires ou forces de propositions révolutionnaires, tellement éclatés, chacun emmitoufler dans sa bulle hermétique d’idées, que vous êtes improductifs au possible.

      Tu perds patience sur ce fil, parce que tu sais pertinemment que tu n’arriveras à rien, ce sujet (malheureusement et heureusement) n’intéresse pas grand monde, parce qu’il y a des priorités à définir. Alors peut-être places-tu ce sujet comme prioritaire, peut-être simplement parce que tu le maîtrises, mais ça ne change rien, vous n’y arriverez pas de cette manière. Changez de cheval de bataille, vous pourrez revenir dessus ensuite.


  • Enquête&Débat Enquête&Débat 26 septembre 2013 15:20

    Fustiger le consumérisme sans fustiger l’Etat n’a à peu près aucun sens. Sauf à faire croire que les gens sont trop cons et qu’ils achètent n’importe quoi, simplement pour acheter. C’est l’Etat keynésien qui, par la relance par la consommation, pousse à la consommation.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 26 septembre 2013 15:31

      L’État pousse les gens à la consommation ???
      À m’en remettre à votre alternative, j’ai choisi mon "camp" : les gens sont décidément cons.


    • Vla l'Jean Jean Valjean 26 septembre 2013 15:34

      Faut arrêter les substances illicites mon Robinou, c’est pas bon pour ta santé !


    • ghola ghola 26 septembre 2013 16:06

      Robinou, mais les gens sont tres cons et achetent n’importe quoi (meme ce dont ils n’ont pas besoin) ... du moins ceux qui en ont les moyens.

      L’Etat n’est pas responsable du consumerisme effrene de nos populations occidentales (meme si il base sa perenite sur un systeme de croissance qui est intrasequement lie au consumerisme).
      C’est la forme de systeme capitaliste telle que nous l’avons orientee qui s’autoalimente par la consommation.
      l’Etat n’est qu’une partie des rouage de ce systeme.
      tu reduis l’influence de l’Etat et tu penses que tu auras moins de consumerisme ... en quoi ?
      tu crois vraiment que le monde des entrepreneurs auquel tu te refaires si souvent, a pour but une meilleur humanite ???
      les entrepreneurs ne prennent qu’une seule responsabilite : faire du fric.
      et de nos jours ca passe meme par : quelqu’en soit les domages.


    • Emile 26 septembre 2013 16:12

      C’est quand même dans l’intérêt du "système", en général, et des industriels, en particulier, que la consommation soit en augmentation. Quand on observe la collusion des grands marchands et des médiats, à travers la pub et la propriété, plus de doute sur qui pousse, et qui à intérêt à pousser, à la consommation... 
      Tant que nous n’auront pas repris le "pouvoir d’investissement" en mutualisant la valeur ajouté de notre travail, nous seront dépendant des diktats des investisseurs privés et de leurs marchandises frauduleuses, qui ne répondent plus à nos besoins mais les créés. 

      Je déplore votre incohérence Mr. Robin... Moins de consommation > moins de croissance > effondrement du capitalisme, non ? Ou alors : Moins et/ou mieux de consommation > mieux- ou dé-croissance > restructuration des institutions encadrant l’économie, donc régulation empêchant les dérives ; comme les exemples suivantes :


      Exemple d’Activités socialement inutiles exercées par des entreprises à but lucratif :

      -Opération Marketing

      -Dépenses en vue de développer des produits d’imitation n’ayant pas vraiment de nouvelles fonctionnalités (comme les médicaments génériques)

      -Suremballage visant à attirer l’attention des consommateurs

      -Maintien d’une plus grande capacité de production que nécessaire afin de réaliser de nouvelles ventes avant la concurrence

      -Production de biens dont l’obsolescence rapide est planifiée en vue de forcer les consommateurs à s’en procurer de nouveaux le plus tôt possible. (Précisons que cette activité a un coût très élevé pour l’environnement, donc nuisible par son coût social à long terme)


      Exemple d’activités socialement nuisibles exercées par des entreprises à but lucratif :

      -Offre de produits toxiques ou dangereux

      -Mystification visant à faire croire aux consommateurs qu’il se procurent autre chose que ce qu’ils achètent en réalité

      -Dépenses en vue de nuire directement à la concurrence (espionnage, sabotage)

      -Dépenses visant à empêcher autrui de copier ses produits (par l’entremise de brevets ou de dispositif antipiratage)

      -Limitation de la production d’un bien utile afin de maximiser les profits

      -monopolisation

      -contrôle militaire des ressources naturelles : implantation, acquisition, extraction et exploitation à l’encontre ou sur le dos des populations locales.

      -Transfert de certains coûts (y compris de coûts cachés, comme la pollution) aux consommateurs, aux fournisseurs ou à la population en général.

      -Publicité suscitant un sentiment d’infériorité chez les consommateurs s’ils n’achètent pas le produit.



    • Croa Croa 26 septembre 2013 21:57

      Non, c’est la finance qui a besoin de croissance et de toujours plus de consommations ! Les industriels eux-mêmes ne sont qu’un rouage du système dont ils sont dépendant.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 27 septembre 2013 09:29

      ... et l’État est leur idiot utile, ça il faut bien l’admettre.


  • Muslim 26 septembre 2013 15:48

    Et je pense que ce que les religions peuvent apporter aujourd’hui, et elles doivent le faire, ce n’est pas tant de l’identitaire et du dogme, c’est beaucoup plus du spirituel. »

    Ça peut signifier quelque chose ? Une religion participe d’une identité individuelle et communautaire, définit un dogme et des règles, mais qu’est-ce que le "spirituel" ? N’est-ce pas un terme "galvaudé", à connotation positive, un peu fourre-tout, et qui ne veut spécialement pas dire grand chose ? Une conception "romantique" de la religion ? Un peu à l’image des spiritualités new age ? Qu’est-ce que le "spirituel" pour un athée ? Est-ce que ce même athée qui remarque et la disparition du "spirituel" et sa nécessité peut définir ce terme ? Quelles est cette "spiritualité" disparue (elle a donc existé) ?


    • Mr.Knout Mr.Kout 26 septembre 2013 16:51

      La spiritualité c’est la relation entre l’être humain et un/des êtres supérieurs,en gros.

      Et parfois juste une quête de sens.

    • Soi même 26 septembre 2013 17:46

      @ Mr.Kout, non il ne faut pas confondre, la spiritualité est le dialogue vivant avec une autre dimension, cela prend comme véhicule la Religion qui en fonction de son inclinaison va privilégié un dialogue vers une croyance définie par sa communauté, qui peux aussi bien êtres monothéiste que panthéistes.

      Il y a des spiritualités qui sont libres de toute forme de confectionnes religieux, les Chamans et les Animistes qui voie dans la nature des êtres spirituels, c’est la forme la plus primitive de la pratique spirituelle..

      La Spiritualité c’est la compréhension que notre monde à d’autre dimensions que uniquement physique, C’est our cela que l’on distingue trois plans, le physique le psychique et le spirituel .

      A lors que la Région est un moyen cultuelle de se mettre en rapport avec le Divin..

      Il est important de faire cette distinction, si l’on veux comprendre de quoi il retourne en vérité.

      .


    • Mr.Knout Mr.Kout 26 septembre 2013 23:38

      je vois pas où ma proposition très simpliste "confond".Tu parle avec toi même je pense.


    • Soi même 27 septembre 2013 13:12

      @ Mr.Kout, apparemment non, puisqu’il y a visiblement des personnes qui ont compris !


    • Mr.Knout Mr.Kout 27 septembre 2013 16:02

      Le premier + c’est moi et le 2eme....toi ?Et un troisième super !!!


  • Soi même 26 septembre 2013 16:37

    Ce qui est le malheurs de notre époque, c’est que celui qui comprend les problèmes du monde, est avants tous préoccupé à vendre sa salade comme tant la seul alternative.crédible !

    En même temps son analyse est percutante de lucidité.


  • Voter Après la Monnaie Voter Après la Monnaie 26 septembre 2013 17:40

    Allez les zozos, on arrête de se foutre de la gueule de ceux qui répètent qu’il faut imaginer concrètement une civilisation de l’après monnaie, et on se met sérieusement au travail.


  • agent orange agent orange 26 septembre 2013 18:31

    Bah, de toute façon avec la crise qui tiers-mondialise les populations occidentales, ces dernières sont de moins en moins enclines au consumérisme. Avec un pouvoir d’achat juste pour survivre il ne reste pas rien ou pas grand chose pour la fantaisie de la consommation.
    Le monde sera t’il sauvé par l’appauvrissement des occidentaux ? A suivre...


  • zebulon zagatub 26 septembre 2013 18:35

    je mange naturel .Je chie dans la paille j’évite de consommer bètement mon seul péché internet et je connais des jeunes qui font de meme et sont convaincus .Je pense que c’est eux l’avenir et que peut etre ils s’en sortiront


    • Croa Croa 26 septembre 2013 22:02

      Faut pas rêver tu crèvera avec les autres sur la planète qu’ils auront pourrie à ta place !


  • Ozi Marenlapine 26 septembre 2013 18:40

    Excellente interview de Lenoir, ça fait du bien de voir des intellectuels tenir ce genre discours ô combien important, même si je reste sur ma faim concernant les solutions...
    Mais bon, l’essentiel est déjà que de plus en plus de personnes se mettent d’accord sur le constat, le changement de paradigme et la révolution des consciences sont en marche !


  • Cedoux 26 septembre 2013 19:25

    J’aime bien Frédérique Lenoir, j’ai lu quelque-uns de ses livres qui parfois traitent de sujets précis.

    Il anime une émission sur France Culture, les racines du ciel, que l’on peut retrouver sur le site de la radio.
    http://www.franceculture.fr/emission-les-racines-du-ciel-ete-12
    Dernière émission avec M. Ricard sur l’altruisme.


  • eQzez edzez 26 septembre 2013 20:19

    Frederic lenoir (avec raphael enthoven et bruno pinchard ; sont ils fm ?) sera a toulon le 12 octobre dans une conference debat organisé par la grande loge national de france ; et animee par florence quentin la journaliste. 


    Le XXI e siecle sera spirituel ou ne sera pas ...

    • Pierre Régnier 26 septembre 2013 21:20

      edzez


      Ce que nous disent aujourd’hui les institutions religieuses et les chefs d’état faussement laïcs c’est : le XXIe siècle sera religieusement violent

      Et les infos nous le répètent aussi tous les jours.

      Et ça, notre "grande figure de la pensée contemporaine" (selon Philippe Cochinaux qui nous le présente) ça ne le gêne pas.


    • Jean Rigole Jean Rigole 27 septembre 2013 12:38

      L’info n’est pas surprenante, edzez.
      Outre le fait que Lenoir fasse un constat réalisé par bien d’autres avant lui et qu’il dirige le Monde des religions (du journal Le Monde), il a droit à une belle promotion sur des sites francs-maçons (il a aussi écrit avec une journaliste du Nouvel Obs La saga des francs-maçons). Pour le livre présenté dans la vidéo La guérison du monde, voici un extrait du commentaire de l’Institut Maçonnique de France sur son site : « Ce faisant, défendant des idées et des valeurs proches de celles de la franc-maçonnerie, Frédéric Lenoir s’est vu décerné le PRIX HUMANISME 2012 de l’Institut Maçonnique de France lors du dixième Salon Maçonnique du Livre IMF de Paris ». Mieux vaut le savoir que prendre son discours pour argent comptant.


  • Croa Croa 26 septembre 2013 21:49

    Merci pour le résumé vu que la vidéo ne fonctionne plus ! smiley (Peut-être a-t-elle été retirée à la source ?)


    • Mayali Alaya Hima Alaya 26 septembre 2013 22:00

      Croa,

      Pour moi la vidéo fonctionne normalement.
       

    • Croa Croa 26 septembre 2013 22:11

      Ah ? J’ai un carré noir (même si je rafraîchi la page !)  smiley


  • Pierre Régnier 27 septembre 2013 07:48

    Puisque c’est la même internaute qui nous présente les deux vidéos sur Agoravox, celle où s’exprime Jean Soler et celle où s’exprime Frédéric Lenoir, je voudrais relever combien on peut y voir l’utilité du premier et l’inutilité, voire la nuisance, du second sur un point précis  : les bases théologiques de la violence religieuse depuis 2500 ans.

    Jean Soler, à contre-courant du négationnisme installé en la matière, combat tranquillement et courageusement ces bases en les mettant en lumière dans sa démarche historique.


    Frédéric Lenoir les accepte, les normalise aujourd’hui tout en se présentant comme un critique indépendant et courageux. Il met en lumière, très justement, la progression de l’individualisme et ses dégâts dans "la crise systémique" où nous nous enfonçons, mais il s’abandonne volontiers à cet individualisme quand il sert sa promotion "de grande figure de la pensée contemporaine" (comme dit sans rire celui qui l’invite) alors qu’il pourrait et devrait se consacrer à détruire la théologie criminogène ici et maintenant, en appelant notamment à l’indispensable réflexion collective sur le sujet. 


    Quand je publiais mon texte "Benoît VI, premier responsable de la violence religieuse" je provoquais volontairement, dans cette présentation, en espérant faire réagir positivement les catholiques et les autres chrétiens. Echec total. Néanmoins il y avait du vrai dans mon titre puisque le pape est celui qui, plus que tout autre, a le pouvoir de faire changer les choses en la matière.


    Il faudra que je songe à écrire : "Frédéric Lenoir, premier responsable de la violence religieuse dans les médias français" puisqu’il est de ceux qui, avec Alain Finkielkraut et Jean-Pierre Denis peut-être, ont le pouvoir de faire réfléchir à la théologie criminogène dans l’intention d’en amener le rejet par les croyants... et qu’ils ne le font pas.


    De Lenoir on peut même dire qu’il a fermé une porte sur cette réflexion que son prédécesseur au Monde des religions avait entrouverte. 


    http://centpapiers.com/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse-1/


    ou ici, (suivi d’une utile réflexion d’un croyant bahaï) :


    http://www.blog.sami-aldeeb.com/2011/09/18/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse/

     


  • Jean Rigole Jean Rigole 27 septembre 2013 12:11

    eurkkkkkkkkkk


  • Serge ULESKI Serge ULESKI 27 septembre 2013 14:01

    Boudha, Socrate, Jésus... dans l’ordre et dans le désordre...

    Pas de quoi faire trembler l’oligarchie mondialiste.

    Je doute que ces grandes figures universelles puissent nous aider à comprendre qui fait quoi , à qui, pourquoi, où, comment et pour le compte de qui, ni nous permettre de nommer les gens et les choses.

    Nous dire ce que le monde devrait être et qu’il n’est pas... sans doute... pour le reste, on repassera.

    Un peu court pour un enseignant à l’EHESS.


  • zebulon zagatub 9 octobre 2013 09:36

    je crèverai moins idiot



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