Thucydide maigre renard 9 septembre 2013 21:49

En réalité le lobbying pédophile existe depuis les années 50 aux Pays bas et participait aux débats publiques.


Extrait d’un article de wikipédia :


Les discours pro-pédophiles sont notamment apparus aux Pays-Bas, à travers l’activité de personnes comme Edward Brongersma, docteur en droit et sénateur et Frits Bernard, psychologue. Ces derniers sont alors membres du Cultuur en Ontspanningscentrum (Centre de culture et de récréation, aujourd’hui COC Nederland), association de défense des droits des homosexuels. Constatant le peu de travaux consacrés au phénomène pédophile et souhaitant combattre la réprobation sociale dont il ferait injustement l’objet, Brongersma et Bernard ont écrit de 1959 à 1964 plusieurs articles présentant la pédophilie sous un jour positif dans la revue du COC Vriendschap (Amitié), mais n’ont pu obtenir la création d’un groupe de travail interne.


L’Association néerlandaise pour la réforme sexuelle (Nederlandse Vereniging voor Seksuele Hervorming, NVSH), tête de proue du mouvement pour les libertés sexuelles, a alors, de l’aveu de Frits Bernard, une attitude très critique envers les pédophiles7. À la même époque, Bernard fonde à La Haye l’Enclave Kring (Cercle de l’Enclave). Ce groupe se définit comme un mouvement visant à « briser les préjugés sur les conséquences des contacts et relations sexuels entre mineurs et adultes, fournir des informations et conseils à ce sujet et mettre en place un programme d’assistance direct ». Une maison d’édition du même nom est fondée en 1958, afin de propager les idées du groupe. Cependant, l’audience de l’Enclave Kring reste très faible et ne dépasse guère les cercles d’initiés néerlandais ou allemands, bien que, selon Bernard, le groupe aurait développé des contacts dans différents pays.

À partir de 1969, en raison de l’évolution sociétale et de la radicalisation de certains discours politiques ou intellectuels, les positions de la NVSH évoluent, et un groupe de travail sur la pédophilie y est formé, avec pour membres Frits Bernard, Edward Brongersma, Ids Haagsma, Wijnand Sengers et Peter van Eeten8. Ce groupe publie en 1972 Sex met kinderen (Le sexe avec les enfants), ouvrage qui se présente comme le bilan de dix années de recherches sur les relations sexuelles entre adultes et enfants, dans l’optique pro-pédophile du mouvement. L’ouvrage fait parler de lui aux Pays-Bas, mais hors de ces deux pays, peu de personnes s’intéressent à la « défense de la pédophilie » avant le milieu des années 1970.

Les « militants pédophiles » contestent le caractère nocif des relations sexuelles entre enfants et adultes et souhaitent l’intégration des pédophiles dans la société, le retrait de la pédophilie des listes de troubles mentaux et l’abolition des majorités sexuelles généralement fixées à 14 ou 15 ans.

[…]


Le 22 juin 1979, la NVSH et d’autres organisations néerlandaises envoient au parlement du pays et au ministre de la justice une lettre et une pétition demandant la légalisation des rapports sexuels consentis entre enfants et adultes11. La pétition est signée notamment par l’Association hollandaise pour l’intégration des homosexuels (COC, la principale, ainsi que par des organisations politiques comme le Parti socialiste pacifiste) et diverses personnalités. Les pédopsychiatres de la Société psychiatrique néerlandaise s’opposent à la décriminalisation des rapports sexuels enfants-adultes en arguant que cela risquerait d’affaiblir l’autorité parentale.

L’année suivante, la COC déclare que la cause des pédophiles est liée à celle des homosexuels et que la libération des homosexuels ne sera jamais complète sans la « libération des enfants et des pédophiles ».


[…]


En avril 1978, invité avec Guy Hocquenghem de l’émission Dialogues sur France Culture, Michel Foucault dénonce le cadre juridique qui « vise à protéger les enfants en les confiant au savoir psychanalytique », à nier l’existence de leur désir sexuel et à postuler la sexualité avec les adultes comme dangereuse pour eux.

Le Monde et Libération, journaux orientés à gauche, contribuent à la diffusion de ces idées, en publiant des pétitions liées au sujet, des lettres, ou des interviews de pédophiles rapportant leur expérience. Des pétitions contre la majorité sexuelle sont publiées en France. La plus célèbre, publiée dans Le Monde du 26 janvier 1977, et relayée également par Libération, concerne « l’affaire de Versailles » : trois hommes ont alors comparu devant la cour d’assises de Versailles pour « attentats à la pudeur sans violence sur mineurs de 15 ans », ce qui à l’époque était qualifié comme un crime, et pour avoir pris en photo leurs « partenaires ». Leurs trois ans de détention préventive suscitent une pétition de soutien, signée par diverses personnalités publiques : le texte affirme que les enfants n’ont subi « aucune violence », et qu’ils étaient « consentants », ajoutant en outre « Si une fille de 13 ans a droit à la pilule, c’est pour quoi faire ? » et « trois ans pour des baisers et des caresses, ça suffit »4. Parmi les signataires figurent Louis Aragon, Francis Ponge, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Gilles Deleuze, André Glucksmann, Guy Hocquenghem, Bernard Kouchner, Jack Lang, Gabriel Matzneff, Catherine Millet, Jean-Paul Sartre, René Schérer et Philippe Sollers (ce dernier déclarera plus tard ne pas s’en souvenir, ajoutant « Il y avait tellement de pétitions. On signait presque automatiquement. »).

En janvier 1979, un pédophile nommé Jacques Dugué, arrêté pour abus sexuels et accusé de faire partie d’un réseau de proxénétisme pédophile, publie ainsi sur deux jours dans Libération une tribune libre où il fait l’apologie de la « sodomisation » d’enfants, affirme que « l’enfant qui aime un adulte […] aime ressentir dans son corps le membre viril de celui qu’il aime, d’être uni à lui, par la chair » et demande « qu’on arrête de persécuter ceux qui aiment les enfants, même s’ils les aiment aussi avec leur corps ». Au procès de Dugué, René Schérer et Gabriel Matzneff témoignent en sa faveur. (Des années plus tard, multirécidiviste et plusieurs fois condamné, pour l’affaire de 1979 et pour d’autres, Jacques Dugué est arrêté dans le cadre d’une affaire de viol et de pornographie enfantine : il est condamné en 2002 à trente ans de réclusion pour abus sexuels). Toujours en 1979, Libération publie une interview de Tony Duvert recueillie par Guy Hocquenghem, dans laquelle l’écrivain réaffirme sa pédophilie et préconise de retirer les enfants à leurs mères, ou du moins d’« empêcher que les femmes aient un droit exclusif sur les enfants », qu’elles oppriment et dont elles nient le droit à la libre sexualité. Il développe ses convictions dans l’essai L’Enfant au masculin, paru l’année suivante, où il affirme en outre avoir eu des partenaires sexuels âgés de six ans. Le 20 juin 1981, Libération publie un article intitulé « Câlins enfantins », qui présente de manière complaisante le témoignage d’un pédophile sur ses rapports sexuels avec une enfant de cinq ans.

[...]

Cependant, l’élargissement ou non du « jouir sans entraves » aux relations sexuelles entre enfants et adultes est dès 1968 très controversé au sein des groupes d’extrême-gauche et des milieux de gauche : la dissolution de Vive la révolution dirigé par Roland Castro en 1971, est en partie due aux débats autour de ce thème. À la même époque, la rédaction de Politique-Hebdo refuse, selon le témoignage de son rédacteur en chef adjoint d’alors Hervé Hamon, de publier une interview de René Schérer en raison des « positions pro-pédophiles » de ce dernier. Le périodique Tankonalasanté, revue critique de l’institution médicale, cesse de paraître à la suite des tentatives d’un courant favorable à la pédophilie de s’en servir comme vecteur de ses idées34.

Le premier groupe militant pédophile francophone à durer est le GRED (Groupe de recherche pour une enfance différente), fondé en juillet 1979, membre du CUARH (Comité d’urgence antirépression homosexuelle) et de l’IGA (International Gay Association). Le GRED déclare dans sa revue Le Petit Gredin (10 numéros de 1981 à 1987) vouloir « élargir son public aux « professionnels » de l’enfance, aux parents eux-mêmes, aux juges et aux éducateurs. Et aux enfants ! »51 afin d’être un organe de débat plus que de militantisme, attitude que le mouvement adopte également lors des conférences et tables rondes auxquelles il est convié51.

Le CRIES (Centre de recherche et d’information sur l’enfance et la sexualité) est fondé en Belgique, suite à la disparition du Groupe d’étude sur la pédophilie (GEP), par Philippe Carpentier afin de « rassembler des gens comme [lui] » indépendamment du mouvement homosexuel51. De début 1982 à fin 1986, le CRIES publie vingt-huit numéros de L’Espoir. Cette revue est avant tout un organe militant qui, à travers récits, illustrations et articles sur les autres mouvements, fait l’éloge des amours pédérastiques.

[...]

Certains membres du milieu « pédophile militant » sont par la suite discrédités en raison de leur implication dans des affaires de viol sur mineur ou de vente d’images pédopornographiques  ; le CRIES disparaît brusquement en 1987 lorsque l’on découvre que, derrière les photos « soft » de L’Espoir, Philippe Carpentier organisait un trafic d’images et de vidéos pédopornographiques impliquant dix-huit pays56 ; Jean-Manuel Vuillaume est condamné en 1997 pour avoir tourné en Colombie des vidéos pornographiques mettant en scène des adolescents mineurs57, affaire à laquelle Michel Caignet est également mêlé. Ces revues et mouvements ont donc pu contribuer à la formation de réseaux « pédocriminels ».

[…]


Lorsqu’en 1985, les Verts allemands, parti en pointe lors de la Révolution sexuelle, incluent dans leur programme, après plusieurs mois de travail, des propositions visant à abolir les articles de loi sur la majorité sexuelle, en insistant par exemple sur le fait que « les rapports sexuels avec des enfants sont pour les deux parties [enfants et adultes] (...) productifs », cela suscite un tollé, et beaucoup d’électeurs habituels du parti reportent leurs voix sur le SPD61. Même les électeurs les plus « progressistes » n’acceptent plus l’idée de la défense des pédophiles.


L’article complet :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Apologie_de_la_p%C3%A9dophilie


A la lecture de cet article il parait évident qu’un lobby pédophile existe et que ce lobby fait de l’entrisme dans les mouvements de défense des droits des homosexuels et plus généralement dans les mouvements politiques dit "progressiste" et certains d’entre-eux à des postes haut placés sont clairement des criminels (affaire James Rennie). On peut toujours pinailler sur les termes et parler de nébuleuse, de mouvement informel mais nier son existence est une erreur.

Après on peut toujours parler des 700 femmes avec lesquelles Soral aurait couché mais personnellement je m’en contrefous.

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Désolé pour les pavés :p



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