
Ça emmerde bien Poutine cette affaire : d’une part il n’a pas envie de saborder tous les efforts de la Russie pour améliorer les relations entre les deux pays - sachant que pour les États-Unis, le moindre prétexte est bon pour raviver les hostilités -, d’autre part il sait que s’il n’accorde pas l’asile politique à Snowden sa campagne de réinformation comme une Russie qui défend les droits des peuples en prend un coup dans l’aile. Alors il essaie de trouver une solution qui arrange tout le monde : on accorde l’asile politique à Snowden à condition qu’il arrête de faire du tort à nos partenaires américains. Snowden qui croyait avoir plein d’échappatoires refuse de céder à ces conditions par principe. Se rendant compte qu’il ne peut pas se rendre en Amérique latine sans obtenir l’asile politique russe, il revient la queue entre les jambes vers les autorités russes pour leur demander de le laisser passer et promettant qu’il ne fera plus de tort au gouvernement des États-Unis. Manque de pot, le journaliste du Guardian qui a encore plein de scoops sur la NSA ne l’entend pas de la même oreille et compte bien continuer à divulguer tout ce qu’il sait.
Il a pas été malin Snowden, il aurait dû directement aller en Amérique latine plutôt qu’à Hong Kong puis Moscou.
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