samedi 13 juillet 2013 - par Le Journal du Siècle

Edward Snowden demande l’asile à la Russie depuis l’aéroport de Moscou

Edward Snowden a annoncé, vendredi 12 juillet, depuis la zone de transit de l'aéroport international de Moscou, qu'il demandait l'asile politique à la Russie, afin de pouvoir se rendre "en toute légalité" dans un pays d'Amérique latine.

 

 

Snowden a rencontré, à sa demande, treize personnalités russes, dont deux avocats célèbres et des représentants des ONG Amnesty International et Human Rights Watch (HRW). Wikileaks a précisé plus tôt que l’informaticien comptait bien se rendre à terme en Amérique du Sud, où la Bolivie, le Nicaragua et le Venezuela lui ont proposé l’asile politique.

"Snowden pourrait théoriquement rester en Russie si, premièrement, il renonce totalement à ses activités qui font du tort à nos partenaires américains, et, deuxièmement, si lui-même le souhaite", a estimé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

 

Sergueï Narychkine, président de la Douma, s’est positionné en faveur de l’accueil de M. Snowden :

"La Russie doit accorder à Snowden l’asile politique ou un asile politique temporaire", a-t-il tranché, considérant l’Américain "comme un défenseur des droits de l’homme".

 

Les Etats-Unis ont tout de même appelé la Russie à ne pas offrir une "tribune de propagande" à l’ex-consultant informatique en acceptant sa demande. Une telle décision "irait à l’encontre" des affirmations de la Russie, selon lesquelles elle ne souhaite pas que l’affaire Snowden vienne entamer les relations bilatérales avec Washington, a affirmé la Maison Blanche.

 

Sources : Le Monde / YouTube / Le Journal du Siècle



8 réactions


  • Al West Al West 13 juillet 2013 10:03

    Ça emmerde bien Poutine cette affaire : d’une part il n’a pas envie de saborder tous les efforts de la Russie pour améliorer les relations entre les deux pays - sachant que pour les États-Unis, le moindre prétexte est bon pour raviver les hostilités -, d’autre part il sait que s’il n’accorde pas l’asile politique à Snowden sa campagne de réinformation comme une Russie qui défend les droits des peuples en prend un coup dans l’aile. Alors il essaie de trouver une solution qui arrange tout le monde : on accorde l’asile politique à Snowden à condition qu’il arrête de faire du tort à nos partenaires américains. Snowden qui croyait avoir plein d’échappatoires refuse de céder à ces conditions par principe. Se rendant compte qu’il ne peut pas se rendre en Amérique latine sans obtenir l’asile politique russe, il revient la queue entre les jambes vers les autorités russes pour leur demander de le laisser passer et promettant qu’il ne fera plus de tort au gouvernement des États-Unis. Manque de pot, le journaliste du Guardian qui a encore plein de scoops sur la NSA ne l’entend pas de la même oreille et compte bien continuer à divulguer tout ce qu’il sait.
     
    Il a pas été malin Snowden, il aurait dû directement aller en Amérique latine plutôt qu’à Hong Kong puis Moscou.


    • Al West Al West 13 juillet 2013 11:24

      Et je suis le premier à lui accorder smiley
      D’autant plus que c’est ce genre d’actions qui fait le plus de mal aux oligarchies, puisque tout est officiel et difficilement taxable de complotisme.


  • Hijack ... Hijack 13 juillet 2013 11:31

    Je pense perso que Poutine (en tant que joueur d’échecs )... joue très fin, tout en se foutant de la gueule des USA -leur administration- et en rajoute une couche en appuyant sur leurs échecs, coups foireux qui se retournent contre eux, faiblesses etc ... et une sur-couche, en disant ... "à condition qu’il ne fait pas de tort aux USA " en parlant de Snowden ! Je me marre !


    • Karvok 13 juillet 2013 12:48

      Poutine laisse surtout Snowden dans la merde, une grosse pourriture comme les autres dirigeants


    • Hijack ... Hijack 13 juillet 2013 15:23

      Tu veux quoi ? Que Poutine lui propose la nationalité russe ... alors qu’il ne l’a pas demandé ?
      .
      Imaginons l’inverse ... qu’un dissident russe vienne dévoiler aux USA ... il aurait eu tous les avantages contre ce qu’il dira, à condition que ce soit "de premier ordre" ... sinon, il aurait été laissé tombé ...
      Les médias auraient suivi ... la position US, quelle qu’elle soit !
      .
      N’est pas Depardieu qui veut !


  • cassia cassia 14 juillet 2013 00:00

    C’est extrêmement chaud pour lui...
    Mais c’est bien, il garde son sang froid et reste stratège.
    Chapeau bas !


  • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 14 juillet 2013 08:39

    Il a une jolie poupée blonde à sa gauche. Serait-ce la fameuse Nathalie de la chanson ? 


    • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 14 juillet 2013 08:41

      ...enfin à sa droite à lui, à gauche sur l’écran, mais la droite, la gauche, ça ne veut plus rien dire...


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