
Il faut ramener ce philosophe de comptoir à la raison. On croirait que Romios est le fils spirituel de von Fripouille ou de Bolkenstein :
bosser ce n’est pas nul .Bosser est pas forcement le bagne, car se rendre utile et créer est une source de joie. Mais combien de personnes ont ce privilège ? on lie toujours le travail avec un droit de survie . Il faut une rentabilité pour avoir le droit d’exister. Un sentiment de culpabilité tenaille celui qui n’a pas de travail. Cela vient de la fameuse sentence idiote : tu mangera ton pain à la sueur de ton front . Cette phrase qui en exclus une autre : « Ne vous inquiétez pas pour votre vie quotidienne, de ce que vous mangerez, de quoi vous vous vêtirez… » (Matth. 6, 25) . Vous voyez ça fait longtemps qu’on vous raconte des conneries. Le fait est que nous vivons une époque non de manque , mais de surproduction :
http://economiedistributive.free.fr/IMG/pdf/Kou_l_ahuri.pdf
texte vieux de 80 ans et la suite lui a donné raison , en effet en 1939 la surproduction a donné ce que vous savez
l’histoire est pas linéaire et les progrès techniques ne sont pas pris en compte dans votre raisonnement typiquement Fridemanienne ( la plus grosse crapule que le monde ait porté ).
La parole à V.Forrester
Pour moi l’Horreur économique découle d’un leurre : nous ne sommes pas dans un temps de crise, mais dans une mutation de civilisation. C’est la première fois que, sur cette planète, l’existence des hommes n’est plus indispensable ni pour la faire fonctionner ni éventuellement pour produire du profit. Le garde fou du nombre d’humains nécessaires est en train de disparaître. On s’aperçoit qu’il y a pire que d’être exploité, c’est de ne plus être exploitable dans une société qui est toujours fondée sur le travail sous forme d’emploi (qui générait cette exploitation). Notre société se veut de plus en plus économique, et dans cette logique on ne nous cache pas que nous en sommes la dépense superflue. Or, bien sûr, en démocratie, on ne fait pas périr des gens, on les laisse dépérir. Dans un régime totalitaire, ce serait, au moins énoncé. Vigilance donc : on peut parler d’entrer en résistance, il en est temps. Si, à l’exploitation par le travail se greffe l’exclusion d’une société toujours fondée sur l’emploi (alors qu’il disparaît) la vie salariée (alors qu’elle disparaît) sous un régime dur on pourrait passer à l’étape suivante : l’élimination. Dans un film, j’ai vu une ouvrière du textile de l’Aisne, jetée comme le sont ceux qui subissent les plans sociaux poser la question : “que pouvons nous devenir alors ? Nous mettra-t-on dans des camps ?”. On parle toujours de rafistoler une ère industrielle révolue qui a disparu au son des mêmes ritournelles : “priorité à l’emploi !” dans les pays du G7 (les 7 pays les plus riches du monde) mais un pays riche n’est pas forcément un pays prospère. Le chômage a doublé entre 71 et 94, et cela empire, mais, sur le fond, on a toujours les mêmes promesses fallacieuses, lesquelles, même si elles étaient tenues, demanderaient des décennies pour qu’il y ait retour à des conditions de vie décentes,...et cela, avec un milliard d’humains de plus dans 10 ans. ……
Ce qu’il faut se mettre en tête c’est qu’une nouvelle façon de vivre doit émerger cet état de fait. Plus d’activité bénévole, plus de solidarité locale, moins de désirs inutiles fabriqués par la pub, plus de protectionnisme, plus de décentralisation, envisager le salaire de base puisque la technique le permet, arrêter le dogme stupide la richesse par la compétition, arrêter avec le ‘paraitre’ pour enter dans l’ère de ‘l’être’. Et surtout arrêter d’écouter les crétins médiatiques avec leur austérité salutaire.
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