
Dire que j’ai failli croire à Mélenchon !
Qu’il fasse semblant de croire que les agences de notation sont la fièvre, alors qu’elles sont le thermomètre, montre la duplicité du personnage (je ne peux croire en sa bêtise, le bonhomme est rusé).
Il faut bien comprendre que nous autres Pays occidentaux, sous les concurrences de la Chine, du Maghreb, des Pays de l’Est, nous nous désindustrialisons depuis trente ans.
La hausse des prix du pétrole, suite au pic de production passé, achève nos économies traditionnellement bâties sur l’expoitation de l’énergie pas chère.
Depuis trente ans, dans ce marasme en pointillés, nos états n’ont pas su baisser leur poids sur l’économie, ne se sont pas adaptés à cette nouvelle donne, et ont fait, à peu près chaque année, des déficits de budgets.
C’est à dire, par exemple, que si on regarde bien la notice explicative de notre feuille d’impôt sur le revenu, on se rend compte, que chaque année, l’état Français emprunte
près du tiers de l’argent qu’il dépense, les deux tiers restants lui étant fournis par les rentrées, fiscales en grande partie.
Et bien sûr ne rembourse pas, se contentant de payer les intérêts.
(C’est plus complexe, l’état emprunte chaque année pour payer ce qu’il doit, plus emprunte pour boucler son budget.
Un peu comme une famille qui gagnerait deux mille euros par mois et en dépenserait trois mille, le reste provenant de crédits finaref accumulés pour rembourser les crédits précédents, payer les intérêts, prendre les mille euros de plus par mois.)
Ce système impose d’emprunter toujours plus, et la dette augmente sans cesse, ainsi que le montant des intèrets à payer tous les ans.
Là je n’apprends rien à la ménagère de base, qui gère son budget en bonne Mère de famille, et qui sait que l’engrenage de l’emprunt est redoutable.
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