
L’intérêt de ce débat, à savoir la généralisation des connivences entre vedettes de l’info et monde politique relègue au rang d’épiphénomène les quelques relations de type conjugal entre les deux mondes.
Et on peut aisément admettre que tout soit affaire de conviction, de volonté d’indépendance pour les uns ou de soumission, de docilité pour d’autres ; l’arrivisme et l’ambition sont des motivations souvent bien plus déterminantes que des relations affectives. Ce n’est pas parce qu’on couche ensemble qu’on a les mêmes opinions, le nombre de divorces en témoigne ; par contre beaucoup renonceront volontiers à toute dignité et sans le moindre scrupule à des fins d’enrichissement personnel. On sait aujourd’hui que les exemples pullulent dans le microcosme politico-médiatique.
Je reconnais volontiers qu’Audrey Pulvar m’a fait évoluer samedi soir, car jusque là, j’avais tendance à voir d’un mauvais oeil ces couples de deux mondes que je jugeais suspects ; aujourd’hui, je me dis que seuls les arguments comptent et qu’il convient d’être prudents, de rester critiques, quant aux attitudes, écrits, prises de position des journalistes d’opinion.
Et enfin, ces plumitifs ont-ils encore une quelconque indépendance dans une presse quasi-intégralement à la dévotion du "président américain" en raison de la composition des différents conseils d’administration de jounaux et chaînes de TV ?
N’est-ce pas in fine à ce niveau que se situe la "collaboration" ?
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