je crois que les objet que fait fabriquer D. Hirst ressemblent furieusement l’art morbide victorien qui trônait dans les pièces des maisons bourgeoises anglaise, du temps de l’inoxydable reine.
si les thématiques ne changent pas sur le fond, la forme par contre emprunte des moyens spectaculaires et lourds qui donnent à des objets une apparences de moyens contemporains ambitionnant de concurencer les "ready-made".
Ces extravagances , Duchamps ne les aurait peut-être pas reniées, quoique l’artiste français, entré dans l’histoire de l’art par ses audaces, ne pensait pas , je crois faire des émules...pour lui il s’agissait de fabriquer des "one-shot stories" totalement contestatires sans avenir particulier.
C’était sans compter que Duchamps ferait des suiveurs opportunistes me semble-t-il.
Les commentaires que d’autres ont laissés ici, sont bien appropriés je trouve....
nous ne savons pas si Hirst est un artiste ou un business man très fort pour exploiter sa marque, sa côte, sa visibilité et le spectaculaire des manifestations qu’il propose.
l’art de faire du vent , disent certains, dans ce cas je tenterai de faire une analogie avec le monde de la finance ,lors de la crise des subprimes.
Ne pourrait -on pas dire ""sociologiquement "que "l’art" de Hirst n’est pas ce que l’artiste fabrique mais ce qu’il illustre....
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