Au dela du débat sur la légitimité de la libération de Cantat, qui, au gré des constructions intellectuelles, en font une victime ou un boureau, je me pose la question de la pénibilité de la peine d une icone francaise dans les prisons francaises. Ce qui rend la prison pénible, au dela de l absence de liberté et l ennui, c est surtout la nécessité de s adapter à un milieu carceral et au regard des autres prisonniers.
Un prisonnier lambda ayant tué sa femme à coups de poings aura toutes les chances de propoquer le mépris de sa nouvelle communauté et son séjour en sera d autant plus pénible. Cantat, parce qu il est une figure publique, n échappe t il pas à cette règle ? Son status public ne lui confère t il pas, même au regard de ses geoliers, un crédit de sympathie l exonérant de l effort d adaptation ?
Pour que la peine soit juste, il aurait fallu qu il la purge dans le pays où le crime a eu lieu, où il était un parfait inconnu. Le rapatrier en France constituait déjà un allégement de pénibilité, et donc de peine.
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