On est certes libre de faire des fautes d’orthographe, mais alors on n’assume pas le poste de Ministre de l’Instruction scolaire. On peut très bien avoir la langue qui fourche, et dire "bravitude" pour "bravoure",lors d’un banquet des Anciens Combattants. On peut se laisser piéger par un humoriste qui déclare au téléphone être le Premier Ministre d’un pays francophone,et se faire ridiculiser en se gonflant d’importance devant les copains. Pas devant les électeurs. On peut même se faire refaire le portrait et relooker, pour une émission de télé-réalité.Mais l’élection présidentielle, ce n’est pas Star Academy.