
"... nous allons voir comment la Bible impose aux femmes un statut de propriété et comment l’Église Catholique a, pendant des siècles, maintenu cette vision..."
Le mariage de la Bible est le mariage des peuples sémites, c’est le même que les Arabes, il est polygame, avec achat de la femme à son père, possibilité de répudiation, la femme a un statut civile de mineure comme un enfant, elle n’a pas de capacité juridique, elle n’a pas de patrimoine.
Le mariage catholique n’est ni le mariage sémitique, ni le mariage romain (avec adoption et concubines), c’est le mariage celte ou gaulois avec son régime dotal, c’est-à-dire monogame, indissoluble, avec consentement réciproque des époux, et capacité juridique de la femme qui peut être à la tête d’un énorme patrimoine immobilier reçu en héritage et l’administrer elle-même. Nombreux exemples du bas en haut de la société depuis la paysanne propriétaire ou marchande en son nom, jusqu’à Eléonore d’Aquitaine.
Depuis le haut Moyen-Âge, il y a des milliers de femmes restées célèbres dans le monde catholique comme Galla Placida, Dhuoda de Gascogne (+845), Marie de France, Héloïse, Clarmonde de Quiqueran, Tiphaine Raguenel, Christine de Pizan, Jeanne de Belleville (+1359), Marie de Romieu,... Helisenne de Crenne, Françoise-Marie Jacquelin (1621-1645), sans parler des saintes aussi nombreuses que les hommes, Sainte Geneviève, Sainte Jeanne d’Arc, Jeanne Mance, de la fée Morgane, de Dahut d’Ys, il n’y en a aucune dans les mondes juifs et musulmans.
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