Les conseilleurs.
Que faire d’un Hortefeux ou l’art
d’accommoder les restes d’une politique. Les exécuteurs de basses œuvres n’ont
jamais bonne presse, sont-ils de bon conseil ?
Conseiller du roi, on va encore
avoir droit à un durcissement de la répression régression en guise d’argument
électoral.
Et la fin justifiant les moyens,
les manœuvres souterraines pour atteindre une extrême droite qui dispose de
sondages confortables, pourraient se mettre en place.
On quitte d’autant plus
difficilement le pouvoir que l’on a servi la cause de son clan de nantis au
détriment de l’ensemble des Français.
Et si on prépare une retraite, en
cas d’échec, il restera des places fortes :
Ainsi, dès le 1er Juillet, le
président de Médéric cède sa place pour laisser seul aux commandes du
groupe, le président de Malakoff : un certain Guillaume
Sarkozy. Ce dernier est loin d’être un inconnu : au Medef de 2000
à 2006, il a aussi été le vice-président de la CNAM de 2004 à 2005.
Guillaume Sarkozy, comme son nom l’indique, est le frère de Nicolas.
Puisque j’évoque la fratrie Sarkozy, intéressons-nous maintenant au
troisième larron : François Sarkozy.Pédiatre de formation,
François a abandonné la pratique de la médecine pour se consacrer à l’industrie
pharmaceutique (principalement orientée vers la gériatrie) depuis 2001.
Ainsi, il siège au conseil de surveillance de Bio Alliance Pharma
et est devenu le président d’AEC Partners dont une des missions est le
conseil aux fonds d’investissement.
Que va devenir Hortefeux ?
Qui pourrait être inquiet à son
sujet ? Il est en de bonnes mains. Non ! Il ne fera jamais les
poubelles.
Les conseilleurs ne sont pas les
payeurs et les conseillers vont se payer…notre tête, une fois de plus,
puisqu’il n’y a plus d’indignation. A moins que le fascicule de Stéphane Hessel
réveille les consciences mais c’est loin d’être gagné.
Ça ne sent pas encore la
démocratie ces temps-ci, il y a de la nouvelle révolution à faire pour la
réhabiliter.