Magistrale travail de révisionnisme historique !
Que de quenelles glissées !
Tant d’inspiration ! (entre autre à la troisième minute des "paysans"). La dernière partie de cet épisode annonce d’ailleurs l’enclosure et les débuts de l’industrie capitaliste et de l’accaparement du monde, la chose se poursuivra en Irlande.
Si chaque peuple pouvait avoir la chance d’une telle oeuvre, capable de toucher une grande audience, la conscience s’éveillerait rapidement et avec le sourire au lèvre. Quel dévoilement, à chaque fois qu’un révisionnistes fait mouche ! Bien sur, partout, les religieux, les commercants, les pseudo-aristocraties grincent des dents lorsque les mensonges qui nous ont bien souvent avilis de générations en générations sont révélés. Le symptôme qu’ils éprouvent après cela est parfois de souiller leurs sous vêtements...
Les hommes politiques véreux, les religieux licencieux, les obsédés du pouvoir... Ne sont que des baudruches aux noms interchangeables ! Ils jouent le même rôle, c’est pour cela que cette série est bien plus intéressante que si on citait les noms actuels. Au regard de l’histoire, leur fatuité est mise à nue...
Le révisionnisme historique de Jones permet aussi de rétablir l’honneur de certains qui furent salis durant des siècles. Avec de l’humour, du courage, Jones enseigne l’histoire et il invite les plus humbles à devenir philosophe.
En France, on peut lire avec plaisir le livre de Jacques Heers, professeur à la Sorbonne : "Le Moyen Age ; Cette Imposture".
Extrait :
"Il faut avouer et admettre que "la création" historique ressortit d’un processus complexe, soumis à nombre d’aléas et d’influences. Elle s’affirme rarement libre mais au contraire marquée par le "climat" politique et social, par les curiosités et les préoccupations du temps, ou, parfois outrageusement volontariste au service d’une idéologie, d’une cause supportée avec l’enthousiasme des néophytes, ou encore, la "roublardise" des séducteurs professionnels de la pensée.
Cependant, n’insistons pas trop sur les mauvaises intentions des écrivains, "historiens", pamphlétaires intarissables ou romanciers, engagés depuis longtemps dans la lutte pour discréditer tout se qui dans le passé, ne cadrait pas avec leur idéal d’Etat centralisateur, tout se qui semblait étranger au "progrès" industriel, marchand, bourgeois. ces auteurs ont, en toute impunité, fait notre histoire officielle."