dimanche 1er février 2015 - par Frida

Retrouver Byzance

Publicité

Perchés sur le balcon de la basilique Saint-Marc, à Venise, quatre chevaux de bronze scrutent l’horizon de leurs yeux aveugles. Jadis, ces fiers destriers ornaient le fameux hippodrome de Constantinople. Mais en 1204, les Vénitiens, aidés de croisés venus de toute l’Europe, sont partis mettre à sac Byzance, la plus fabuleuse cité de l’univers, et ont rapporté ces statues monumentales dans leur trésor de guerre. Descendant de Luka Mottara, le chancelier du dernier empereur de Constantinople, Paltin Nottara tente de retrouver, dans l’Europe contemporaine, d’autres vestiges de la splendeur passée de Byzance. Le récit de son voyage est émaillé d’entretiens avec l’écrivain bosniaque Predrag Matvejevitch, l’historien turc Edham Eldem et le romancier Philippe Sollers. Il est en outre doublé d’extraits des mémoires de Luka Nottara. [Arte 2002]

 

 

Source ici

 



3 réactions


  • Romios Romios 1er février 2015 12:52

    Le grand-duc Loukas Notaras fut décapité sur ordre de Mehmet II car ce denier avait voulu faire de son fils un de ses mignons. 

    Loukas encouragea son fils à préfèrer la mort à cette indignité et demandât la grâce que son fils soit executé en premier afin que la vue de son père décapité ne lui fasse pas perdre son courage.

  • Romios Romios 1er février 2015 14:15

    Les différences entre l’occident et l’orient chrétien sont fondamentales pour comprendre ce qui se passe aujourd’hui, en particulier la séparation du pouvoir temporel et de l’autorité spirituelle, et pourquoi l’occident a perdu son âme et pas la Russie.



  • cathy30 cathy30 2 février 2015 01:14

    Venise était une banque mondiale. Elle pratiquait l’usure à merveille. Les croisés étaient sa police en Orient. Elle a beaucoup commercé avec les musulmans, elle leur fournissait des slaves.

    Comme toutes banques de spéculations, Venise a endetté tous les rois d’Europe et aussi d’Orient. 

Réagir