samedi 30 juin 2012 - par
Renaud - L’entarté (Bernard Henri Levy l’entarté)
L’Entarté est une chanson de Renaud, extraite de l’album Boucan d’enfer. Elle tourne en ridicule Bernard-Henri Lévy qui fut victime d’entartage (ou « attentat pâtissier ») à 6 reprises par Noël Godin (dit Le Gloupier). Renaud lui reproche entre autres sa surmédiatisation, sa prétention et son manque d’humour.
L’avocat de BHL a demandé à voir le texte de la chanson avant la sortie de l’album et ce dernier aurait dit « Je suis beau joueur, j’ai de l’humour, je laisse faire ».
Victime d’attentats pâtissiers
Ah ! Qu’est-ce qu’il nous a fait marrer
Le philosophe des beaux quartiers
La chemise blanche en décolleté
La suffisance est son métier
Mais #### c’qu’on a rigolé
Quand il a voulu s’révolter
Avec ses petits poings crispés
L’entarté
Dix fois, vingt fois fut humilié
Par de la simple crème fouettée
Et espère s’en relever
J’ai peur que ce soit mal barré
L’entarteur nous a bien vengé
De ce Jean-Paul Sartre dévalué
Qui vient nous pondre à la télé
Ses vieux discours bien éculés
L’entarté
L’idole de Saint-Germain-des-Près
Bien qu’il écrive avec ses pieds
A la prétention insensée
De nous dire ce qu’il faut penser
Au Flore, Aux Deux Magots, planté
Devant une coupé millésimée
Il refait le monde, persuadé
D’avoir un rôle à y jouer
L’entarté
Il s’est essayé au ciné
La France entière a rigolé
Lorsque les salles n’ont pas été
Au milieu du film désertées
En Bosnie il a bien tenté
D’jouer les héros, les Hemingway
Reporter de guerre embusqué
L’entartage, oui, pas les mortiers
L’entarté
La mère Beauvoir pour fiancée
C’aurait bien plu à l’entarté
Mais il semble qu’il se soit maqué
’Vec une petite bien mieux roulée
Poupée Barbie bien allumée
Mais non, j’ai pas dit déjantée
Malgré ses ch’veux peroxydés
L’est plus sympa que son Simplet
L’entarté
J’veux des entarteurs par milliers
J’vais moi-même apprendre le métier
Y’en a bientôt qui vont trinquer
C’est pas les cibles qui vont manquer
Oublions ce pauvre B.H.V.
L’a suffisamment dérouillé
Y’a d’autres pédants à s’occuper
Que c’pauvre garçon trop bien coiffé
Et surtout longue vie à Le Gloupier !