Les chanteurs francophones oubliés : Félix Leclerc
Un jour ma compagne me dit : « Quoi ? Tu ne connais pas Félix Leclerc ! ». Bah non. On ne peut pas tout connaitre... Puis elle me fit écouter...
... et bordel, comment ai-je pu passer à côté de lui si longtemps.
J’ai grandi avec Brassens. Entre autres. De là me vient le goût de ces hommes (et quelques femmes aussi) tout seuls avec une guitare. Six cordes, vingt six lettres. C’est peu, et pourtant, les possibilités sont infinies. Et plus on avance, et plus on découvre que l’on est loin d’avoir fait le tour...
Félix Leclerc, c’est un peu la quintessence de ça. L’homme tout seul à la guitare, c’est lui. Une voix grave et lente. Une identité taillée dans un arbre centenaire. De la terre plein les mains. Au fond de son cœur coule une rivière. Chacune de ses chansons semble vous appartenir. Non pas dans un délire très post-moderne de « cette chanson, c’est tout moi ». Mais vous faites corps avec elle. Ce genre de chansons qui vous font vous sentir chez vous.
Félix Leclerc, cet étranger, - un océan entre nous deux - c’est pourtant un bout de chez moi. Après tant d’années, cela fait du bien.
« L’hymne au printemps »
« Ton visage »
« Notre sentier », dans ce qui est probablement sa dernière apparition
Et je m’arrête là, car je pourrais vous en conseiller dix fois plus.