jeudi 13 février 2020 - par tchakpoum

Le cavalier mongol, de Hamid Sardar

"Avec un bon cheval, un chien et un bon fusil, je suis libre d’aller où je veux." Shukhert

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… et des bons skis fabriqués sur place.

Hamid Sardar pourrait être une réincarnation de l’écrivain reporter Joseph Kessel, cette fois-ci en Iranien d’origine, avec un doctorat de sanskrit décroché à Harvard, polyglotte (parlant notamment le Français), qui arpente les steppes asiatiques, la Toundra et la Taïga, avec une caméra pour raconter les tribus nomades pas encore éteintes.

Si le documentaire dépeint les splendeurs de la vallée de Darkhad, au Nord de la Mongolie, à la frontière de la Sibérie, c’est aussi la fabrique d’un film qui raconte l’histoire d’un cavalier mongol à la recherche de voleurs de chevaux. Car Shukhert est dompteur de chevaux sauvages : il les attrape, reste dessus jusqu’à ce qu’ils se calment. Ils sont alors dressés pour le cavalier. Ça semble plus rapide que de leur murmurer à l’oreille. Plutôt que la psychologie, le Mongol a appris à écouter l’instinct des animaux, les humeurs de la nature et sans doute les esprits.

 

Diffusé sur Arte le 8 février 2020




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