lundi 30 mars 2009 - par Serge A

L’Hadopi : le débat est vif sur France Inter


Des échanges vifs entre Pascal Nègre et Françoise Benhamou sur France Inter... le numérique change les comportements et les modes de financements et de paiement doivent changer... le monde évolue... et l’industrie du disque se doit de chercher un nouveau modèle.



12 réactions


  • lola (---.---.203.169) 30 mars 2009 18:36

    Le disque est mort : ils vont devoir faire du tout numérique avec une clef de lecture liée au lecteur s’ils veulent s’en sortir ... mais ils vont devoir être très fins s’ils ne veulent pas se faire remonter les bretelles par la Commission Européenne ...


  • walkmindz (---.---.228.13) 30 mars 2009 18:41

    Mascarade virtuelle et connerie bien réelle

    Le mot création est l’une de ces prétentions consanguines qui n’a de sens que dans les livres.La création traduit et matérialise le besoin enfantin d’existence dans le regard de l’autre qui obsède les gens sains. Car les fous, eux, ont la modestie et l’honnêteté de ne pas faire état ni commerce de leur soi-disant découvertes ex-nihilo.

    Internet n’est qu’une technique de langage sophistiquée de plus qui, en promulguant la liberté extrême, a permis de définir les limites des utilisateurs et d’institutionnaliser l’autocensure comme outil démocratique.La dictature de l’instantanéité voudrait nous faire croire que nous sommes en pleine révolution, mais tout au plus il s’agit d’une vulgaire révision mécanique des 4,7 milliards d’années.

    Les insultes ou jeux de l’esprit sont, quant à eux, gratuits lors de leur formulation confidentielle et payants a posteriori, via la diffusion de masse.Puisque la civilisation est l’objet de maîtrise sociale le plus high-tech, les lois qu’elle engendre ne tolèrent pas ce qui sort de son cadre mais elles pardonnent parfois pour le bon fonctionnement du système de refroidissement culturel.

    La suite ici : http://souklaye.wordpress.com/2009/03/13/creation-internet-et-insultes-gratuites/


  • (---.---.188.139) 30 mars 2009 19:06

    Nègre ne veut pas comprendre que personne n’en a jamais eu rien à foutre des disques, les gens achetaient de la musique. Le support est mort car obsolète. L’argument du producteur qui accompagne l’artiste en studio est lui aussi caduque, un simple PC remplace le studio d’enregistrement. L’argument du "c’est les grosses ventes qui financent les petites" est mensonger combien d’artistes comme Alain Chamfort ont été virés pour manque de rendement ? Pascal Nègre ne nous dit pas que tout les contrats d’édition sont des cessions de droit d’auteurs au profit des éditeur contre un pourcentage parfois payé sous forme d’avances il est vrai. Mozart Beethoven Schubert n’ont jamais touché le moindre droit d’auteur, mais sans doute que Carla elle le mérite.


  • mzro (---.---.50.213) 30 mars 2009 21:05

    Un objet physique, meme fabriqué en série, coutera toujours de l’argent (matiere premiere, main d’oeuvre, énergie...) En ce qui concerne les oeuvres audiovisuelles, elles sont duplicables à l’infini.Concernant la musique, "Maison de disque" est un terme qui appartient au passé. Est ce que ces oeuvres immaterielles doivent etres rémunéréés indéfiniment ? N’y a t-il pas des gens qui travaillent dur souvent, ailleurs que dans ces milieux, et a qui beaucoup de bonne musique gratuite,tout genres confondus, connue, d’artistes connus et qui ne sont pas à la rue, facilement téléchargeable ne ferait pas de mal ? On paye l’éléctricité, la connection internet, et souvent l’ordi qui sert entre autre à cela, non ?


  • tol (---.---.145.40) 30 mars 2009 21:07

    Pour M. Nègre, une tournée n’est possible que si un album est sorti.

    C’est faux, largement !!

    Bien au contraire, perso je rémunère les artistes qui se bougent en tournée (bien sûr à des prix acceptables : 150€, Johnny ^^, ses fans sont soit riches soit bêtes) en allant les voir !


  • DIVA DIVA 31 mars 2009 02:09

    Negre est manifestement complètement dépassé !

    Il enrage notamment parce qu’il perd beaucoup de roubles depuis Internet ! Mais c’est comme ça !

    Après tout, le vrai fan d’un artiste achètera volontiers son album, le reste c’est de la découverte, et de la découverte d’autant plus agréable qu’elle est gratuite !

    Ce qui évite désormais aux consommateurs de musique d’acheter n’importe quoi ! Ce qu’ils ont fait très longtemps néanmoins !

    Pour le support, son absence n’est plus vraiment grave dans la mesure où désormais, les morceaux sont principalement exploités sur nos PC ou sur Ipod.

    Je regrette peut être un peu le malin plaisir que se donnaient certains artistes à nous confectionner des pochettes d’albums vraiment remarquables ! Mais la réduction de ces pochettes du format des 33tours à celui des CD, leur avait déjà fait perdre de leur superbe !

    Pendant de très nombreuses années, j’étais abonné à la médiathèque de ma ville, et je dupliquais moyennement le prix de mon abonnement annuel, tous les cd du catalogue des artistes, qui en échange, percevaient, me semble t-il, une rémunération tarifaire. Tout le monde y trouvait son compte a priori.

    Evidemment avec Internet et surtout le haut débit, terminée les médiathèques, en tous les cas au niveau de la musique et des films.

    Hadopi ? Impensable, inapplicable, irréaliste !

    Tout possesseur d’un PC ou d’un Mac a au moins un mp3 acquis illégalement sur son ordi, donc quiconque n’a jamais péché ...

    La licence globale ? Peut être, mais elle devra être obligatoire, car nous sommes tous aujourd’hui habitués à la gratuité du numérique.

    Que Negre cède sa place à un jeune plus en phase avec l’acte créatif, moins soucieux de son compte en banque !


    • Dewey (---.---.36.62) 14 avril 2009 23:26

      "Pendant de très nombreuses années, j’étais abonné à la médiathèque de ma ville, et je dupliquais moyennement le prix de mon abonnement annuel, tous les cd du catalogue des artistes, qui en échange, percevaient, me semble t-il, une rémunération tarifaire. Tout le monde y trouvait son compte a priori."

      Perdu : le prêt des cd n’est pas réglementé comme l’est celui des livres et des dvd. D’autre part, le fait d’emprunter un disque ne donne en aucun cas le droit de le copier.


  • X4v13r (---.---.62.58) 31 mars 2009 07:48

    J’ai 44 ans, et figurez-vous que je me rapelle très bien que le piratage existait AVANT internet... en fait, dans ma jeunesse, on achetait des cassettes (des bandes magnetiques) sur lesquelles on copiait et s’échangeait des disques vinyls. La plupart des chaines stéréo de l’époque comportaient un lecteur de disque ET un lecteur/enregistreur de cassettes, ce qui permettait d’avoir une très bonne qualité de reproduction.

    Or, il n’y avait pas une loi hadopi ou autre pour interdire ces copies, cela aurait été impossible à mettre en oeuvre.

    La solution était une taxe (minime) sur l’achat de ces cassettes, le résultat de cette taxe étant distribuée entre les artistes par la Sacem.

    Pourquoi ne pas reprendre le même modèle : une taxe (minime) sur les supports numériques (DD, clefs USB) ou sur les abonnements internet, pour rémunérer les artistes ?

    Bien sur, cela serait injuste pour ceux qui utilisent ces supports à d’autres fins, de la même façon que la taxe sur les cassettes était injuste pour ceux qui ne s’en servaient pas pour copier de la musique, mais c’était, et c’est peut-être toujours, la moins pire des solutions...


    • Deneb (---.---.180.73) 31 mars 2009 07:58

      X4v13r : la taxe sur les supports vierges, ça existe déjà. Mais ça ne leur suffit pas, ils sont bien trop gourmands. Il sont prets à tout pour maintenir en vie une bureaucratie qui parasitait les artistes avant, et qui aujourd’hui n’a plus de raison d’être.


  • Deneb (---.---.180.73) 31 mars 2009 07:54

    Comparer l’usure d’un automobile à celle d’une œuvre culturelle, c’est abérant. Pascal Negre essaie de nous prendre pour des idiots. Toute l’argumentation fallacieuse des défenseurs de culture payante repose sur une comparaison entre l’immatériel et le matériel, alors que ce n’est pas comparable - en effet, ça obéit à d’autres régles qui sont le contraire de l’economie classique.

    Il parle du "gratuit", il est à coté de la plaque. Aujourd’hui on connait la différence entre gratuit et libre, on ne nous la fait plus.

    Il défend l’ancien système, produisant essentiellement de la médiocrité, qu’il fait diffuser massivement pour nous laver le cerveau. Son but, c’est de nous faire croire que la Starac, c’est du grand art. Il y est arrivé assez bien jusqu’à maintenant. Il feint de s’étonner que ça ne marche plus. Le jour où l’on reconnaitra le "Crime contre la culture", il sera le premier accusé.


  • greg (---.---.116.150) 31 mars 2009 10:33

    Deux informations à opposer à Pascal Nègre :

    la plupart des jeunes qui travaillaient à Universal Music dont semble se soucier Pascal Négre étaient pour la plupart enployés en tant que stagiaire (plus de 50% en 2001 quand j’y était).

    De plus les bénéfices d’Universal pour 2008 sont de 686 millions d’euros, en hausse en plus de plus de 11% par rapport à 2007. Ou est passé l’argent ? Au jeunes artistes ou aux actionnaires ?

    C’est la crise ... hahahaha !

    Ca me fait vomir


  • www.secp.cn (---.---.35.154) 14 juillet 2009 07:32

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