mardi 20 janvier 2015 - par maQiavel

Francis Cousin et la comple ?mentarite ? primordiale

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Premier extrait du documentaire "Le Sang du Père", Francis Cousin nous parle de la complémentarité primordiale entre l’homme et la femme.

 

 

Sylvain Durain

 



19 réactions


    • Heimskringla Heimskringla 20 janvier 2015 12:27

      L’ironie c’est un génie Européen.


    • lemi lemi 20 janvier 2015 14:05

      L’ironie n’est pas un génie européen, mais visiblement la guignolade oui.
      On peut très bien interpréter ce qu’il dit comme une confirmation de la construction sociale du genre.
      Dans un contexte où les femmes enfantent pendant 30 ans de leur vie et où il est nécessaire pour manger d’avoir des activités violentes, il est normal que ce soit les hommes ni trop jeunes, ni trop vieux qui accomplissent ces actions violentes.
      Mais cette complémentarité (certains hommes / certaines femmes) n’est qu’un cas particulier d’une complémentarité individuelle plus générale (sauf chez les essentialisants et les naturalisants, apparemment) qui prend en compte toutes les capacités des uns et des autres, leurs connaissances, leur forces, leur habileté ...
      Le fait qu’une chose soit statistiquement dominante, n’implique pas d’en faire une norme et d’obliger tous et toutes à singer en permanence des comportements et à adopter des activités stéréotypés.
      Choisir une activité, un comportement, un accoutrement stéréotypé est un choix honorable, mais personnel.
      Pourquoi un informaticien, ou un dessinateur de BD, ou un professeur devrait adapter son comportement à son sexe, plus qu’à sa taille, son poids, ses goûts ... ???

      A seulement combattre des moulins à vents, on s’éloigne de la réalité.


    • lemi lemi 20 janvier 2015 14:13

      Et la complémentarité entre les gens qui ont le vertige et ceux qui n’ont pas le vertige, faut-il la naturaliser et faire 4 sortes d’humains, ou bien obligé ceux qui n’ont pas le vertige à faire des travaux barbants sur terre, alors qu’ils sont si heureux à grimper sur les gratte ciels ?
      Réfléchissez 2 secondes !

      Chacun est libre de faire en fonction de ses capacités, et d’estimer les capacités des autres. Je ne monterais pas personnellement dans un bus conduit par quelqu’un qui n’a pas le vertige, et je préfèrerais même que le chauffeur soit aveugle pourvu qu’il ait le vertige.
      Je parle pour des routes de plaine évidemment.


  • maQiavel maQiavel 20 janvier 2015 14:56

    Salut lemi (tu es requete / funambule n’est ce pas ? smiley )

    Concernant la construction sociale du genre : oui c’est une évidence qu’il existe une construction sociale, seul des idiots pourraient remettre ce fait en question.

    C’est d’ailleurs cette construction sociale qu’étudient les études de genre, qui consistent en l’étude de l’aspect social de l’identité sexué (par exemple des causes qui emmènent les femmes à choisir préférentiellement des groupes de métier plutôt que d’autres).

    Donc sur l’existence d’une construction sociale du genre, on sera je crois tous d’accord (je n’ai encore jamais vu une personne en faire le déni).

    L’idéologie du genre, c’est encore autre chose , c’est l’instrumentalisation idéologique des études de genre par des réseaux féministes, gays etc. :il n’existe pas de différences naturelles innées entre les sexes si ce n’est le caractère sexuel apparent. Selon cette idéologie absurde, les différences hommes femmes seraient uniquement biologiques, et si des différences sociales existent, elles ne seraient liées qu’à un système social culturellement machiste.

    D’où le postulat suivant : si on tolère que les petits garçons se comportent différemment des petites filles, on perpétue l’oppression des femmes.

    Ensuite pour les homosexuels ou les transgenres, l’idéologie du genre postule : pour que ces catégories trouvent leur place, il faut détruire la structure psychique de toutes les autres personnes qui trouvaient leur place en tant qu’homme et femme hétérosexuel.

    C’est une forme de constructivisme radical : notre identité est essentiellement culturelle et peut être remodelée. Nous pouvons choisir l’identité que nous voulons. La part du biologique dans ce que nous sommes doit être réduite au maximum.

    Construction sociale des genres ? Oui bien entendu. Mais les comportements de genre ne sont pas que cela, c’est le produit de disposition biologique qui est ensuite influencé par la culture.

    Le principe de complémentarité homme femme s’il est culturel est avant tout naturel et biologique, et c’est cette complémentarité qui donne la vie.


    • maQiavel maQiavel 20 janvier 2015 15:18

      -Mais cette complémentarité (certains hommes / certaines femmes) n’est qu’un cas particulier d’une complémentarité individuelle plus générale (sauf chez les essentialisants et les naturalisants, apparemment) qui prend en compte toutes les capacités des uns et des autres, leurs connaissances, leur forces, leur habileté ...

      ------> Je ne suis pas d’ accord. Il n’y a pas de complémentarité naturelle entre ceux qui ont le vertige et ceux qui n’ont pas le vertige, pour reprendre ton exemple.

      Déjà comment savoir qui a le vertige et qui ne l’a pas, si ce n’est dans un contexte social qui rend cette différence pertinente : un contexte sociale dans lequel on doit grimper Il n’ya rien d’universel derrière cela, c’est trop contextuel.

      La complémentarité homme femme est, elle, universelle, on la retrouve dans tous les contextes sociaux sans exception, tout simplement parce qu’elle se fonde sur une complémentarité biologique, psychique (et oui, nous avons des systèmes reproducteurs différents, il s’en suit naturellement des différences sur le cerveau et la construction psychique, c’est hormonal).

       

      -Le fait qu’une chose soit statistiquement dominante, n’implique pas d’en faire une norme et d’obliger tous et toutes à singer en permanence des comportements et à adopter des activités stéréotypés.

      ------>Personnellement je suis radicalement contre le fait d’imposer une activité selon le genre auquel on appartient. Il faut que les individus soient libres de choisir.

      Mais tu sais quoi ? Dans les sociétés plus libre, càd dans lesquelles hommes et femmes peuvent sans contrainte sociale choisir plus librement leurs activités professionnelles, les différentiations sexuelles professionnelles sont les plus grandes. Pourquoi ? Parce qu’ils ont l’opportunité de cultiver leurs centres d’intérêts particuliers.

      C’est ce qui explique que les politiques pro-égalités en Norvège par exemple n’ont fait qu’amplifier cette différentiation sexuelle, tandis qu’en Inde ou ce genre de politique n’existe pas (et surtout ou les conditions sociales font qu’une femme a plus de chance de s’en sortir financièrement en choisissant des métiers plutôt masculin), la différentiation sexuelle professionnelle est faible.

      Camilla Schreiner du Centre de Recherche norvégien qui a fait une enquête dans 20 pays sur l’égalité hommes / femmes. Sa conclusion est la suivante : "Plus un pays est moderne et moins il y a de filles dans les filières scientifiques."

       

      -Choisir une activité, un comportement, un accoutrement stéréotypé est un choix honorable, mais personnel. Pourquoi un informaticien, ou un dessinateur de BD, ou un professeur devrait adapter son comportement à son sexe, plus qu’à sa taille, son poids, ses goûts ... ???

      ------>La question ne se pose plus à partir du moment où l’on comprend que le gout est aussi une question de genre.


    • lemi lemi 21 janvier 2015 13:56

      Je ne me pose pas la question à moi-même.

      (valable pour toutes les questions)


    • lemi lemi 21 janvier 2015 14:21

      chacun s’adresse à ses épouvantails ... reste à savoir lesquels sont chimériques et lesquels ne le sont pas


  • cassia cassia 20 janvier 2015 15:28

    "Le principe de complémentarité homme femme s’il est culturel est avant tout naturel et biologique, et c’est cette complémentarité qui donne la vie.


    Je ne comprends pas qu’il faille revenir sur des choses aussi simples, qui tombent sous le sens !
    Et tout ça au nom de l’égalité. C’est pourquoi je pense que la devise Liberté Egalité Fraternité est l’offensive la plus pernicieuse contre le genre humain.


    Je peux affirmer par exemple, sans prendre le risque que l’on me contredise, que les hommes ne peuvent pas et ne savent pas s’occuper des bébés (à temps plein !) sans que cela ne leur demande des efforts surhumains. C’est comme ça, ils ne sont pas génétiquement programmés pour cela.
    A moins que certains considèrent cette affirmation comme une provocation et n’essayent de m’en démontrer le contraire par des exemples saugrenus ou des cas particuliers.

    • lemi lemi 21 janvier 2015 14:26

      Non, le dessein intelligent n’est pas une provocation, c’est une croyance.

      exemple saugrenu


  • un primate un primate 20 janvier 2015 15:46
    J’ai lu hier un article de Virginie Despentes sur les événements de la semaine dernière qui me fait penser aux questions que tu soulèves dans ce sujet, Maq.
    Elle conclut par : "Quand et comment en finit-on avec votre merde de masculinité ?"

    http://www.lesinrocks.com/2015/01/17/actualite/virginie-despentes-les-hommes-nous-rappellent-qui-commande-et-comment-11547225/

    • maQiavel maQiavel 20 janvier 2015 16:02

      Salut camarade primate.

      Ces féministes qui s’attaquent « aux hommes » sont aussi connes que les masculinistes qui s’attaquent « aux femmes ».

      Les deux moitiés, féminine et masculine, sont complémentaires, il y’a quelque chose de satanique (j’ose) dans le fait de chercher à les opposer.

      Ceci dit, il existe vraiment des sociétés patriarcales et je pense que les sociétés matriarcales ( ou plutôt matricienne ) sont meilleures , c’est mon point de vue très discutable , mais je suis de plus en plus matricien


    • lemi lemi 21 janvier 2015 14:07

      Despentes :
      [...] j’ai vu aussi un journaliste demander à une musulmane de se dissocier officiellement des meurtres.
      [...]
      On a tous nos obsessions. Celle de ce journaliste, c’est profiter du massacre pour retaper sur les Arabes. La mienne, c’est la masculinité. [...]
      Je crois que ce journaliste aurait dû déclarer en préambule qu’il se dissociait formellement de la masculinité traditionnelle.


    • lemi lemi 21 janvier 2015 14:18

      Ce texte de Despentes a le mérite de questionner la demande qui est faite aux musulmans de se dissocier des meurtres de musulmans, en évoquant (c’est là que ça se complique pour la plupart des primates) une autre dichotomie obsessionnelle qui occasionnellement peut être la nôtre.
      Cela devrait être l’introduction d’un texte plus intéressant, mais ça fait pshiiiit.
      Difficile de combiner la sincérité et la retombée sur ses pattes.
      Selon mes statistiques personnelles qui n’ont aucune valeur sociologique, les femmes goys ne cherchent pas à retomber sur leur pattes.


  • Masque de mort Death note 20 janvier 2015 16:23

    Notre dimension physique nous amène à vivre l’expérience de la dualité sous des formes multiples : le jour et la nuit, l’ombre et la lumière, le bien et le mal, le masculin et le féminin…

    Cette ambivalence peut heurter un esprit logique, pour qui les contraires sont séparés.

    Reconnaître la magnificence du féminin et du masculin présent en chacun, homme ou femme, tel est la voie empruntée par l’initié. C’est retrouver le lien à l’origine, la connexion à l’invisible, au mystère et à la transcendance qui nous permet de voyager à l’infini et de nous expanser. C’est réinvestir le corps et entrer dans sa puissance d’incarnation, le lieu où tout se passe, tout en gardant le lien lumineux à notre source.

    Depuis des millénaires, les guerres et incompréhensions entre les sexes se déchaient, alors que la souffrance des hommes comme des femmes grandit. Ces deux moitiés du monde que sont les femmes et les hommes, vivent le plus souvent dans le déni et la non reconnaissance l’un de l’autre, en exil de leur propre être, dans la confrontation, dans la guerre parfois. La souffrance est en chaque camp, individuel et collectif.

    Il est urgent de revenir aux principes, aux lois universelles que nous portons en nous, qui éclairent autrement ce qui est encore trop souvent douleur de séparation et d’opposition. Il s’ensuivra un moment de noces entre la "femme et l’homme intérieur." Le voyage vibratoire se terminera dans le cœur du cœur, espace de conscience de l’esprit pur où le masculin et le féminin n’ont jamais eu cours.

    Masculin et féminin, la voie du cœur, la voie de l’unité. Sur ce terrain d’unité, le cœur et l’amour sont au centre de cette alchimie, mais aussi la connaissance des principes du féminin et du masculin qui sont en chaque humain et ont à réapprendre à danser ensemble dans de nouvelles façons d’aimer.


  • Éric Guéguen Éric Guéguen 20 janvier 2015 16:24

    Bonjour Mach’.

    Un truc pour vous (hors sujet). Je viens de l’écouter, c’est intéressant :

    http://www.franceculture.fr/emission-les-nouveaux-chemins-de-la-connaissance-bac-philo-2015-1ere-session-14-explication-de-texte


  • lemi lemi 21 janvier 2015 13:47

    Francis Cousin est à la marchandise ce que Jean Robin est au marxisme


  • lemi lemi 21 janvier 2015 14:09

    Francis Cousin est au cosmique ce que Jean Robin est au comique


  • lemi lemi 21 janvier 2015 14:11

    non ! :
    Francis Cousin
    est à Jean Robin ce que le comique est au cosmique

    (et je ne me trompe pas de sens entre comique et cosmique, ce qui est très important, d’ailleurs "sens" n’est pas un palindrome )


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