mardi 10 février 2015 - par Frida

Emil Cioran

Emil Cioran - documentaire "Un siècle d’écrivains"

 

 

Source ici

 

 

 

Biographie et informations

Nationalité : Roumanie
Né(e) à : R ??inari , le 08/04/1911

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Mort(e) à : Paris , le 20/06/1995

Biographie :

Emil Cioran (Emile Michel Cioran) est un philosophe et écrivain roumain, d’expression roumaine initialement, puis française à partir de 1949 ;



Bien qu’ayant vécu la majeure partie de sa vie en France, il n’a jamais demandé la nationalité française. Il a parfois signé sous le nom de « E. M. Cioran ».

Il fait des études de philosophie à l’Université de Bucarest dès l’âge de 17 ans. Ses premiers travaux concernent Kant, Schopenhauer et, particulièrement, Nietzsche. Il obtient sa licence en 1932, après avoir terminé une thèse sur Bergson, dont Cioran rejette plus tard la philosophie, qu’il juge n’avoir pas compris la tragédie de la vie. En 1933, il va à l’Université de Berlin.

À 22 ans, il publie Sur les cimes du désespoir, son premier ouvrage, avec lequel il inscrit, malgré son jeune âge, son nom au panthéon des grands écrivains roumains. Après deux années de formation à Berlin, il rentre en Roumanie, où il devient professeur de philosophie au lycée Andrei ?aguna de Bra ?ov pendant l’année scolaire 1936-1937. Dans son pays d’origine, Cioran côtoya brièvement, en compagnie de Mircea Eliade, des membres du mouvement fasciste et antisémite de la Garde de fer. En 1936 Cioran publie La Transfiguration de la Roumanie (Schimbarea la fa ?? a României) où il développe une pensée passablement xénophobe et antisémite. Bien plus tard, Cioran biffe les passages les plus antisémites pour l’édition française.

En 1937, son troisième ouvrage, Des larmes et des saints, fait scandale dans son pays. Cioran s’installe alors à Paris pendant l’occupation, grâce à une bourse, afin d’y terminer sa thèse sur le philosophe Bergson. Il abandonne alors toute idéologie pour se consacrer à l’écriture. Les communistes qui ont pris le pouvoir en Roumanie après la Seconde Guerre mondiale ayant interdit ses livres, il reste à Paris jusqu’à la fin de son existence, vivant assez pauvrement, rédigeant dorénavant ses ouvrages en français, tout en traduisant par ailleurs les poèmes de Stéphane Mallarmé en roumain.

 

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