Disparition de Jean-Paul Belmondo : Itinéraire d’un éternel enfant qui nous a gâtés !
Triste nouvelle : Le Magnifique vient de tirer sa révérence comme lassé par cette époque qui n'est décidément plus la sienne. Notre Bebel national vient de nous quitter à l'âge de 88 ans.
Celui qui incarnait à l'écran le héros français dans la plus pure tradition d'un D'artagnan ou d'un Cyrano s'en est allé rejoindre ses pairs, Jean Gabin, Lino Ventura et tous ces géants partis bien trop tôt et nul doute que ces derniers accueilleront leur talentueux cadet à bras ouverts dans l'autre monde dont on imagine aisément qu'il sera moins médiocre que ce morne présent terrestre.
Tout un symbole. Malgré la pluie d'hommages (justifiés) que ne manqueront pas de clamer toutes les belles âmes qui nous gouvernent envers l'acteur, n'oublions pas que Belmondo représentait pourtant au-travers de ses personnages l'exact opposé des valeurs véhiculées aujourd'hui par lesdites belles âmes : le courage, la virilité, la joie de vivre alliée avec cette touche d'espièglerie à la française, qualités que l'on pourrait résumer en une seule et qui fait si cruellement défaut aujourd'hui parmi notre frileuse société : le panache !
Voici pour mémoire un des plus fameux coups de gueule "patriote" de Belmondo en 1995 contre les distributeurs français faisant si peu de cas des films français, déjà à cette époque, leur préférant le cinéma américain...
Voici une des scènes du Professionnel où l'on se dit que la "méthode Bebel", franche et virile, est peut-être plus efficace que les discours des néoféministes contre les violences faites aux femmes
Le Professionnel toujours avec ce duel d'anthologie entre Belmondo et Robert Hossein
Scène culte de Borsalino entre Belmondo et Delon
Le Voleur, film dans lequel Belmondo incarne un personnage aux méthodes proches d'un célèbre gentleman cambrioleur sur une musique de Jacques Dutronc
Enfin quelques extraits des répliques cultes de Belmondo à l'écran