lundi 13 juillet 2015 - par Miona

Croyance et raison : « Le pari de Pascal » vs « Une bonne vie » de Marc Aurèle

Croire en dieu, ou ne pas croire... : le célèbre « pari de Pascal » décortiqué et confronté au « pari » de Marc Aurèle (« Vivez une bonne vie »)
 

 

Le Coup de Phil’ #18 - Le Pari de Pascal 
 

 

-> Deux citations exposant les paris de Pascal et de Marc Aurèle (source : Quelques réponses... au pari de Pascal) : 

 

"Examinons donc ce point, et disons Dieu est, ou il est pas... Que gagerez-vous ?... Il faut parier cela n’est pas volontaire, vous êtes embarqué... Pesons le gain et la perte en prenant croix, que Dieu est.
[…]
Vous avez deux choses à perdre : le vrai et le bien, et deux choses à engager : votre raison et votre volonté, votre connaissance et votre béatitude ; et votre nature a deux choses à fuir : l’erreur et la misère. Votre raison n’est pas plus blessée, en choisissant l’un que l’autre, puisqu’il faut nécessairement choisir. Voilà un point vidé. Mais votre béatitude ? Pesons le gain et la perte, en prenant croix que Dieu est. Estimons ces deux cas : si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu’il est, sans hésiter."
(Blaise Pascal / 1623-1662 / Pensées / 1670)
 
Marc Aurèle (121-180) : 
"Vivez une bonne vie. S’il y a des dieux et qu’ils sont justes, alors ils ne se soucieront pas de savoir à quel point vous avez été dévots, mais ils vous jugeront sur la base des vertus par lesquelles vous avez vécu.
S’il y a des dieux mais qu’ils sont injustes, alors vous ne devriez pas les vénérer.
S’il n’y a pas de dieux, alors vous ne serez pas là, mais vous aurez vécu une vie noble qui continuera d’exister dans la mémoire de ceux que vous avez aimés. Je n’ai pas peur."
 
 
 
-> Divers liens à propos de Blaise Pascal et de Marc Aurèle :
 
 
Wikipédia : Blaise Pascal, né le 19 juin 1623 à Clairmont (aujourd’hui Clermont-Ferrand) en Auvergne, mort le 19 août 1662 à Paris - mathématicien, physicien, inventeur, philosophe, moraliste et théologien français.
 
 
Wikipédia : Marc Aurèle (26 avril 121 à Rome – 17 mars 180, probablement à Vindobona) - empereur romain, ainsi qu’un philosophe stoïcien qui dirige l’Empire romain à son apogée. Il accède au pouvoir le 8 mars 161 et règne jusqu’à sa mort qui correspond à la fin de la Pax Romana.
 
 
 
 
 
 
 
Youtube ( Résonance(s) ) : Blaise Pascal : Le "moi" 
 
 
Youtube ( Résonance(s) ) : Blaise Pascal : Les Pensées 
 
 
 
-> Deux vidéos sur la vie de Blaise Pascal :
 
 
Blaise Pascal (1623-1662) par Henri Guillemin 
 
 
 
Blaise Pascal
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Du génie scientifique qui s’est révélé très tôt par son Traité des sons qu’il a écrit à l’âge de douze ans et la première machine à calculer qu’il a inventé à dix-neuf, à la nuit de « feu », où il a la vision de l’ordre et des plans divins de la chute à la rédemption, qui était-il vraiment ? Pour les chrétiens, Blaise Pascal est à la fois l’homme du « pari » et également celui de la querelle de Port-Royal. Dès lors quels liens Pascal avait-il avec l’Église ? Que combattait-il ? Quelles actualités ont aujourd’hui ces querelles ? Quid aujourd’hui de cette « grâce divine », seule en mesure selon Pascal de convertir les coeurs et de les ramener à la foi pure des premiers chrétiens ? Pour y répondre, Laurence Devillairs, philosophe et directeur littéraire aux éditions du Seuil et Gérard Ferreyrolles, professeur de littérature à la Sorbonne.
Emission du 17/06/2012 (KTOTV)
 
 
 
-> Deux vidéos sur la vie de Marc Aurèle :
 
 
L’empereur Marc Aurèle | 2000 ans d’histoire | France Inter 
 
 
 
L’empereur Marc Aurèle | Au cœur de l’histoire | Europe 1
 

 

Wikipédia (Marc Aurèle) : « À travers les douze livres qui composent les Pensées, plusieurs thèmes, souvent sous forme de maximes récurrentes. On a ainsi :

  • Toutes les choses participent d’un Tout (qu’il nomme parfois L’Un, Dieu, Nature, Substance, Loi, Raison). Nous, les hommes, sommes des parties de ce Tout.
  • Nous devons vivre selon la Nature, c’est-à-dire en suivant la Loi de la Nature et celle-ci procède de la Providence, donc tout ce qui arrive est nécessaire et utile au monde universel, dont tu fais partie (Livre II).
  • Cela veut dire aussi vivre en conformité avec la Nature de l’homme qui est raisonnable et sociable. Il faut tendre vers ce qui est utile et bien approprié à la communauté (Livre VII)
  • La mort fait partie de la Nature, car tout change, tout se transforme, tout, depuis l’éternité, semblablement se produit et se reproduira sous d’autres formes semblables à l’infini (Livre IX).
  • Ce qui importe c’est le présent, ce n’est ni le futur, ni le passé qui te sont à charge, mais toujours le présent »

 

 

-> Deux vidéos sur le stoïcisme :

 

Youtube (Hopliteia) : Épictète, Marc-Aurèle et le Stoicisme
 

 
 
Les Nouveaux chemins de la connaissance, présenté par Raphaël Enthoven, invité Thomas Bénatouïl, maître de conférences à l’Université de Nancy 2. Épictète, Marc-Aurèle et le Stoïcisme.
 
"Ne cherche pas à ce qui arrive, arrive comme tu le veux, mais veuille ce qui arrive comme il arrive, et tu seras heureux" Epictète - Manuel § 8
 
 
 
 
Youtube (Hopliteia) : Le stoïcisme avec Elsa Godart 
 

 
"Une connaissance de soi, d’un point de vue éthique"
"La nature a une place fondamentale" (une "analogie" entre notre nature et la nature qui nous environne)
 
 
Elsa Godart, philosophe, psychanalyste, elle dirige un master d’éthique à l’hôpital de Ville-Evard.
Auteur d’une dizaine d’ouvrages, dont le dernier « Ce qui dépend de moi : petites leçons de sagesse » est sorti chez Albin Michel en avril 2011.
 
MUSIQUE :
- La gnossienne n°1 de Satie
- Concerto, études-tableaux/ opus 33 en ut mineur de Rachmaninov
- "Paradisi Gloria" Stabat Mater de Françis Poulenc, Ltg /cond : Marcello Viotti. ed.Günter Hänssler.
 
LECTURE :
- Epictéte, "Manuel", Garlier-Flammarion
- Marc Auréle, "Pensées pour moi même", Livre X
- Philosophes Taoistes (Tome II) "Du commencement du réel", La Pléiade, Gallimard.
 
 


60 réactions


  • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 13 juillet 2015 19:09

    Le fameux pari de Pascal est d’une telle connerie (avec plusieurs étages de connerie) que venant d’un homme aussi intelligent par ailleurs, on est obligé d’imaginer un assez profond désordre psychiatrique qui l’aurait fait délirer sur certaines thématiques. 


    • ninjafrog ninjafrog 13 juillet 2015 21:23

      @Qaspard Delanuit

      merci de préciser le raisonnement qui aboutit à ce constat.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 13 juillet 2015 23:34

      @ninjafrog

      Il faudrait déjà que la proposition de Pascal soit raisonnable, or elle est absurde et insensée à tous les niveaux. Il s’agit manifestement d’une blague de sa part... ou bien il était complètement fou dans sa tête.   smiley

      - on ne peut pas se "forcer" à croire qu’une chose est vraie si on pense sincèrement qu’elle est fausse. 

      - la foi, si elle a un sens, n’est pas un moyen d’obtenir un avantage d’après un calcul. 

      - croire ne suffit peut-être pas pour gagner son paradis éternel

      - le paradis n’est peut-être pas éternel mais proportionnel aux bonnes actions (moi je dis ça, je dis rien hein...)

      - il n’y a peut-être pas de paradis

      - il n’y a peut-être pas de vie après la mort

      - il n’y a peut-être aucun moyen pour la conscience de cesser d’être

      - ne pas croire n’exclut pas forcément du "paradis"

      - Le paradis est peut-être interdit à ceux qui font des paris, surtout des paris débiles et impies.

      - Et enfin la meilleur hypothèse 


    • Miona Miona 14 juillet 2015 11:37

      @Hieronymus
       

      Le "pari", une sorte d’exercice de courtisanerie ?

       

      Les Pensées ont été publiées plusieurs années après la mort de Pascal. Rien ne dit qu’il aurait souhaité faire publier le "pari" de son vivant. Donc parler de courtisanerie...

       

      Tout ce qui a été publié de son vivant, qui portait atteinte "à la religion et aux institutions dominantes de l’époque", était anonyme et imprimé en secret (en faisant croire que l’impression se faisait à Cologne, alors que les "imprimeries clandestines" étaient situées dans Paris et ses environs).

       


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 14 juillet 2015 11:49

      @Hieronymus

      "je ne suis pas certain qu’il ait été très sincère en écrivant ce "pari", plutôt une sorte d’exercice de courtisanerie face à la religion et aux institutions dominantes de l’époque"


      Oui c’est fort possible. On fait tout un plat de quelque chose qui se résume à quelques phrases chez lui, et rien ne dit qu’il prenait cela lui-même au sérieux. 


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 14 juillet 2015 14:51

      @pegase

      Pegase, je n’ai pas besoin de décorporation (je connais) ni d’apparition mariale (je n’ai rien contre). Le seul fait d’être conscient de soi-même, de voir son propre esprit dans son étendue claire et infinie est suffisant. Pourquoi chercher des trucs bizarroïdes ? Le soleil est bien plus surprenant qu’une apparition mariale. Le fait d’être en vie dans un corps est plus miraculeux que de faire sortir la conscience de ce corps (en plus "sortir de" n’a pas de sens pour la conscience). Tout est présent ici et maintenant, pas ailleurs ni plus tard. Il suffit de voir. 


  • Miona Miona 13 juillet 2015 19:16

     ( ^_^) Le sujet de cet "article" s’est imposé suite à la lecture de "Blaise Pascal ou le génie français"...
     


    • Miona Miona 13 juillet 2015 19:22

       Le livre est de Jacques Attali. On ne va pas me jeter des pierres dans la rue parce que j’aurais lu une fois dans ma vie un livre d’Attali ? Quand même... smiley


    • wendigo wendigo 13 juillet 2015 21:40

      @Miona

       M’est avis que si ça avait été un bouquin de bhl, vous ne l’auriez pas chanté sur les toits smiley
      Non Attali c’est toujours bon à lire, ne serais ce que pour la syntaxe . smiley


    • Miona Miona 13 juillet 2015 22:15

      @wendigo
       

      Jusqu’ici Dieu m’a préservée de cette horrible punition : lire un bouquin de BHL ! Pourvu que ça dure... smiley


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 13 juillet 2015 23:39

      @Miona

      Je ne sais pas ce qu’est le paradis de Pascal, mais l’enfer est sans doute une bibliothèque infinie avec uniquement des livres de BHL. Ou bien une pièce de théâtre de BHL qui n’a jamais de fin. Putain de cauchemar !


    • wendigo wendigo 14 juillet 2015 06:40

      @Qaspard Delanuit

       Fort heureusement, bhl ne fait dans le Théatre éphémère et pour ce qui est du cinéma, BHL est un génie, il a permis au 7eme art de grader sa valeur et son talent .... oui, grâce à lui, Emir Kusturica n’a pas pris sa retraite. HOURA !
      http://www.dailymotion.com/video/x2n1o9_bhl-vs-kusturica_fun
      Mais bon, Emir Kusturica n’a peut être pas apprécié le vrai talent de bhl, non celui de faire des navets, des pièces à deux sous, mais l’art de foutre la merde où qu’il passe .... comme en Bosnie .


  • ddacoudre 13 juillet 2015 21:40

    bonjour Miona
    c’est drôle de s’interroger si dieu existe, n’est-ce pas la raison qui lui a donné une existence pour évacuer l’ignorance des choses. Les scientifique l’appellent le Big Bang, et ils y croient, aussi fort que ce que d’autres croient en dieu, d’arriver à l’origine de l’univers. et personne ne conteste qu’il est aussi irrationnel d’imaginer arriver à au début de la création, ce qui rendrait les hommes supérieur à celle-ci. Est-il raisonnable de croire en cela, ce n’est pas parce que l’homme a changé d’attracteur que nous avons abolie les mythes.
    cordialement.


    • ddacoudre 14 juillet 2015 05:59

      @Zatara

      d’accord avec toi, beaucoup de scientifique croient en l’existence d’un ordre des choses et sont agnosiques. heureusement que nous ne pouvons accéder à la dimension "divine" car alors notre existence serait dans un total déterminisme. http://ddacoudre.over-blog.com/article-l-ideologie-et-le-produit-de-la-pense-65385429.html

      cordialement


    • Miona Miona 14 juillet 2015 15:25

      bonjour ddacoudre

       

      GRrrrrrrrrr ! ça fait trois fois que je commence une réponse... et j’arrive toujours pas à m’en sortir... smiley

       

       (-_-)

       


    • Miona Miona 16 juillet 2015 19:43

      @ddacoudre
       

      Rem viderunt causam non viderunt.

       Traduction : Ils ont vu la chose, ils n’ont pas vu la cause.

       


  • Nicolas 13 juillet 2015 22:01

    Que Dieu existe ou n’existe pas est complètement indifférent. Introduisons le principe d’incertitude et n’importe quelle notion de ce type s’évanouit.

    Poser d’emblée le système binaire existe/n’existe pas découle d’une imposture. Surtout posé en pari, il suffit de ne pas parier, de ne pas entrer dans ce jeu binaire et malsain. Seuls les charlatans proposent ce jeu de bonnetot.

    Tiens, demain , j’irai à la pêche, j’attraperai peut-être une truite, et je mettrai Dieu dans ma poêle à frire. Car, le saviez-vous ? Dieu est une truite.


    • Miona Miona 13 juillet 2015 22:25

      @Nicolas
       

      Maintenant qu’il sait que vous voulez le faire frire, Dieu ne mordra pas à votre hameçon demain ! (^_^)

       


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 13 juillet 2015 23:44

      @Nicolas
      "Poser d’emblée le système binaire existe/n’existe pas découle d’une imposture. Surtout posé en pari, il suffit de ne pas parier, de ne pas entrer dans ce jeu binaire et malsain. Seuls les charlatans proposent ce jeu de bonnetot."

      Oui. 

      Ou le diable.  smiley


    • Heptistika Heptistika 15 juillet 2015 15:49

      @Qaspard Delanuit

      Le diable ayant été crée par Dieu, en toute connaissance de cause de par sa qualité d’omniscient omnipotent, il est fallacieux de lui rejeter la faute dessus, la responsabilité de toute chose est sur le dos de Dieu et les excuses de type "libre-arbitre" sont du même acabit que la débilité du pari de Pascal.

      Qui plus est, invoquer le diable tout méchant contre le bon dieu tout gentil, on est en plein dans le type de schéma binaire et manichéen que dénonce Nicolas plus haut.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 15 juillet 2015 23:36

      @Heptistika
      Oui mais je ne disais pas ça au premier degré, hein ! Le "diable" pour moi est un principe, pas un être. C’est le principe de séparation, de discorde, de dualité, de domination, de mensonge, de manipulation. 


    • Heptistika Heptistika 16 juillet 2015 08:01

      @Qaspard Delanuit

      Ah ok, au temps pour moi gente Gaspard smiley

      Cela dit ça change pas grand chose à mon message, la discorde, la dualité, etc ont été crée par Dieu et en est donc responsable.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 16 juillet 2015 14:01

      @Heptistika
      Dieu me dit qu’il est responsable mais non coupable.   smiley


    • Heptistika Heptistika 16 juillet 2015 20:32

      @Qaspard Delanuit

      Dans le cas d’un être omnipotent et omniscient, la frontière entre "responsabilité" et "culpabilité" s’avère bien mince, tu ne penses pas ?

      S’il a les crée les choses ainsi, c’est qu’il voulait qu’elles soit ainsi, en imputer la faute à qui que ce soit d’autre est selon moi fallacieux.

      Si l’on peut être responsable mais pas coupable, alors Spinoza a raison sur toute la ligne, d’autant plus si l’accusé connait passé et avenir et est apte à les changer sur simple vouloir.


  • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 13 juillet 2015 23:49

    La question "Dieu existe-t-il" est complètement biaisée au départ, puisque "Dieu" n’est pas défini et ne signifie pas la même chose pour tout le monde (par exemple il peut être démiurge sans être bon, être bon mais pas tout puissant, être tout-puissant mais indifférent à la condition humaine, etc.)


    Une manière un peu meilleure de poser la question est celle-ci : "L’univers est-il conscient ?" ou bien "l’univers est-il un être ?" ou encore "La somme de toutes les conscience de l’univers est-elle une conscience ?" 

  • nours77 14 juillet 2015 04:52
    Je ne connaissais pas non plus le sujet, ni les ouvrages ni les auteurs...

    Voila un sujet bien insoluble... foi ou raison ? Les deux sont viables... 
    Dieu existe... lequel ? Catholique, Hébreux, Arabe,... (c est le même...) Hindouiste (plutôt effrayants ceux la...), Bouddhiste, Taoïste, (ça va être dur tout le monde peut en devenir un dans celles la...), Grecs, celtes, Indien d amérique... (très nombreux c est dieux la...) enfin, lequel ? tous ? Quel bordel dans le ciel dans ce cas...
    Moi je suis athée jusqu a que l on me prouve avec une preuve, une vrai indiscutable le contraire, ce sont de belles histoires... (je les ai lus... presque toutes.) 

    Quelques réponse
    Mauvaise fois incarné Qaspard... (si un peu quand même...)

    Sache que si les doctrines catholique sont vrai, toi l incroyant tu ira en enfer, le premier cercle "les limbes" est réservé au incroyant... Tu n ira pas au purgatoire ou tu expie tes péchés pour redevenir digne et avoir accès pleinement au paradis et ainsi pouvoir approché le trône de dieu... non, non, non...
    Ensuite imagine, dieu a fait l homme a sont image (pas de corps mais d âme... Donc on te dit que dieu ressemble a un homme, le libre arbitre, l amour, la colère, la jalousie, la création, la destruction... tout ça...contrairement au ange que l on te décrie plus comme des "machines" au service.), il regarde toute la création d un regard, sent toute vie qui existe le parcourir, conte le temps en milliard de siècle, a tout crée... etc...
    T en a quoi a faire de la vie de la fourmi qui vient te demander des choses ridicules... Pour les gens c est important... mais si on regarde d un point de vu neutre, quel est l intérêt de donner un battement de cil de temps de vie en plus a quelques élus... ? 

  • michel-charles 14 juillet 2015 07:36
    Pascal et la subjectivité :

    – “L’homme est un point perdu entre deux infinis”


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 14 juillet 2015 08:08

    Le pari de Pascal ne prend pas en compte deux paramètres : l’intelligence ou l’imbécillité de "dieu"...



    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 14 juillet 2015 11:56

      @Jean-Pierre Llabrés

      Vous l’avez déjà faite, cette blague. Que voulez-vous dire précisément en montrant l’image d’un anus que vous nommez caricature de Dieu. L’anus est une partie de notre corps aussi merveilleuse et nécessaire que toutes les autres. En quoi serait-il une "caricature " ? Essayez de mettre votre anus en grève pendant 10 jours, et vous allez voir comment vous allez lui adresser des prières pour qu’il se remette à fonctionner !


    • Miona Miona 14 juillet 2015 12:18

      @Qaspard Delanuit
       

      Merci d’avoir indiqué ce que montrait le lien proposé par Jean-Pierre !

       Je ne cliquerai pas sur son lien comme ça... ( ’_’ )


    • nours77 14 juillet 2015 17:26

      @Jean-Pierre Llabrés

      vous savez nous possédons deux sphincters, un a l anus, et l autre c est la bouche... il est évident qu une erreur d aiguillage c est produite dans vote cas...


  • Pierre Régnier 14 juillet 2015 09:52


    Bonjour Miona

     

    Plus près de notre ère, le prophète des bahaïs dit, lui aussi, que "si les dieux sont injustes il vaut mieux ne pas les vénérer", mais il faut aller plus loin.

     

    En cette époque où, une fois de plus, des musulmans mettent en application les appels à massacrer massivement énoncés par leur prophète, il faut exiger de TOUS les  responsables religieux qu’ils rejettent très publiquement TOUTE théologie criminogène :

     

    http://www.blog.sami-aldeeb.com/2011/09/18/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse/

     

    PS : bien sûr il n’y a pas de mal à lire une fois dans sa vie un livre de Jacques Attali, mais c’est sûrement plus profitable de lire Croyance, le récent livre de Jean-Claude Carrière même si, je crois bien, il n’y traite pas vraiment du devoir évoqué ci-dessus.


  • Scalpa Scalpa 14 juillet 2015 15:23

    Croire pourrait nous sauver mais de quoi au juste ?


    • Heptistika Heptistika 15 juillet 2015 15:54

      @Scalpa

      La religion sert à soigner les maux induits par ses propres dogmes, et le traitement est lourd, long et coûteux.


  • Christian48 14 juillet 2015 16:51

    Avant de s’interroger sur Dieu acceptons de constater que la Vie existe. Sont-ce les hommes qui ont créé la Vie ? Non. C’est tout.


  • Soi même 15 juillet 2015 00:19

    le Paris de Pascal est plus important pour votre devenir que votre masturbation intellectuel sur le sujet .. !

    Gros manchot en mal de notoriété ... !


  • enzo 15 juillet 2015 02:56

    « Je ne sais qui m’a mis au monde ni ce que c’est que le monde ni que moi-même : je suis dans une ignorance terrible de toutes choses ; je ne sais ce que c’est mon corps, que mes sens, que mon âme et cette partie même de moi qui pense ce que je dis, qui fait la réflexion sur tout et sur elle-même, et ne se connaît non plus que le reste. Je vois ces effroyables espaces de l’univers qui m’enferment, et je me trouve attaché à un coin de cette vaste étendue, sans que je sache pourquoi je suis plutôt placé en ce lieu qu’en un autre, ni pourquoi ce peu de temps qui m’est donné à vivre m’est assigné à ce point plutôt qu’à un autre de toute l’éternité qui m’a précédé et de toute celle qui me suit. Je ne vois que des infinités de toutes parts, qui m’enferment comme un atome et comme une ombre qui ne dure qu’un instant sans retour. Tout ce que je connais est que je dois bientôt mourir, mais ce que j’ignore le plus est cette mort que je ne saurais éviter.

    Comme je ne sais d’où je viens, aussi je ne sais où je vais ; et je sais seulement qu’en sortant de ce monde, je tombe pour jamais ou dans le néant, ou dans les mains d’un Dieu irrité, sans savoir à laquelle de ces deux conditions je dois être éternellement en partage. Voilà mon état plein de faiblesse et d’incertitude. Et de tout cela je conclus que je dois passer tous les jours de ma vie sans songer à chercher ce qui doit m’arriver. Peut-être que je pourrais trouver quelque éclaircissement dans mes doutes ; mais je n’en veux pas prendre la peine ni faire un pas pour le chercher, et après, en traitant avec mépris ceux qui se travailleront de ce soin - quelque certitude qu’ils en eussent, c’est un sujet de désespoir plutôt que de vanité- je veux aller, sans prévoyance et sans crainte, tenter un si grand événement, et me laisser mollement conduire à la mort, dans l’incertitude de l’éternité de ma condition future »


     Blaise Pascal



    • Pierre Régnier 15 juillet 2015 06:36

      @enzo

      Ce raisonnement de Pascal est compréhensible mais il y manque selon moi l’essentiel : il n’y a pas que moi qui vis sur terre dans cette condition humaine.

      La croyance ou la non-croyance en un Dieu devrait alors être avant tout une interrogation sur ce que l’une ou l’autre peut entraîner de maléfique chez les autres habitants de la planète.

      Et la priorité devrait alors être avant tout donnée à la recherche et au ferme rejet de ce qu’il y a de criminogène dans la croyance.

      Or c’est cette interrogation essentielle que l’actuelle société française refuse absolument, ce qui la conduit à son islamisation continue, et donc à la progression continue de sa criminalisation religieuse.


    • Soi même 15 juillet 2015 14:52

      @enzo encore un modeste gonflé à l’Hélium de la vanité, apprend à pensé au lieux de joué au tiercé avec le parie de Pascal..


  • crab2011 15 juillet 2015 15:43

    Pour Pascal ’’ rien ne se perd, tout se .... ’’ Mais pour

    Marion Maréchal-Le Pen, sur sa page Facebook ...

    Suites

    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/07/marechal-nous-voila.html

    .

    http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/07/15/marechal-nous-voila%C2%A0-5657368.html


  • Soi même 16 juillet 2015 02:26

    « Vous avez deux choses à perdre ? : le vrai et le bien, et deux choses à engager ? : votre raison et votre volonté, votre connaissance et votre béatitude ; et votre nature a deux choses à fuir ? : l’erreur et la misère. Votre raison n’est pas plus blessée, en choisissant l’un que l’autre, puisqu’il faut nécessairement choisir. Voilà un point vidé. Mais votre béatitude ?? Pesons le gain et la perte, en prenant croix que Dieu est. Estimons ces deux cas ? : si vous gagnez, vous gagnez tout ? ; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu’il est, sans hésiter. »

    — Blaise Pascal, Pensées (1670)


  • Pierre Régnier 16 juillet 2015 09:17

    @ Soi même

    Je crois que, depuis Pascal, la plus importante question concernant la croyance religieuse a radicalement changé.

    Même si le très bon écrivain Jean-Claude Carrière, auteur du récent livre Croyance, ne semble pas s’en rendre compte, l’important pour l’humanité n’est plus "Croire ou ne pas croire en Dieu" mais : "Ceux qui croient en Dieu doivent-ils continuer de croire qu’il a appelé à massacrer des êtres humains ?"... comme le judaïsme, le christianisme, l’islam et le bahaïsme continuent, à des degrés divers, de l’enseigner.


    • Soi même 16 juillet 2015 11:33

      @Pierre Régnier, (Je crois que, depuis Pascal, la plus importante question concernant la croyance religieuse a radicalement changé. ) Oui en effet, cela a changer en expérience , maintenant , personne et tenue à croire que la fin de votre commentaire soit inspiré de la meilleur eaux... 


    • Pierre Régnier 16 juillet 2015 17:41

      @Soi même
      J’aurais préféré un véritable échange, une réponse sur le fond mais, il faut "se faire une raison" : la raison raisonnante n’est pas ce qui intéresse le plus la majorité des internautes.


    • Soi même 17 juillet 2015 13:49

      @Pierre Régnier, pour avoir une réponse de fond, il y a un préalable, la réflexion doit être avant tout tendre vers une objectivité, et dans ce vous dites, vous n’êtes pas objectif vous êtes doctrinaire.


  • crab2011 16 juillet 2015 09:52

    Pourquoi et fort inutilement inventer un créateur quand l’horizon de notre connaissance de l’histoire de l’univers ne dépasse pas un peu moins de 14 milliards d’années ? ...sans compter que l’histoire se poursuit, ce qui élimine toute idée de création


    • Christian48 17 juillet 2015 05:45

      @crab2011
      bon alors parlons de Création sans laquelle vous en conviendrez, vous auriez eu un mal fou à vous asseoir devant votre écran, à lire un texte, prouesse extraordinaire et le sommet, écrire votre texte...non ?


    • crab2011 20 juillet 2015 13:54

      @Christian48 Sans rapport, au contraire de l’univers l’ordi est une création au même titre qu’une chaise ou un four à pain

      Suites : Lectures comparées

      http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/05/lectures-comparees_10.html


    • Christian48 28 juillet 2015 06:40

      @crab2011
      ça c’est marrant et me donne une leçon.. Je n’avais même pas pensé que ma phrase pouvait autant porter à confusion en faisant l’apologie...de l’ordi et non de son utilisateur. J’ai voulu (maladroitement je le reconnais) montrer que toute l’action de mouvement et de pensée aboutissant à écrire un texte révélait en fait une suite d’actions calculées et précises nécessitant une complexité extrême. Imagine-t-on pour être plus démonstratif, la rapidité de calcul ordonnant la force exacte de tel ou tel muscle au golf ou tennis ou au chat sautant un obstacle ?


  • Rounga Rounga 17 juillet 2015 09:05

    Je n’ai pas eu le temps de regarder les vidéos de l’article, mais je trouve sa thématique très intéressante.

    Le pari de Pascal est quelque chose qui m’a toujours dérangé, et semblé indigne d’un penseur aussi puissant. Si on choisit une vie dévote pour gagner le paradis, l’hypocrisie de la démarche saute aux yeux. Le christianisme, en mettant l’amour de Dieu au centre de la vie spirituelle, implique que cet amour ne soit pas forcément accompagné d’un espoir de récompense. L’amour est en fait sa propre récompense, comme la vertu, chez les stoïciens, n’a pas d’autre but qu’elle-même. A première vue, on serait donc tenté de dire que l’attitude de Marc-Aurèle est plus authentique et sincère que celle de Pascal.
    Cependant, Jésus lui-même, dans l’Évangile (Marc 6,1-2) n’hésite pas à faire miroiter un petit bénéfice à ceux qui pratiquent la charité (c’est-à-dire l’amour). La religion catholique a de plus fait de l’espérance une des trois vertus théologales, au côté de la foi et de la charité. Alors, serait-ce que le discours religieux serait double ? Y aurait-il d’un côté un enseignement destiné au plus grand nombre, et qui, pour être assez accrocheur, promettrait un retour sur investissement, et de l’autre un enseignement qui prônerait l’amour sans contrepartie ? C’est en tout cas la démarche de Pascal, qui n’invente son pari que pour s’adresser aux libertins dans des termes qui leur parlent. Puisque la vie libertine est vaine, de même que tout autre, alors autant orienter cette vie vers Dieu (tout est vanité...c’est là le propos de l’Ecclésiaste), car au moins il y a une solution à cette vanité. Cependant, ce raisonnement ne coïncide nullement avec la pensée de Pascal en général, qui se caractérise par son tragique : l’Homme est une créature projetée dans un monde fini et imparfait, mais il porte un désir d’infini et de perfection qu’il ne peut combler. A lire Pascal, en dehors du pari, on a le sentiment que croire en Dieu ne résout rien, puisqu’au contraire cela ne fait qu’exaspérer cette tension tragique entre un désir d’absolu et l’impossibilité d’y parvenir. Mais pour Pascal, la vie dévote est la seule voie possible non pas parce que c’est une solution à un problème existentiel, mais parce que c’est la seule manière d’assumer dans toute sa mesure et tout son tragique ce problème existentiel. Le pari n’est donc pas un calcul timoré, mais au contraire un acte d’audace, qui consiste à dire "s’il faut vivre cette vie imparfaite, autant prendre pleinement conscience de cette imperfection, même si cela nous déchire", à miser son existence entière sur une conviction. A mon avis, il n’y a que sous cette optique là que le pari de Pascal reste cohérent avec le reste de sa doctrine. A présent, le point de vue de Marc-Aurèle, prudent et mesuré, semble bien plus fade en comparaison, puisque la vie bonne est choisie parce qu’elle semble préférable quelle que soit l’hypothèse envisagée sur la nature des dieux. Il n’y a pas d’engagement ici, mais une recherche de sécurité qui manque de panache.
    Mais la démarche de Pascal, en promettant une récompense aux libertins, ne risque-t-elle pas d’aboutir à une foi qui manquerait son but, dans le sens où celle-ci atténuerait la déchirure tragique du croyant par l’espoir de la récompense ? C’est que Pascal croit aux vertus de l’imitation. En imitant la vie religieuse, on n’est pas forcément touché par la grâce, mais on se prépare à la recevoir. Ce que Pascal pense, en somme, c’est que ce n’est pas parce qu’on ne croit pas qu’il ne faut pas vivre dévotement. Et si on n’a pas conscience de la vanité tragique de l’existence, on peut au moins entamer sa démarche spirituelle en pesant les avantages et les inconvénients.

  • Pierre Régnier 17 juillet 2015 16:12

    @ Rounga

    J’aime votre démarche spirituelle, Rounga, mais ne pensez-vous pas que nous avons aujourd’hui bien mieux, bien plus urgent, à faire que d’approfondir la pensée de Marc Aurèle et de Pascal sur le point discuté ici : croire ou ne pas croire, croire pour être récompensé ou pour de plus nobles raisons, la récompense contenue ou non dans la croyance elle-même, etc. ?

     

    Nous avons aujourd’hui à chercher une "solution à un problème existentiel" qui devrait primer sur tous les autres. La situation du monde actuel  se distingue par une mise en application d’un tragique aspect de la croyance : Dieu a commandé aux hommes de commettre des "bonnes" violences pour atteindre "la vie bonne". Cette situation est telle parce que, justement, on n’a jamais vraiment cherché dans les bons termes, au sein des religions, dans le monde précédent.

     

    Des musulmans "se radicalisent" dans cette mise en application de la théologie criminogène enseignée par leur prophète Mohamed et les rédacteurs du Coran, mais nos gouvernants et nos "informateurs" ne disent pas que c’est en cela que consiste la radicalité des "terroristes", des "djihadistes", des "islamistes"...

     

    Cacher la réalité originelle, constitutive, de l’islam est le premier point de leur programme de répression de la criminalité religieuse qui s’étend en France et en Europe. Bref, ils mentent pour rassurer.

     

    Mais, pas plus que ces mauvais gouvernants et mauvais journalistes, les chrétiens ne protestent contre l’entêtement de leur église à justifier la théologie criminogène qui a inspiré la violence islamique prônée par le prophète Mohamed et par les rédacteurs du Coran :

     

    http://www.blog.sami-aldeeb.com/2011/09/18/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse/



    • Rounga Rounga 17 juillet 2015 16:44

      @Pierre Régnier
      Je pense que, dans un article qui prend pour thème le pari de Pascal et Marc-Aurèle, il est de mise de parler de Pascal et de Marc-Aurèle. Bien sûr, il y a une foule de choses très urgentes à discuter (la Grèce, Daesh, les embouteillages sur les autoroutes), mais alors il faut le faire dans des articles directement liés à ces sujets-là.


  • Pierre Régnier 17 juillet 2015 17:40

    Rounga

    Je ne suis pas d’accord. Ça fait des siècles qu’on réfléchit, en matière religieuse, à côté de l’essentiel. Et Jean-Claude Carrière vient d’ajouter, semble-t-il, un nouveau bouquin enfermant la réflexion dans le secondaire. Quel gâchis, si c’est le cas !

    Nous avons, aujourd’hui comme depuis 2000 ans, à détruire prioritairement l’horrible croyance en la violence prétendument "voulue par Dieu". Il y a urgence car l’islam, la plus violente des religions, avance à grands pas, profitant de l’imbécile néo-négationnisme installé par nos mauvais gouvernants et leurs complices mauvais journalistes.

    Les institutions des trois plus grands monothéismes continuent d’enseigner qu’il faut faire durer le violent gâchis. Ne gâchons pas les occasions de dénoncer cette infamie.


    • philouie 17 juillet 2015 18:35

      @Pierre Régnier
      Que le lion mange la gazelle, ce n’est pas voulu par Dieu !

      Théologie perverse.


    • Rounga Rounga 19 juillet 2015 14:27

      @Pierre Régnier
      Ce que votre monomanie vous empêche de voir, c’est que le sujet de l’article est philosophique, et non religieux, dans le sens où il pose la question de comment mener sa vie, et non pas comment doit être la religion. Vous êtes donc bel et bien hors-sujet.


  • Pierre Régnier 19 juillet 2015 15:16


    OK Rounga.

    Puisque le religieux est, selon moi, un choix philosophique parmi d’autres, on ne peut pas s’entendre. Je reconnais volontiers que ma conception n’est pas conforme à la démarche philosophique dominante.

    Mais je reste convaincu que la philosophie "dans la tour d’ivoire" est une erreur grave et que c’est le monde réel, concret, celui que nous avons sous les yeux, celui dans lequel, qu’on le veuille ou non, nous baignons, et dans lequel vivront nos descendants, qui devrait avoir la priorité dans nos réflexions.


    • Rounga Rounga 20 juillet 2015 08:31

      @Pierre Régnier
      Ce n’est pas parce que le religieux est un sujet philosophique parmi les autres qu’il est le sujet de l’article. La question posée par Pascal et par Marc-Aurèle concerne la manière de mener sa vie, et nullement la manière dont on doit instituer une religion. Ce n’est pas une question de tout d’ivoire, mais d’à-propos.


    • crab2011 20 juillet 2015 13:58

      @Rounga

      La mort supprime toutes les sensations, il n’y a rien à craindre de la mort !

      http://laicite-moderne.blogspot.fr/2014/01/la-mort-nest-rien-pour-nous-epicure.html

      http://laiciteetsociete.hautetfort.com/la-mort-n-est-rien-pour-nous-epicure/

      Maintenant habitue-toi à la pensée que la mort n’est rien pour nous, puisqu’il n’y a de bien et de mal que dans la sensation et la mort est absence de sensation. Par conséquent, si l’on considère avec justesse que la mort n’est rien pour nous, l’on pourra jouir de sa vie mortelle. On cessera de l’augmenter d’un temps infini et l’on supprimera le regret de n’être pas éternel. Car il ne reste plus rien d’affreux dans la vie quand on a parfaitement compris qu’il n’y a pas d’affres après cette vie. Il faut donc être sot pour dire avoir peur de la mort, non pas parce qu’elle serait un événement pénible, mais parce qu’on tremble en l’attendant. De fait, cette douleur, qui n’existe pas quand on meurt, est crainte lors de cette inutile attente !
       Ainsi le mal qui effraie le plus, la mort, n’est rien pour nous, puisque lorsque nous existons la mort n’est pas là et lorsque la mort est là nous n’existons pas. Donc la mort n’est rien pour ceux qui sont en vie, puisqu’elle n’a pas d’existence pour eux, et elle n’est rien pour les morts, puisqu’ils n’existent plus. Mais la plupart des gens tantôt fuient la mort comme le pire des maux et tantôt l’appellent comme la fin des maux. Le philosophe ne craint pas l’inexistence, car l’existence n’a rien à voir avec l’inexistence, et puis l’inexistence n’est pas un méfait. EPICURE, Lettre à Ménécé


  • Rounga Rounga 20 juillet 2015 14:18

    Je parlais de manque d’à-propos, vous vous êtes ligués ?


  • Mowgli 2 janvier 2016 12:57

    Je me suis permis de procéder à mon pari de Pascal.
    D’un côté : l’athée
    de l’autre : le confit en dévotion

    Pourl’athée c’est simple : quoi qu’il fasse, une fois mort, il est mort, c’est fini.

    Pour l’autre... c’est plus compliqué, beaucoup plus. Moi je verrais très bien que pour gagner le paradis il doive chaque matin faire la chasse à ses crottes de nez et les déguster en psalmodiant "aglagla bougalou hou !"

    Les voies de Dieu sont impénétrables, nous serine-t-on, et pour trouver plus impénétrable comme admission au Paradis... bonne chance ! C’est donc une recette d’inspiration divine et c’est parconséquent la bonne. Mais attention, attention ! Et si la clef du Paradis ce n’était pas "aglagla bougalou hou !" mais "pan pan pan poireau pomme de terre" hein ? Il faut donc parier non seulement sur Dieu, Jéhovah, Allah, Ganesha et tous les autres, mais aussi sur la licorne rose invisible et le monstre volant en spaghetti.

    Et c’est pas tout !

    Quel Paradis souhaitez-vous ? Il faut le spécifier !

    Cela nous fait, à la louche, une infinité de choix possibles. Quel est le bon ?

    C’est comme un loto avec une infinité de combinaisons mais seulement une et une seule gagnante. Vous êtes sûr de faire le mauvais choix.


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