Claude François : 30 ans déjà
Le 11 mars 1978, Claude François, l’idole des jeunes, disparaissait prématurément. Mort électrocuté dans sa salle de bains. Provoquant une terrible douleur chez tous ses admirateurs.
En direct, Guy Lux, Michel Drucker, Sylvie Vartan, Pierre Perret sont anéantis en annonçant la nouvelle.
Mais the show must go on... Alors, retrouvons Cloclo et ses Claudettes avec Magnolias Forever !
Et Cette année-là !
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Souvenons nous, Il y a trente ans, un triste 11 mars de l’hiver 1978, le sémillant pailletant et virevoltant Claude François " Cloclo " nous quittait, à l’époque qui l’eût " clu " ?
Foudroyée dans la fleur de l’âge, notre star hexagonale clignotante. Et ce pourquoi me demanderez vous ? : Pour avoir voulu en précurseur allier deux disciplines, séparément anodines mais redoutables car mortelles dans la combinaison. " Et oui ensemble tout est possible " murmure-t-on en sa mémoire dans tout les " casto brico " de France et de Navarre entre le linéaire des tubes incontournables et autres siphons ou celui des disjoncteurs différentiels et des appliques à facettes.
En effet quel cocktail létal, la plomberie et l’électricité combinée dans un geste anodin aux conséquences funestes. Je me plais à imaginer d’hypothétiques paroles teintées d’un sincère repentir, comme d’habitude : " Chérie scuse j’ai péter les plombs... ".
Quel artiste engagé, qui sût au péril de sa vie ainsi que de son réseau domestique, dans un dernier jeu de jambe, dans une ultime note faire évoluer la législation, concernant les normes de sécurité en vigueur dans les installations électriques des sanitaires. Là ou d’autres se contentent encore aujourd’hui lâchement de bêler leur amour du lard et du fric sous la douche tout en se savonnant à distance réglementaire de toutes sources électriques. Voyez vous dans le BTP à l’apéro devant TF1 on se souvient également du grand homme.
Mais délaissons sa contribution aux normes de sécurité, pour évoquer un autre aspect visionnaire de l’artiste, sur le plan artistique et chorégraphique : les Claudettes ! Quelle invention !
Se produire sur les plateaux à la faveur de " play back " ou même selon la formule consacrée du " direct live " en compagnie d’une demi douzaine de plantureuses créatures, à la plastique irréprochable, aux charmes surannés d’une émission d’inspiration transalpine produite par Berlusconi.
Ces auxiliaires du " Génie ", véritables " pompom girl " du terroir appliquées dans un staccato stakhanoviste digne d’un épileptique à suivre les chorégraphies ébouriffantes ainsi que les cadences infernales baignées de saine sueur, imprimées par " the boss ". Quelle démarche artistique novatrice, remarquable car habile, voir lucrative, voir émoustillante, voir plus si affinités.
Une fois de plus dans les BTP force est de constater qu’elles nous manquent, tout autant que la vague disco, cette " french touch " avant l’heure, qui fît les bonheurs des " dance floor " New-yorkais avec ses Hernandez, ses Cerrone et autres " hard top " de Village People et ce bien avant Ben Laden et son orchestre pyrotechnique : Ben et les démolisseurs.
Car l’homme en lamé, déjà en son temps, avait tout comme ses poules et ses boules de multiples facettes qui touchèrent entre autre ainsi le domaine de la presse et de l’édition. Je ne m’appesantirai pas sur les ragots, lui prétend l’édition et la direction d’un magasine de charmes : " Absolut ", ainsi je ne m’étendrai pas sur " vodka " les mauvaises langues.
Préférant de loin encore le visionnaire homme de presse et de marketing - habile pléonasme à l’époque - qu’il fût. Avec ce titre : " Podium ", qui ne survécût malheureusement pas longtemps à ce touche à tout (met pas les doigts dans la prise ). Véritable publication façon étoile filante de l’édition à destination de la jeunesse politisée, friande de variétés, de mange disques, d’art populaire ainsi que d’idoles. Enfin surtout une : lui, le boss Cloclo, avec sa vie, son oeuvre, ses réflexions philosophiques, son actualité, et sa petite famille très " showbiz ".
Bref tel un Charles Martel de l’édition avec un titre qui fît énormément pour le dialogue inter-générationnel post soixante-huitard ainsi que pour l’ordre public en contenant les hordes punks et les groupuscules autonome qui menaçaient à l’époque selon les RG de déferler sur l’hexagone ( aujourd’hui nous avons la " Star académie " merci le " sacro-saint marché " sinon il serait à craindre que nous devions subir cette chienlit ).
Ainsi souvenons nous, de la vive émotion qu’a provoqué cette tragique disparition, suscitant la consternation et la prostration hystérique parmi une proportion non négligeable de la gent féminine pré-pubère et autre, mais pas directement liées aux BTP ainsi que de la profession du spectacle et notamment de sa branche cathodique anarcho autonome.
Claude François, même s’ils t’ont remplacé, car comme le dit si bien ton biographe officiel " the show must go on ", aujourd’hui encore trente années s’étant écoulées dans nos coeur tu es toujours présent, tu nous manque tant " Comme d’habitude ... le téléphone pleure... "
Chapeau l’artiste ! 30 années après, toujours sur la plus haute marche du podium, ce qui reste toujours plus pratique pour changer l’ampoule.
" longtemps longtemps après que les poètes eussent disparu... " certains abonnés aux cimes de l’éternelle gloire clignotent toujours...
PS : " Alors qu’es que tu en pense de Cloclo jeune kid ?
M’en fous je préférais François Béranger " Consternant !