samedi 6 février 2021 - par Franck ABED

Charles Martel

Charles Martel | Georges Minois | PERRIN

Sa victoire contre les arabo-musulmans à Poitiers, en 732, est à peu près tout ce qui reste de Charles Martel dans la mémoire collective, qui le considère avant tout comme le « marteau des Sarrasins ». L’enjeu de cette fameuse bataille connaît d’ailleurs un regain d’intérêt dans le contexte actuel, et fait l’objet de vifs débats : simple escarmouche, ou choc des civilisations qui a sauvé l’Europe de l’islamisation ? Cependant, Charles Martel ne se réduit pas à cette seule date, aussi célèbre soit-elle...

https://www.lisez.com/livre-grand-format/charles-martel/9782262080655



12 réactions


  • Étirév 6 février 2021 13:46

    Charles Martel, sauveur de quoi ?
    Rappelons que la civilisation arabe prit un grand développement de 500 à 800. Les sciences arabes étaient protégées par le calife El-Mansour, en attendant Haroun Ar-Rashid au 8ème siècle, El-Mamoun, El-Motassem.
    On vit s’élever des écoles nombreuses en Egypte à Alexandrie, en Lybie à Tripoli, au Maroc, en Syrie à Damas, en Perse à Baghdad, en Andalousie à Cordoue et Grenade.
    L’industrie, le commerce, l’agriculture suivirent le progrès des sciences et s’étendaient partout, en Syrie, en Egypte, dans le Nord de l’Afrique et le Midi de l’Espagne. Ces progrès seraient venus vers le Nord s’ils n’avaient été arrêtés à Poitiers par Charles Martel.
    Les Arabes avaient une philosophie qui se développait et qui s’inspirait de la philosophie indienne et de la philosophie grecque. C’est ce mouvement qui, au XIIIème siècle, remontant vers le Nord, vint apporter aux écoles de Paris le germe de toutes les grandes idées nées et cultivées autrefois en Orient.
    C’est ainsi que les écrits d’Aristote, connus et enseignés depuis longtemps dans les écoles de Cordoue et de Séville, furent introduits en France en 1215. C’est à la civilisation arabe que la France doit ses arts, ses sciences, ses mathématiques, son architecture, c’est-à-dire tout ce que l’Église laissa passer.
    Il convient de parler également de l’influence de la civilisation islamique et non spécialement arabe. Car la plupart de ceux qui ont exercé cette influence en Occident n’étaient pas de race arabe, et si leur langue était l’arabe, c’était seulement une conséquence de leur adoption de la religion islamique.

    NB : petite histoire de de Charles Martel

    Au VIIème siècle, les rois n’existent plus que de nom, ce sont les « Maires du Palais » qui agissent pour eux, comme ils agissaient auprès des Reines. Ils sont l’action ; les rois, qui ont pris le rôle des femmes, sont devenus fainéants, par suite de la psychologie des sexes, qui veut que la femme pense et que l’homme agisse. Mais, comme ces rois fainéants ne pensent pas en femmes, il n’y aurait personne pour diriger les hommes si, dans les familles royales mêmes, ou aristocratiques, des femmes remarquables ne reprenaient le rôle que leur nature leur assigne. C’est ainsi que Begga, femme de Pépin de Landen et mère de Pépin d’Héristal, semble être l’inspiratrice du mouvement qui va renverser les rois francs.
    Pépin de Landen, qui gouverne l’Austrasie, écrase les Neustriens à Leucofao en 680.
    (précisons que les Neustriens, comme les Francs-saliens sont des « masculinistes » ; et les austrasiens, à l’image des Francs Ripuaires, sont des « féministes »)
    La famille de Begga possédait de grands domaines entre la Meuse et le Rhin.
    Les hommes de cette famille étaient des Ducs (conducteurs), mais ne possédaient pas l’autorité morale d’une Mère.
    La reine Begga fonda des asiles pour les femmes malheureuses, qu’on appela des béguinages. Ces femmes prendront son nom ; elles seront appelées des béguines.
    Après la mort de Pépin de Landen, son fils Pépin d’Héristal prend sa place. Pendant qu’il est Maire d’Austrasie, il anéantit le pouvoir royal des Mérovingiens et établit définitivement celui de l’aristocratie, c’est-à-dire des meilleurs.
    Il gouverna tout le royaume sous l’inspiration de sa mère, avec le titre de Duc des Francs. Il mourut en 714, après avoir tenté de relever l’empire franc qui s’écroulait.
    Pépin d’Héristal avait eu deux fils qu’il avait perdus ; c’est son petit-fils Théodoald qui va lui succéder, sous la régence de sa mère Plectrude (714-715).
    Voilà donc encore une femme qui gouverne. Quant aux hommes, ils ne font que se battre et on ne les mentionne qu’à propos de leurs batailles.
    Mais les Neustriens (masculinistes) vont se révolter et des intrigues vont se tramer pour mettre un homme à la première place. Ils attaquèrent les Austrasiens. Ceux-ci, alors, pensèrent à un fils que Pépin d’Héristal avait eu d’une autre femme que la sienne et qu’il tenait en prison pour des raisons morales. Ils le tirèrent de captivité et le mirent à leur tête. C’était Charles Martel (715-743), « un vrai barbare et un rude soldat », disent les chroniqueurs.
    Il laissa aux Neustriens le roi fainéant qu’ils avaient et gouverna sous son nom. Il se bat contre les Sarrasins, qui voulaient envahir la France, sous la conduite d’Abdérame, qu’il refoule (732), ce qui lui vaut, comme récompense, le titre de « Patrice », qui lui est donné par le pape, et les Clefs de saint Pierre, c’est-à-dire les honneurs spirituels des antiques Déesses-Mères. Dès lors, il se crut tout permis. Il était homme et femme à la fois. Il distribua des évêchés et des abbayes à ses compagnons d’armes. Et voilà la direction morale du pays donnée à la soldatesque. Cela introduisit dans l’Église les mœurs dissolues des camps, disent les histoires de France de nos écoles.
    C’est parce qu’il frappait fort qu’on lui a donné le surnom de Martel ; mais ce n’était vraiment pas un motif suffisant pour l’investir d’une autorité spirituelle.
    Charles Martel mourut en 741. Il était le père de Pépin le Bref.
    Voici le jugement porté sur lui par un historien, M. Vincent : « Charles Martel n’avait guère été l’ami de l’Église ; s’il favorisait les missionnaires qui tentaient d’évangéliser l’Allemagne, il n’hésitait pas à spolier les églises et les monastères de Neustrie et d’Austrasie, pour faire des bénéfices à ses leudes (complices). »
    Voilà l’homme moral que son père tenait enfermé. Il n’avait aucun des caractères de l’aristocratie dont il hérita.


    • yoananda2 6 février 2021 14:17

      @Étirév

      Les sciences arabes

      haa ... les fameuses sciences arabes que les arabes ont transmis à l’Europe mais ont oubliés de se transmettre à eux même.

      Ces progrès seraient venus vers le Nord s’ils n’avaient été arrêtés à Poitiers par Charles Martel.

      hahaha

      Sans Charles Martel, l’Europe aurait atteint le haut niveau de développement de la civilisation islamique, à savoir, les bases sur mars, repousser l’espérance de vie à 600 ans, les portails interdimensionnels qui permettaient de discuter avec Dieu, etc...


    • ezechiel ezechiel 7 février 2021 09:54

      @Étirév "C’est à la civilisation arabe que la France doit ses arts, ses sciences, ses mathématiques, son architecture, c’est-à-dire tout ce que l’Église laissa passer."

      La science moderne naît au Moyen-âge, dans les universités catholiques, et non pas chez les Arabes.
      Les sciences païennes, si on peut parler de sciences (mésopotamiennes, asiatiques, égyptiennes, indiennes, grecques, romaines, perses, arabes, mayas, ...) étaient basées sur l’observation de la nature et de leurs Dieux magiques (Dieu du Soleil, de la Lune, de la Terre, du Vent, de la Mer, de la Forêt,..). La déification des phénomènes naturels empêche chez les penseurs la construction d’une méthodologie scientifique rigoureuse pour comprendre les lois de la nature, tout simplement parce que des Dieux ne peuvent être soumis à une quelconque loi physique ou mathématique. Les dogmes formulés restent donc empiriques.

      Pour les Grecs par exemple, la science se construit sur la magie, l’alchimie et l’ésotérisme. Le monde aristotélicien des philosophes grecs repose essentiellement sur les quatre éléments (feu, terre, eau, air) composant le monde, les trajectoires rectilignes du monde corrompu sublunaire, et parfaitement circulaires dans le monde pur au-delà, la théorie des humeurs en médecine (Galien, Hippocrate). Ces dogmes présentent des incohérences totalement irrationnelles du point de vue de la formulation scientifique mathématique.
      Pour Aristote, les mathématiques sont une de l’Esprit, elles ne peuvent servir à décrire le réel.
      Ce paganisme, qui sclérose la science depuis des millénaires, va être attaqué de front par l’Église catholique dès le XIIIème siècle, en particulier par les réfutations de certains principes aristotéliciens par l’évêque Étienne Tempier à l’université de Paris en 1277.
      Les premiers à bouleverser l’univers d’Aristote sont les calculateurs de Merton, une génération de philosophes et de mathématicien du XIVème siècle formés dans les universités catholiques, en particulier au Merton College à Oxford.
      que Thomas Bradwardine (qui deviendra archevêque de Canterbury), John Dumbleton, William Heytesbury et Richard Swineshead, formés au Merton College à Oxford, distinguèrent la cinématique de la dynamique (en mettant l’accent sur la première), et étudièrent la notion de vitesse instantanée. Ils furent les premiers à formuler et à démontrer le théorème de vitesse moyenne (fondement de la loi de la chute des corps) : « un corps se déplaçant à vitesse constante parcourt la même distance qu’un corps uniformément accéléré si sa vitesse est la moitié de la vitesse finale du corps accéléré », longtemps avant Galilée, auquel on continue généralement à l’attribuer.

      La philosophie naturelle, création de Dieu, était un sujet d’études nécessaire afin de connaître l’essence divine.
      Les philosophes médiévaux étaient opposés à la science d’Aristote. Pour Bradwardine, les mathématiques "sont le révélateur de la pure vérité, car elles déterminent les secrets cachés et détiennent les clés de la subtilité des lettres. Quiconque à l’effronterie de poursuivre la Physique en négligeant les mathématiques devrait savoir dès le départ qu’il ne franchira jamais les portes de la sagesse."

      Thomas Bradwardine tentera de décrire les trajectoires d’objects du Monde tel que conçu par Aristote, ses formules sont toutes fausses, mais le principe est là : modéliser des trajectoires de projectiles par les mathématiques.

      Dans son "Livre des calculs" écrit en 1350, Richard Swineshead, un des meilleurs mathématiciens de son époque, tente également de modéliser diverses situation sur la chute des corps.

      William Heytesbury démontre correctement le théorème de la vitesse moyenne, à savoir que un corps uniformément accéléré se rendant d’un point A à un point B, mettra le même temps que si il fait le même trajet à sa vitesse moyenne, sans comprendre les conséquences de cette découverte sur la chute des corps dans un champ de gravité.

      Jean Buridan, personnalité in comparable philosophe du XIVème siècle, recteur de l’université de paris.
      Citation de Jean Buridan : « Voici donc, ce me semble, ce que l’on peut dire : tandis que le moteur meut le mobile, il lui imprime un certain impetus, une certaine puissance capable de mouvoir le mobile dans la direction même où le moteur meut le mobile, que ce soit vers le haut, ou vers le bas, ou de côté, ou circulairement. Plus grande est la vitesse avec laquelle le moteur meut le mobile, plus puissant est l’impetus qu’il imprime en lui... mais par la résistance de l’air, et aussi par la pesanteur qui incline la pierre à se mouvoir en sens contraire... cet impetus s’affaiblit continuellement [...] Toutes les formes et dispositions naturelles sont reçues en la matière et en proportion de la matière ; partant plus un corps contient de matière, plus il peut recevoir de cet impetus ; or dans un corps dense et grave [i.e. : pesant], il y a, toutes choses égales par ailleurs, plus de matière qu’en un corps rare et léger. Une plume reçoit un impetus si faible que cet impetus se trouve détruit aussitôt par la résistance de l’air ».

      Jean Buridan développe ce concept d’impetus, prémisse de la notion de quantité de mouvement en Physique, produit de la masse du corps par la vitesse, ainsi que la notion de force, et de résistance à l’air et leur impacu sur la trajectoire des projectiles. C’est maladroit, et bien sûr pas au point, mais non dénué de raisonnement par l’observation.

      Nicole Oresme, évêque de Lisieux et élève de Buridan, est un des premiers à concevoir le principe et l’utilité des coordonnées cartésiennes pour la représentation graphique de phénomènes quantitatifs
      La démonstration d’Oresme est le premier exemple connu d’un problème physique modélisé sous forme graphique d’une fonction mathématique

      Le découpage de la trajectoire du mobile en petits rectangles est tout à fait révolutionnaire, il annonce l’avènement du calcul infinitésimal appliqué aux sciences, qui ne sera élaboré sous sa forme définitive que trois siècles plus tard, au XVIIème siècle par Newton et Leibniz.

      https://erenow.net/postclassical/gods-philosophers-how-the-medieval-world-laid-the-foundations-of-modern-science/14.php


    • ezechiel ezechiel 7 février 2021 10:12

      @Étirév "Charles Martel, sauveur de quoi ?"

      Le premier conquérant musulman en Espagne, le chef Berbère Tariq Ibn Ziyad, exhorte son armée, dès son arrivée sur les côtes, en 711, par l’appât du gain des femmes, en ces termes :
      "Vous avez entendu dire qu’il y avait dans ce pays de nombreuses ravissantes jeunes filles grecques, aux formes gracieuses drapées dans de somptueuses robes luisant de perles, de coraux, et d’or le plus pur, et elles vivent dans des palais royaux. Le Commandeur des vrais croyants, Al-walid, fils d’Abdal-Malik, vous a choisi pour cette attaque parmi tous ses guerriers arabes, et il vous promet que vous deviendrez ses camarades en obtenant le rang de rois de ce pays."

      L’historien Al Maqqari - "Le souffle des parfums"

      Les conquêtes islamiques vont engendrer pillages, assassinats, villages brûlés, viols, réduction de populations en esclavage de tous ceux qui refusent l’application de la charia et la soumission à l’islam.

      « Dhikr Bilad Al-Andalus », est un document arabe du XIVème siècle, un catalogue qui relate une multitude de campagnes militaires menées par le calife Almanzor en Espagne, et donne une place importante aux nombreuses femmes et enfants capturés par le hajib (chef religieux vérifiant la bonne application de la charia).
      Lors de la mise à sac et de la prise de Barcelone en 985, le document relate que plus de 70 000 femmes et enfants furent mis en captivité et réduits en esclavage. A Zamora, en 981, plus de 40 000 femmes. A Pampelune, 18 000 femmes. De véritables razzia organisées, visant à noyauter et décimer des familles entières parmi les populations chrétiennes.
      « Conquerors, Brides, and Concubines : Interfaith Relations and Social Power in Medieval Iberia » de Simon Barton – p35

      Suite à la campagne dévastatrice menée par le calife Almanzor sur la province de León en 988, la nonne Flora raconte dans un document conservé aux archives du monastère de Santiago daté du 28 décembre 1023, comment toutes les nonnes du monastère Sainte-Christine furent capturées et emmenées de force, Flora ayant pu s’échapper. On voit dans sa manière de relater les faits à l’époque, que la conquête islamique n’avait rien de véritablement pacifique :
      « Sur le compte des péchés des Chrétiens, le peuple sarrazin, graine des ismaélites, a envahi toutes les provinces de l’Occident en ordre de bataille pour dévorer la terre, et frapper partout avec l’épée, afin de ramener des captifs ; le serpent leur a donné la victoire. Et ils ont abattu les villes, détruit les murs, nous ont foulé aux pieds, ils ont rasé les cités, décapité les hommes, et il n’y a pas une ville, un village, ou un château ayant survécu à cette dévastation. »
      archives « El monasterio de Santiago de León » vol. VI p238, documents regroupés par María del Pilar Yáñez Cifuentes (repris aussi par Simon Barton dans « Conquerors, Brides, and Concubines : Interfaith Relations and Social Power in Medieval Iberia » p36)

      Ce qui s’est passé au monastère de Santiago de León, a été répliqué à Saint-Jacques de Compostelle, Astorga, Zamora, Pampelune, Barcelone,... pendant les campagne de Almanzor sur les deux dernières décennies du dixième siècle.
      A Zamora en 981, Almanzor brûle les Églises et détruit les monastères.
      En 997, il mène une expédition dans le nord-ouest de l’Espagne, pille et détruit la ville de Saint-Jacques-de-Compostelle, fait raser sa basilique.

      Charles Martel a sauvé la France de la charia islamique, comme les chrétiens ont liquidé Al-Andalus en Espagne et fait expulser les islamistes. Sans lui et ses soldats, la France ressemblerait aujour’dhui à l’Algérie, au Maroc, au Pakistan ou à l’Arabie Saoudite.

      Al-Andalus, le mythe d’une Espagne musulmane tolérante et multiculturelle


    • ezechiel ezechiel 7 février 2021 10:14

      @Étirév « Charles Martel n’avait guère été l’ami de l’Église ; s’il favorisait les missionnaires qui tentaient d’évangéliser l’Allemagne, il n’hésitait pas à spolier les églises et les monastères de Neustrie et d’Austrasie, pour faire des bénéfices à ses leudes (complices). »

      S’il n’avait guère été l’ami de l’Église, pourquoi favoriser les missionnaires en Allemagne, en particulier l’évêque Boniface ?
      Charles Martel en 722 garantit à l’évêque Boniface sur lettre de demande du Pape Grégoire II, la protection des missionnaires qui évangéliseront l’Allemagne. C’est d’ailleurs ce même Boniface qui sacrera la nouvelle lignée des carolingiens, par le fils de Charles Martel, Pépin le bref, roi des Francs, "oint du Seigneur" en 751 à Soissons.


    • ezechiel ezechiel 7 février 2021 11:57

      @Étirév "C’est à la civilisation arabe que la France doit ses arts, ses sciences, ses mathématiques, son architecture, c’est-à-dire tout ce que l’Église laissa passer."

      Les arabo-musulmans qui envahissent l’Europe n’ont pas de droit de faire des représentations imagées d’animaux ou d’êtres humains.
      Les milliers de statues, de sculptures, de peintures médiévales, et de la renaissances ne doivent don rien aux arabo-musulmans puisqu’ils interdisaient cet art sous peine de mort.


  • Quasimodo 6 février 2021 17:18

    L’ histoire de France vue par San Antonio...


  • MAZIG 7 février 2021 14:08

    QUE D’IGNORANCE ! QUE D’ANERIES ! QUE DE MAUVAISE FOI !

    A cette époque , les France n’avait absolument pas les moyens de repousser les sarrasins , mais leur retrait était dû à un rappel des troupes pour contenir des émeutes internes , et seul l’Angleterre aurait pu les repousser.

    A propos d’Angleterre , voici un petit programme diffusé sur Yotube que je vous défie de regarder , fait par des anglais avec un acteur juif (le grand BEN KINGSLEY) sans intervention ni arabe ni musulmane.

    https://www.youtube.com/watch?v=hwFPO2eSHac

    En m’étonnant interessé à voir d’autres versions de certains faits historiques , ce qui ressort le plus dans la version sarrasine de l’arrivées des musulmans en France , c’est le manque total d’hygiène , pas de savon , pas de toilettes , des gens totalement incultes , illéttrés et avec des pratiques primitives , barbares et proches de pratiques animales. 

    Pour votre petite cervelle creuse et obscurcie per le virus lepeniste, la première université de médecine , celle de Montpellier a été fondée par des arabes. A cette époque le mot "médecine" était moins connu en France que la sorcellerie , et le fait de se laver relevait d’activités sataniques.


    • yoananda2 7 février 2021 14:13

      @MAZIG

      ce qui ressort le plus dans la version sarrasine de l’arrivées des musulmans en France , c’est le manque total d’hygiène , pas de savon , pas de toilettes , des gens totalement incultes , illéttrés et avec des pratiques primitives , barbares et proches de pratiques animales. 

      ça c’est à cause de l’impact de l’église catholique et de la chrétienté, autre religion venue du désert comme l’islam.

      La solution n’étant pas de remplacer un obscurantisme par un autre, évidement. Mais le fond scientifique des blancs à fini par reprendre le dessus au fil du temps.

      ouf


    • ezechiel ezechiel 7 février 2021 16:17

      @MAZIG
      Les musulmans ont inventé... l’appareil photo ! Mort de rire !
      Al Ibn Haytham n’a pas inventé l’apparail photo, il a décrit ce qui était déjà connu à son époque par les Grecs, la chambre noire, il a repris et commenté les travaux des Grecs, en particulier ceux de Anthemius of Tralles du VIe siècle, qui avait déjà décrit les trajets des rayons lumineux entrant dans une chambre noire.
      Mais cela n’est en rien pour autant un appareil photo !

      Concernant Abbas Ibn Firnas, aucune source n’a jamais montré une quelconque expérience de tentative de vol.

      La médecine arabe, ce sont les chrétiens nestoriens qui l’ont développé, non pas les musulmans. Elle était basée d’ailleurs sur des concepts erronés de Galien, et ce sont les Européens qui ont par la suite balayé ces concepts et inventé la médecine moderne.
      Le médecin Aboulcassis décrit dans la vidéo, n’a fait que reprendre les travaux des anciens comme Hippocrate, Galien et Celse auxquels il rend d’ailleurs hommage dans son ouvrage. Il s’inspire aussi de Paul d’Égine, dont une partie de l’œuvre ne nous est pas parvenue.

      Les astrolabes (du grec astrolabos signifiant « instrument pour prendre la hauteur des astres ») sont une invention grecque. Les premiers manuscrits connus décrivant la fabrication et la conception des astrolabes ont été fait par des moines chrétiens nestoriens, bien avant l’apparition de l’Islam.
      Le plus ancien texte conservé est "Le traité de l’astrolabe" de Jean Philopon d’Alexandrie (v. 530) qui décrit l’astrolabe planisphérique et ses usages. Le second traité est celui de l’évêque syriaque de Qenneshrin Sévère Sebôkht (v. 660) "Le traité sur l’Astrolabe plan", bien avant l’apparition de l’islam.

      Pareil pour le système bielle-manivelle qui ne doit rien aux musulmans, puisqu’il est connu et appliqué par les Romains dans des machines dès l’Antiquité.

      Les horloges hydrauliques arabes sont les héritières des horloges hydrauliques de l’Antiquité gréco-romaine. s’inspirant des principes et applications décrits, entre autres, par Philon de Byzance (fin du III siècle avant notre ère) et Héron d’Alexandrie (ier siècle de l’ère moderne), leurs mécanismes ingénieux seront repris et perfectionnés à l’époque médiévale.


    • ezechiel ezechiel 7 février 2021 16:19

      @MAZIG " la première université de médecine , celle de Montpellier a été fondée par des arabes. "

      La faculté de médecine de Montpellier est la plus ancienne d’Europe, et n’a pas été fondée par des Arabes, mais par des Catholiques, le cardinal Conrad d’Urach, légat apostolique du pape Honorius III, qui concède à l’« universitas medicorum » ses premiers statuts en 1220.


    • Quasimodo 7 février 2021 18:30

      @ezechiel fondée par des catholiques adeptent de la théologie de la libération ou des catholiques intégristes , seuls les " visiteurs " connaissent la réponse ...


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