lundi 26 août 2019 - par Donatien

Charles Manson, le démon d’Hollywood | ARTE

Les crimes odieux de Charles Manson marquent la fin de l’insouciance hippie aux États-Unis. De nombreuses interviews viennent nourrir le récit de l’histoire de ce "serial killer" qui a traumatisé Hollywood et l’Amérique entière.

Charles Manson a grandi sans figure paternelle auprès d'une mère alcoolique, souvent absente. Dès l’âge de 11 ans, il commet ses premiers larcins et, lorsqu’il fonde en 1967 la secte Manson Family, le casier judiciaire du jeune gourou au regard magnétique prend déjà des dimensions kilométriques. Cette communauté de hippies déboussolés, qui prennent Manson pour un messie, s’établit dans le sud de la Californie. À cette époque, Charles Manson rêve de devenir une star du rock à l’instar de ses idoles, les Beatles. Il cherche à se rapprocher de producteurs et d’artistes en vogue, mais ses tentatives restent lettre morte. Frustré, il sombre dans la folie et fantasme une apocalypse sur fond de conflit racial entre Blancs et Afro-Américains. En août 1969, la fureur du gourou manipulateur atteint son paroxysme : il use de son charisme pour pousser ses adeptes à commettre une série de crimes, dont il voulait par la suite attribuer la responsabilité à la communauté noire. Sharon Tate, épouse de Roman Polanski et star montante, compte parmi les victimes de cette vague macabre.

Documentaire complet de Tom O’Dell (Etats-Unis, 2019, 1h34mn)



12 réactions


  • berry 26 août 2019 13:14

    Grâce à Donatien, vous avez la daube et la propagande de la télé directement sur internet.

    Petits veinards.


  • wendigo wendigo 26 août 2019 19:16

    ... l’histoire de ce "serial killer" qui a traumatisé Hollywood et l’Amérique entière.

    *****

    " Sérial Killer" ... Pour être reconnu comme membre de cette joyeuse communauté "SK", il faut avoir tué 3 fois au moins ; Hors ce brave garçon aux allures si sympathiques, n’a tué personne, .... nada, peau de balle, nibe, rien. Il n’est donc techniquement pas un assassin et donc encore moins un serial killer, au pire ce n’est qu’un gourou halluciné qui aurait remonté le bourichon de quelques cerveau fragilisés par des drogues et des enfances à la con. Charly fait donc plus pensé à un pervers narcissique manipulateur qu’a un sociopathe.
    Mais voila, au tableau de chasse de ses adeptes, il y a une star d’Hollywood et toute sa réputation et sa renommé ne repose que sur cela.
    Avec manson on est quand même bien loin d’un Landru, un Ed kemper, un albert fish ou un ted bundy, en comparaison il fait un peu chanteur de chorale .


    • Norman Bates Norman Bates 26 août 2019 19:51

      @wendigo

      " Sérial Killer" ... Pour être reconnu comme membre de cette joyeuse communauté "SK", il faut avoir tué 3 fois au moins"

      C’est ma mère qui va être contente...elle se plaint d’une vie sociale réduite à sa plus simple portion...en clair, saluer les asticots qui font la queue avec leur plateau-repas...
      Quelle est la démarche pour avoir la carte de membre.. ?

      "Avec manson on est quand même bien loin d’un Landru, un Ed kemper, un albert fish ou un ted bundy, en comparaison il fait un peu chanteur de chorale"

      Je me permets de rectifier : 

      "Avec manson on est quand même bien loin d’un Landru, un Ed kemper, un albert fish ou un ted bundy, et bien sûr de l’indépassable Norma Bates du Bates motel...en comparaison il fait un peu chanteur de chorale .

      Que ne ferais-je pas pour la gloire de ma mère et sa soif de reconnaissance...


    • wendigo wendigo 26 août 2019 20:28

      @Norman Bates

       Ha ha ha, "norman Bates" ....muerto dé lolès, désolé de vous le dire ainsi mais bates n’est rien de plus qu’un pennywise, ou un lekther, qui n’ont pas oeuvré plus que dans des esprits délirants de scénaristes en manque de reconnaissance. Allons le réel c’est quand même plus concret. Quand on regarde ces grands hommes qui n’ont pas eu peur de se mouiller le maillot et de saloper le tablier en mettant la main à la pate. Un albert fish qui a porté les lettres de noblesse de cette passion jusqu’au rang d’art culinaire, un master shief de la tuerie, le Bocuse des SK, qui vous accommodait un enfant de 8 ans comme d’autres font des tartes aux cerises et n’hésitait pas à faire passer ses secrets de recettes aux parents des soupés ; ou encore ce cher Jeffrey Dahmer, qui joignait l’utile à l’agréable en mélangeant la science à la gastronomie. Faut avoir l’esprit bricoleur pour pratiquer une lobotomie à la chignole, ça nécessite un esprit curieux. Quant à Luis alfredo Garavito, "el Jefe", qui lui ne s’en servait pas pour jauger l’avoine ; le gaillard prenait son passe temps comme un travail d’usine, il ne versait pas dans le petit artisanat locale, il débitait à la chaîne, 139 morts reconnu avec un espoir de record à plus de 300 .... et pas du vieillard, que des produits frais de moins de 16 ans (au delà c’est dégueulasse comme dirait frédérique...).
      A coté des ces braves gars, normanes bates n’est qu’une légende urbaine dont la fiction ne dépasse pas et de loin la réalité, on a jamais vu Hannibal lekther sodomiser la tête de sa mère et jouer au flechettes avec, ça nécessite un autre niveau que la simple psychose.
      Plus sérieux, c’est vrai que le cinéma ne nous a jamais apporté un SK qui arrive au niveau de démence de tout ces tarés. Les SK nous montrent comme l’esprit humain peut être créatif.
       Désolé mon cher Norman, je ne désirais pas vous vexer, d’ailleurs le Wendigo aussi est un criminel de fiction. Toutes mes amitiés à votre mère, je ne voudrais pas la laisser en reste .....


    • Norman Bates Norman Bates 26 août 2019 21:54

      @wendigo

      C’est trop tard, maman est horriblement vexée...vous êtes officiellement persona non grata au motel, et si d’aventure vous croisez son chemin elle ne se contentera pas de gratter...
      Les exemples que vous citez...oui bon...ce sont des "m’as-tu-vu" de la profession, ils font de la boucherie pour faire de la boucherie...et vas-y que je te fais mijoter un tit nenfant comme s’ils avaient inventé le cannibalisme...
      C’est comme le docteur Petiot, il n’a pas inventé la poudre, c’est un fade copycat qui a reproduit en miniature une mode passagère...
      Ces amateurs salopent la profession à force d’effets spécieux, d’artifices, de poudre aux yeux, avec le chiffre en première préoccupation...
      "Waouh j’en ai buté 300, j’suis le boss !!"
      C’est négliger l’amour du travail bien fait, l’attachement à la tradition, je dirais même une certaine éthique...sinon, autant bosser à un guichet de la sécu...
      L’incision de la lame dans le corps c’est pas comme valider son ticket de métro, on doit entendre, apprécier le bruit des tissus déchirés, les textiles et les corporels...
      Il faut respecter la proie, ciseler avec précision, ne pas hésiter à touiller la chair comme on fait fondre le sucre dans le café, et puis surtout accueillir le regard du gibier qui exhale son dernier soupir, un dernier juron, au moment où le féroce instinct de conservation capitule pour céder la place à la résignation...
      L’amateur peut buter en étant garé en double file, l’artisan exécute son noble art avec tout un cérémonial...l’amateur zigouille avec l’impulsivité d’une claque nerveuse, l’artisan crée son oeuvre avec la minutie d’un peintre devant son aquarelle...
      Un Hannibal Lecter est bien sympa mais c’est que de l’esbroufe, rien ne vaut la production maison, à la bonne franquette...
      Enfin, je dis ça, j’y connais que dalle, je ne fais que transmettre par ouï dire...


    • Norman Bates Norman Bates 26 août 2019 22:31

      Je peux accorder des circonstances atténuantes à l’artisan qui utilise occasionnellement la hache...parfois on peut être précoce, on a pas le temps pour les salamalecs d’usage, et puis bon, on zigouille, ce n’est pas une parade nuptiale, hein, faut pas déconner...
      En revanche, zéro pointé pour l’usage de l’arme à feu...c’est comme chanter en play-back ou bouffer du jambon sous cellophane...
      C’est nul, il n’y a pas le corps-à-corps fatal, la danse macabre avec en fond musical les grelots de la grande faucheuse et le rictus mortifère sur la face de la proie qui composte son billet pour l’ultime voyage...
      Tout se perd...


  • Scalpa Scalpa 27 août 2019 20:23

    Fallait pas tuer la femme d"un as du scénario a la wood.


  • Scalpa Scalpa 27 août 2019 20:28

    A la fin de sa vie une corne a poussé a l’endroit ou il s’était assoupi.


  • tobor tobor 27 août 2019 23:05

    En 68, Sharon Tate est devenue sa prétendue petite sœur et animait une émission de télé durant les ’70s avant de mourir d’un cancer. Manson a lui débuté sa réelle carrière d’acteur. Je trouve cette analyse de l’affaire, documents à l’appui, plutôt convaincante :
    https://milesmathistranslated.wordpress.com/2018/03/11/le-meurtre-de-sharon-tate-a-ete-simule-par-miles-mathis/


    • tobor tobor 28 août 2019 01:26

      @tobor
      En 69, Sharon Tate etc...


    • berry 28 août 2019 16:50

      @tobor
      Ces faits pourraient expliquer l’impunité dont bénéficie Roman Polanski dans l’affaire du viol d’une mineure de 13 ans en 1977. C’est un véritable intouchable, depuis 42 ans il échappe à la justice américaine et il bénéficie de la compréhension et de la complicité inattendue des pays européens.
      En remerciement des services rendus ?
      Bien que recherché par Interpol, il peut toujours circuler librement en France, en Suisse et en Pologne.
      Un deux poids deux mesures évident quand ont voit les persécutions subies par Julian Assange depuis 9 ans, pour des faits beaucoup moins graves. 


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