mardi 30 juillet 2024 - par mat-hac

Afrique - Sur la piste des premiers hommes (2023)

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Des humains vivaient-ils sur l’entièreté du territoire de l’Afrique australe au Paléolithique ? Dans le cadre du projet "Human Origins", un archéologue et un spéléologue mènent l’enquête au coeur des entrailles de la Terre.

Il y a trois millions d’années, les premiers hommes posaient le pied sur le continent africain. Aujourd’hui, deux bassins abritant des vestiges des australopithèques ont été découverts : en Éthiopie, le long de la vallée du Grand Rift – avec le squelette de la célèbre Lucy –, et la grotte de Sterkfontein, au nord-ouest de Johannesburg, en Afrique du Sud – avec, notamment, Little Foot, le fossile le plus ancien et le plus complet jamais observé. Longtemps, la communauté scientifique a pensé que ces anciens hominidés résidaient dans un berceau unique au périmètre restreint. : une thèse désormais réfutée. Pour le projet Human Origin, une équipe internationale de chercheurs se met alors en quête des premiers fossiles d’australopithèques en Afrique australe (hors Afrique du Sud).

Quête fondamentale

Où, précisément, les premiers hommes sont-ils apparus ? C’est la question à laquelle l’archéologue Laurent Bruxelles, de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), et le spéléonaute Frédéric Swierczynski s'emploient à répondre. Grâce aux compétences hors normes de ce dernier, capable de plonger à plus de 250 mètres de profondeur, les deux scientifiques sondent, de la Namibie au Botswana en passant par le Malawi, les gouffres les plus dangereux du monde à la recherche de brèches, ces "amas de matières minérales qui agissent comme un ciment naturel et protègent les fossiles de l'érosion", précise Laurent Bruxelles. Suivis par la caméra d’Anthony Binst, les chercheurs explorent ainsi les entrailles de la Terre pour percer les secrets qu’elles recèlent. Au fil de leur expédition spectaculaire, une quête fondamentale pour notre connaissance des origines du genre humain.



1 réactions


  • Étirév 30 juillet 2024 13:31

    Toutes les races sont autochtones. La terre ne s’est pas peuplée par des émigrations.
    L’humanité est sortie de la terre végétale, par voie d’évolution, dans tous les pays en même temps.
    La race blanche habitait l’hémisphère boréal parce que c’est là qu’elle était sortie de la végétation boréale qui avait été son état embryonnaire.
    Une race noire, plus ancienne, était sortie de la végétation tropicale d’Afrique et d’une partie de l’Asie.
    La race rouge, moins connue, s’était développée sur les hautes montagnes de l’Amérique du Nord. Cette race avait possédé l’hémisphère occidental, pendant que la race jaune possédait l’oriental.
    Les premiers hommes qui resplendissaient de la pureté morale de l’Enfant, de sa naïveté, de sa droiture, de son exquise sensibilité, ne sont pas plus les fils des singes qu’ils ne sont le vieil Adam des théologiens fait de toutes pièces par un Dieu inconnu.
    Si la tradition telle qu’on nous la présente est inadmissible, c’est parce que les Écritures dans lesquelles elle est déposée ont été altérées, leur signification primitive n’y peut plus être aperçue.
    Si ces récits nous étaient parvenus dans leur forme initiale, nous y retrouverions des idées vraies, une science grandiose. Ce qui le prouve, c’est qu’à travers les interpolations et les altérations, nous apercevons encore les lueurs de la grande et simple vérité.
    Nos Racines, notre Arbre généalogique


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