vendredi 14 février 2020 - par Stupeur

20 livres pour 2020 : vingt romans (1/2)

Le concept est on ne peut plus simple : 20 livres que je voudrais lire au cours de l'année 2020. Vingt romans, de vingt auteurs différents, constitueront donc la liste finale (présentée sur deux articles). Pour chaque livre on trouvera le lien vers le site de l'éditeur et le nombre de pages. Les vidéos et les courts textes de présentation viendront apporter un complément d'information sur le livre et l'auteur.

Je vous donne des précisions sur la genèse de cette liste en fin d'article.

 

Voici les dix premiers romans de cette liste "20 livres pour 2020" (classée par ordre alphabétique sur le nom de l'auteur) :

 1. Georges Bernanos : Sous le soleil de Satan (GF, 416 pages)

 2. Mikhaïl Boulgakov : Le Maître et Marguerite (Pavillons Poche, 704 pages)

 3. Joseph Conrad : Heart of darkness / Au cœur des ténèbres (Folio bilingue, 336 pages)

 4. Don DeLillo : Zero K / Zéro K (Picador, 288 pages) (traduction : Babel, 304 pages)

 5. Fiodor Dostoïevski : Crime et Châtiment (Le Livre de Poche, 704 pages)

 6. William Faulkner : Tandis que j'agonise / As I lay dying (Folio bilingue, 576 pages)

 7. Gustave Flaubert : L'éducation sentimentale (Le Livre de Poche, 668 pages)

 8. Paul Gadenne : La plage de Scheveningen (L'Imaginaire Gallimard, 308 pages)

 9. John Gardner : La Symphonie des spectres (Points, 944 pages)

10. Hermann Hesse : Le Loup des steppes (Le Livre de Poche, 224 pages)

 

( Voir la liste complète : 20 romans à lire en 2020 )

 

 

- - - - - - - - - - - Les vidéos (présentation des livres et des auteurs. Attention ! Certaines vidéos peuvent dévoiler les intrigues des livres présentés ! )

 

"Sous le soleil de Satan" de Georges Bernanos

Bernanos Sous le soleil de Satan L’abbé Donissan exerce son ministère dans une humble paroisse de l’Artois. Entouré d’êtres rongés par le mal, obsédé lui-même par le péché, il est touché au cœur par le désespoir de Mouchette, adolescente criminelle. Parce qu’il reconnaît en elle une âme fraternelle, il engage sa vie et son salut pour tenter de racheter la petite révoltée. Ce combat surnaturel le jettera, plein d’angoisse, sur la route étroite qui mène à la sainteté.
À sa parution en 1926, Sous le soleil de Satan, le premier roman de Bernanos, sidère les esprits par l’intransigeance intellectuelle de l’écrivain, qui tire à boulets rouges sur une société viciée par l’hypocrisie, la compromission et l’apathie spirituelle. Mais derrière la véhémence du pamphlétaire se devinent l’inquiétude du mystique et les motifs qui ne cesseront de hanter toute l’œuvre à venir : l’enfance humiliée, l’énigme du mal et le tragique du monde. — 4ème de couverture

 

Une vie, une œuvre : Georges Bernanos (1888-1948), le dernier témoin de la pitié sacrée [1987]

Vidéo ajoutée le 20 juil. 2017 sur la chaîne Rien ne veut rien dire - durée 1:25:05

Par Laurence Cosse et Jean-Claude Loiseau.
Émission diffusée sur France Culture le 14.05.1987.


Intervenants : — Jacques Julliard : éditorialiste du "Nouvel Observateur" — Béatrix Beck : romancière. — Hubert Juin : écrivain et producteur de radio. — Jean Edern Hallier : écrivain. — Philippe Delaroche : journaliste et romancier. — Luc Balbont : essayiste et journaliste. — Gildas Bourdet : metteur en scène. — Gérard Leclerc : essayiste et journaliste.

Avec la voix de Jean-Loup Bernanos, fils de l'écrivain.

 

Georges Bernanos (La marche de l'histoire)

Vidéo ajoutée le 30 oct. 2015 sur la chaîne Le Sémaphore - durée 28:12

Émission “La marche de l'histoire” diffusée sur France Inter le 28 octobre 2015 et consacrée à l'évocation de l'écrivain français Georges Bernanos. Jean Lebrun s'entretenait avec Michael Kohlhauer, professeur de littérature française et comparée à l'Université de Savoie, à propos de la parution dans la Bibliothèque de la Pléiade (Gallimard) des Oeuvres romanesques complètes de Georges Bernanos et, plus largement, de l'oeuvre et du message de cet immense écrivain visionnaire et lucide. « Le bon Dieu ne m’a pas mis une plume entre les mains pour rigoler », disait-il. (...)

Bernanos est mort prématurément à soixante ans, en 1948. On se demande parfois si nous ne sommes pas parvenus au point où il craignait que nous arrivions. L’homme consommateur, prévenait-il, est tout occupé à courir derrière sa fortune et sa sécurité, il ne demandera au fond qu’à renier des libertés dont il ne veut plus courir le risque.

Invité : Michael Kohlhauer, professeur de littérature française et comparée à l'Université de Savoie
Avec la voix de Georges Bernanos (Archives INA)

Source : France Inter

 

 

"Le Maître et Marguerite" de Mikhaïl Boulgakov

Boulgakov Le Maître et Marguerite Le Maître et Marguerite (en russe : Мастер и Маргарита) est un roman de l'écrivain soviétique Mikhaïl Boulgakov écrit entre 1927 et 1939. À la fois histoire d'amour, critique politique et sociale, comédie burlesque et conte fantastique, il est considéré comme l'une des œuvres majeures de la littérature russe du XXe siècle. — Wikipédia

Pour retrouver l’homme qu’elle aime, un écrivain maudit, Marguerite accepte de livrer son âme au diable. Version contemporaine du mythe de Faust, transposé à Moscou dans les années 1930, Le Maître et Marguerite est aussi l’une des histoires d’amour les plus émouvantes jamais écrites. Mikhaïl Boulgakov a travaillé à son roman durant douze ans, en pleine dictature stalinienne, conscient qu’il n’aurait aucune chance de le voir paraître de son vivant. — lisez.com

Mikhaïl Afanassievitch Boulgakov (en russe : Михаил Афанасьевич Булгаков), né le 3 mai 1891 (15 mai 1891 dans le calendrier grégorien) à Kiev et mort le 10 mars 1940 à Moscou, est un écrivain et médecin russe puis soviétique.

Son œuvre la plus connue est Le Maître et Marguerite, roman plusieurs fois réécrit et retravaillé entre 1928 et 1940, publié en URSS dans son intégralité pour la première fois en 1973, dans lequel il mêle habilement le fantastique et le réel, de telle sorte que le fantastique passe pour réel, et le réel pour fantastique1, ainsi que les époques et les lieux, Jérusalem au Ier siècle, sous Ponce Pilate, et Moscou, dans les années 1930, sous la dictature stalinienne. — Wikipédia

 

"Le Maître et Marguerite", de Mikhaïl Boulgakov (Alchimie d'un roman n°59)

Vidéo ajoutée le 12 juin 2018 sur la chaîne JPDepotte - durée 9:31

Retour à la littérature fantastique, pour un monument du genre !

 

Mikhaïl Boulgakov (1973 / France Culture)

Vidéo ajoutée le 11 nov. 2017 sur la chaîne Le Sémaphore - durée 1:47:15

Mikhaïl Boulgakov (1973 / France Culture). Par François Ruggieri. Réalisation : Alain Barroux. Avec Jorge Lavelli, Paul Kalinine, Georges Soria, Alexandre Petrovic, Jean Freustié et Matthieu Galey. Diffusion sur France Culture en deux épisodes, les 3 et 11 novembre 1973. Mikhaïl Afanassievitch Boulgakov (en russe : Михаил Афанасьевич Булгаков), né le 3 mai 1891 (15 mai 1891 dans le calendrier grégorien) à Kiev et mort le 10 mars 1940 à Moscou, est un écrivain et médecin russe puis soviétique. Mikhaïl Boulgakov travaille d'abord comme médecin durant la Première Guerre mondiale, la Révolution russe et la guerre civile russe. À partir de 1920, il abandonne cette profession pour se consacrer au journalisme et à la littérature, où il est confronté, tout au long de sa carrière, aux difficultés de la censure soviétique. (...)

Textes lus par Jean Rochefort, Julien Guiomar et Maïa Simon.

0:00 : 1ère partie
54:46 : 2ème partie

Sources : France Culture et Wikipédia

 

 

"Heart of darkness / Au cœur des ténèbres" de Joseph Conrad

Conrad Au coeur des ténèbres Le capitaine Marlowe, qui commande un bateau destiné au commerce de l'ivoire, remonte le fleuve Congo pour s'enfoncer avec son équipage au cœur d'une Afrique primitive et sauvage. Sur sa route, il croise le mystérieux Kurtz, chef d'un comptoir perdu dans une jungle étouffante et entouré de ses hommes, cour cruelle et violente. L'expédition de Marlow devient alors un hallucinant voyage aux sources de la folie et du Mal... — gallimard.fr

Joseph Conrad, pseudonyme de Józef Teodor Konrad Korzeniowski herb. Nałęcz, est né le 3 décembre 1857 à Berditchev (Ukraine - Empire russe) et mort le 3 août 1924 à Bishopsbourne (Kent - Angleterre). D'origine polonaise, il est un écrivain de langue anglaise majeur du XXe siècle. — Wikipédia

 

Une Vie, une œuvre : Joseph Conrad (1857-1924)

Vidéo ajoutée le 20 juil. 2017 sur la chaîne Rien ne veut rien dire - durée 1:00:23

Par Simone Douek et Céline Ters.
Émission diffusée sur France Culture le 21.02.2008.

Joseph Conrad, artiste du regard. Et comment ne le serait-il pas, lui qui a passé 20 années de sa vie à scruter les vagues, les risées, les écueils et les vents ? À en mesurer les conséquences sur la vie des hommes rassemblés sur le microcosme d'un navire ? (...)
Josef Teodor Konrad Korzeniowski, né à Berdichev, en Pologne ukrainienne, s'engage donc dans la marine marchande française à 17 ans, puis, ayant gravi les échelons jusqu'au grade de capitaine, il passe ses plus longues années de navigation dans la marine marchande anglaise ; mais secrètement, pendant les quatre dernières années de sa vie de marin, voyage avec lui et s'élabore lentement le manuscrit de son premier roman, "La Folie Almayer". Il a 37 ans, et il va changer de vie.

Intervenants : — Jacques Darras, écrivain, traducteur, responsable de l'édition des "Nouvelles complètes de Joseph Conrad" (éd. Quarto Gallimard). — Bernard Hoepffner, traducteur du "Compagnon secret" (éd. Mille et une nuits). — Michel Le Bris, écrivain. — Claudine Lesage, auteur de "Joseph Conrad et le continent" (éd. M. Houdiard). — Jean Pierre Naugrette, traducteur de "La Ligne d'ombre" (éd. Garnier).

 

Joseph Conrad : Rendre grâce aux vaincus

Vidéo ajoutée le 18 nov. 2017 sur la chaîne Rien ne veut rien dire - durée 59:09

La Compagnie des auteurs
Par Matthieu Garrigou-Lagrange et Laurence Millet.
Émission diffusée sur France Culture le 09.10.2017.


Intervenants : — Alain Dugrand est journaliste, voyageur, et écrivain. Grand lecteur de Conrad comme de nombreux écrivains-voyageurs, il est l'auteur d'une biographie, Conrad, l’étrange bienfaiteur (Fayard, 2003, réédité aux éditions de La Table Ronde en 2014). — Georges-Marc Habib : libraire.

 

Joseph Conrad : Autobiographie et Fiction

Vidéo ajoutée le 18 nov. 2017 sur la chaîne Rien ne veut rien dire - durée 58:22

La Compagnie des auteurs

Par Matthieu Garrigou-Lagrange et Laurence Millet.
Émission diffusée sur France Culture le 10.10.2017.


Intervenants : — Alain Jaubert : écrivain et journaliste. Jeune, il a été marin pour un temps. Son roman 'Au bord de la mer violette' (Gallimard, 2013) met en scène un personnage ressemblant fortement au jeune Conrad. Il a aussi écrit une préface à 'La Ligne d'ombre', pour l'édition Folio Classique, en 2010. — François Meyronnis : écrivain.

 

Joseph Conrad : Tourné vers l'ailleurs

Vidéo ajoutée le 18 nov. 2017 sur la chaîne Rien ne veut rien dire - durée 58:43

La Compagnie des auteurs
Par Matthieu Garrigou-Lagrange et Laurence Millet.
Émission diffusée sur France Culture le 11.10.2017.


Intervenants : — Marc Porée : professeur de littérature anglaise et directeur du département "Littérature et langages" à l'Ecole Normale Supérieure. Il a traduit et annoté Typhon (1995, Garnier Flammarion). Plus récemment, il a préfacé 'Au cœur des ténèbres et autres récits' pour la collection Pléiade, parue en septembre 2017. — Michel Crépu : écrivain, essayiste, rédacteur en chef de la NRF.

 

 

"Zero K / Zéro K" de Don DeLillo

DeLillo Zero K Choisir de mourir pour prendre la mort de vitesse, décider de se transformer en créature-éprouvette dans l’attente de jours meilleurs afin de revenir au monde en être humain augmenté, telle est l’offre d’un centre de recherches secret auquel son principal actionnaire, le milliardaire Ross Lockhart, décide de faire appel quand il apprend que la maladie dont souffre sa femme adorée est incurable.

Il convie alors son fils unique, Jeffrey, à venir assister à cette fin programmée et à faire l’étrange et bouleversante expérience d’une séparation consentie.

Avec cette impressionnante plongée dans les mirages de l’immortalité, Don DeLillo fait voyager la vie d’une dimension à une autre, à travers des images puissamment inédites qui évacuent celles de la science-fiction pour mieux reformuler des questions essentielles et parier sur notre chaotique humanité partagée. Il signe ainsi un roman visionnaire et d’une portée rare, tant sur le plan littéraire que philosophique. — actes-sud.fr

Don DeLillo, né le 20 novembre 1936 dans le quartier du Bronx à New York, est un écrivain américain. Auteur de nouvelles, de pièces de théâtre, de scénarios, et d'articles, il est surtout célèbre pour ses romans. Don DeLillo est volontiers associé au courant post-moderne, bien qu'il ne se réclame pas lui-même de cette appellation.

Son œuvre romanesque est parcourue par un certain nombre de thèmes récurrents tels que l'angoisse de la mort, et la fascination pour l'image, le film et le langage. Don DeLillo est un des écrivains américains contemporains les plus influents et les plus commentés. — Wikipédia

 

 

"Crime et Châtiment" de Fiodor Dostoïevski"

Dostoievski Crime et Châtiment A Saint-Pétersbourg, en 1865, Raskolnikov, un jeune noble sombre et altier, renfermé mais aussi généreux, a interrompu ses études faute d’argent. Endetté auprès de sa logeuse qui lui loue une étroite mansarde, il se sent écrasé par sa pauvreté. Mais il se croit aussi appelé à un grand avenir et, dédaigneux de la loi morale, se pense fondé à commettre un crime : ce qu’il va faire bientôt – de manière crapuleuse. Publié en huit livraisons par Le Messager russe au cours de l’année 1866, le roman de Dostoïevski montre en Raskolnikov un témoin de la misère, de l’alcoolisme et de la prostitution que l’auteur décrit sans voiles, un criminel aussi qui ne sait trop pourquoi il l’est devenu, tant les raisons qu’il s’invente pour agir sont contradictoires. Mais la tragédie n’exclut pas la vision d’une vie lumineuse, et le châtiment de son crime va lui permettre un long cheminement vers la vérité, et la renonciation à sa mélancolie brutale. Après quoi sera possible ce que l’épilogue annonce : l’initiation de Raskolnikov à une réalité nouvelle, le passage d’un monde à un autre monde.
Traduction d’Elisabeth Guertik. Edition de Jean-Louis Backès. — livredepoche.com

Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski (en russe : Фёдор Михайлович Достоевский) est un écrivain russe, né à Moscou le 30 octobre 1821 (11 novembre 1821 dans le calendrier grégorien) et mort à Saint-Pétersbourg le 28 janvier 1881 (9 février 1881 dans le calendrier grégorien). Considéré comme l'un des plus grands romanciers russes, il a influencé de nombreux écrivains et philosophes. — Wikipédia

 

Dostoïevski : Crime et Châtiment

Vidéo ajoutée le 4 févr. 2017 sur la chaîne Rien ne veut rien dire - durée 50:10

Les Nouveaux chemins de la connaissance.

Émission du 20.09.2011.

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Par Adèle Van Reeth et Philippe Petit.

Adèle VAN REETH reçoit Jean-Louis BACKES à propos de "Crime et Châtiment" de DOSTOIEVSKI.

 

Dostoïevski : Une vie de Dostoïevski

Vidéo ajoutée le 26 nov. 2017 sur la chaîne Rien ne veut rien dire - durée 59:01

La Compagnie des auteurs

Par Matthieu Garrigou-Lagrange et Laurence Millet.
Émission diffusée sur France Culture le 04.09.2017.


Intervenants : — Virgil Tanase, écrivain, dramaturge, traducteur et philosophe, a écrit une biographie de Dostoïevski (Folio biographies, 2012). Homme de théâtre, il a aussi adapté et mis en scène Crime et châtiment en 2014 au Théâtre du Lucernaire. — Pierre Krause : responsable éditorial de Babelio.


La vie de Dostoïevski pourrait passer pour l’un de ses romans. Né dans une famille noble, jeune révolté condamné au bagne puis à servir comme simple soldat, joueur maladif et arrogant et père de famille pieux, l’auteur ressemble à ses personnages : tout en contrastes.
Qui était-il vraiment ?

"Il est rare de rencontrer un auteur aussi bouleversant et aussi bouleversé que Dostoïevski."
"La vraie découverte [du peuple], il la fait au bagne. Il découvre qu'il y a dans ces gens simples une beauté qu'il n'arrive pas à exprimer. Dans la misère morale la plus totale, il existe en chacun une lumière."
"Ce qui est fondamental chez Dostoïevski, c'est que la beauté naît de la souffrance."
"Pour Dostoïevski, il y a dans l'existence un mystère que la science ne peut résoudre. Avec la science et la logique, on ne peut faire que des fourmillières." (Virgil Tanase)

 

Dostoïevski : Un roman fantastique ?

Vidéo ajoutée le 26 nov. 2017 sur la chaîne Rien ne veut rien dire - durée 58:48

La Compagnie des auteurs

Par Matthieu Garrigou-Lagrange et Laurence Millet.
Émission diffusée sur France Culture le 05.09.2017.


Intervenants : — Jean-Louis Backès, professeur émérite de littérature comparée à l'université Sorbonne-Paris 4 et spécialiste de littérature russe, est l'auteur d'un essai sur Crime et Châtiment, publié dans la collection Foliothèque en 1995. Il a aussi réalisé une édition critique des Démons, au Livre de Poche (2011). Il est aussi l'auteur de plusieurs romans, dont Carènes publié chez Grasset en 1984. — Georges-Marc Habib : libraire.


Qu’est-ce qui motive les actions humaines, et en particulier les plus radicales ? Cette question et celle de la recherche de l’absolu traversent deux des plus grands romans de Dostoïevski, 'Crime et châtiment' et 'Les Démons'. En compagnie de Jean-Louis Backès, quelques pistes de réponse.

"La force de 'Crime et châtiment', c'est de ne jamais réduire en idées simples ce geste qui est presque indicible : j'ai tué la vieille."
"Dostoïevski comprend qu'un homme ne peut se raconter lui-même que de plusieurs façons différentes."
(Jean-Louis Backès)

 

Dostoïevski : Un corps omniprésent

Vidéo ajoutée le 26 nov. 2017 sur la chaîne Rien ne veut rien dire - durée 58:29

La Compagnie des auteurs

Par Matthieu Garrigou-Lagrange et Laurence Millet.
Émission diffusée sur France Culture le 06.09.2017.


Intervenants : — Michel Eltchaninoff Eltchaninoff, agrégé et docteur en philosophie, spécialiste de philosophie russe, est l'auteur de Dostoïevski, le roman du corps (éditions Jérôme Millon, 2013) et de Dostoïevski, roman et philosophie (PUF, 1998, réédité en 2015). Il a aussi écrit Les nouveaux dissidents (Stock, 2016), Dans la tête de Vladimir Poutine (Solin/Actes Sud, 2015), et plus récemment, Dans la tête de Marine Le Pen (Solin/Actes Sud, 2017). — Michel Crépu : écrivain, essayiste, rédacteur en chef de la NRF.

 

Dostoïevski : Les carnets du sous-sol

Vidéo ajoutée le 26 nov. 2017 sur la chaîne Rien ne veut rien dire - durée 58:36

La Compagnie des auteurs

Par Matthieu Garrigou-Lagrange et Laurence Millet.
Émission diffusée sur France Culture le 07.09.2017.


Intervenants : — Alain Finkielkraut : philosophe et académicien. — Leslie Kaplan : écrivaine. — Eric Marty : écrivain et universitaire.

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En première partie d'émission, nous sommes en compagnie d'Alain Finkielkraut, philosophe, écrivain et académicien, auteur de 'Un cœur intelligent' (Stock/Flammarion, 2009). Dans cet essai, il fait l'apologie de la littérature et de son pouvoir de nuances à partir de neuf lectures, dont une consacrée aux 'Carnets du sous-sol' de Dostoïevski intitulée 'L'enfer de l'amour-propre'.

En deuxième partie d'émission, la romancière et essayiste Leslie Kaplan pense avec Dostoïevski. Son essai 'Les Outils' (P.O.L, 2003) explore les ramifications de la rencontre entre un sujet et une œuvre, que ce soit celle de Cassavetes, de Robert Antelme, ou de Dostoïevski. Plus récemment, elle a publié le roman 'Mathias et la Révolution' (P.O.L, 2016). Elle a reçu, en 2017, le grand prix de la Société des Gens de Lettres (SGDL) pour l'ensemble de son œuvre.

 

 

"Tandis que j'agonise / As I lay dying" de William Faulkner

Faulkner Tandis que j'agonise Tandis que j'agonise (titre original en anglais : As I Lay Dying) est le cinquième roman écrit par William Faulkner publié originellement aux États-Unis le 6 octobre 1930 et en français en 1934 aux éditions Gallimard. — Wikipédia

« Je lui avais dit de ne pas amener ce cheval, par respect pour sa défunte mère, parce que ça n'a pas bonne façon de le voir caracoler ainsi sur ce sacré cheval de cirque, alors qu'elle voulait que nous soyons tous avec elle dans la charrette, tous ceux de sa chair et de son sang ; mais, nous n'avions pas plus tôt dépassé le chemin de Tull que Darl s'est mis à rire. Assis sur la banquette avec Cash, avec sa mère couchée sous ses pieds, dans son cercueil, il a eu l'effronterie de rire ! » — gallimard.fr

William Faulkner est un romancier et nouvelliste américain, né William Cuthbert Falkner le 25 septembre 1897 à New Albany, dans l'État du Mississippi, et mort le 6 juillet 1962 (à 64 ans) à Byhalia dans le même État. Publié à partir des années 1920, il reçoit le prix Nobel de littérature en 1949, alors qu'il est encore relativement peu connu.

Ses romans les plus connus sont Le Bruit et la Fureur (1929), Tandis que j'agonise (1930), Sanctuaire (1931), Lumière d'août (1932) et Absalon, Absalon ! (1936), souvent considéré comme l'un des plus grands chefs-d'œuvre de la littérature universelle. — Wikipédia

 

WILLIAM FAULKNER (1897-1962) – Une vie, une œuvre [2011]

Vidéo ajoutée le 22 avr. 2017 sur la chaîne Rien ne veut rien dire - durée 59:16

Par Virginie Bloch-Lainé et Clotilde Pivin.

Rediffusion de l'émission du 16.01.2011.
Avec la collaboration de Claire Poinsignon et d'Annelise Signoret.

"L'inceste et le viol sont peut-être des distractions communément répandues dans le Jefferson, Mississippi de Faulkner, mais pas ailleurs". Tel est le commentaire sermonneur qu'adressa le New York Times à William Faulkner qui recevait en 1949 le Prix Nobel de littérature...

Né à Oxford en 1897, une petite ville du Mississippi qu'il rebaptise Jefferson dans ses romans, Faulkner a écrit des romans dont les héros sont des fous, des idiots, des sadiques, des rustres doués pour les travaux de la terre, des descendants de lignées maudites qui tous essaient de lutter contre les forces de la nature, de l'hérédité et du destin, mais sortent perdants de ce duel. Ce sont toujours des êtres en action, qui pensent en même temps qu'ils agissent, ne comprennent pas complètement ce qu'ils sont en train de faire, et ce n'est pas sur l'auteur qu'il faut compter pour en savoir davantage. (...)

Intervenants :

— Paul Paul Audi : philosophe, auteur de "Créer, introduction à l'esth/éthique", (Verdier). — Pierre Bergounioux : écrivain. — Marc Weitzmann : écrivain — Olivier Sebban : écrivain, auteur de 'Le Jour de votre nom' (Seuil).

Bibliographie : — "Faulkner : le roman de la détresse", Presses Universitaires de Rennes, 2003. — "Jours de Faulkner", MEET, Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Collection Les bilingues, 2008. — "L'idiotie dans l'oeuvre de Faulkner", Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2009. — "William Faulkner : une vie en romans", Aden, 2007.

 

 

"L'éducation sentimentale" de Gustave Flaubert

Flaubert L'éducation sentimentale Un jeune provincial de dix-huit ans, plein de rêves et plutôt séduisant, vient faire ses études à Paris. De 1840 au soir du coup d’Etat de 1851, il fait l’apprentissage du monde dans une société en pleine convulsion. Sur son chemin, il rencontre le grand amour et les contingences du plaisir, la Révolution et ses faux apôtres, l’art, la puissance de l’argent et de la bêtise, la réversibilité des croyances, l’amitié fraternelle et la fatalité des trahisons, sans parvenir à s’engager pour une autre cause que celle de suivre la perte de ses illusions.
Ecrit dans une langue éblouissante et selon des règles narratives inédites, L’Education sentimentale, publiée en 1869, est peut-être le chef-d’œuvre de Flaubert le plus abouti et le plus mystérieux. En cherchant à représenter l’essence même du temps vécu, l’auteur nous transmet une philosophie de l’histoire, une morale de l’existence et une esthétique de la mémoire qui restent d’une surprenante acuité pour élucider les énigmes d’aujourd’hui. Edition de Pierre-Marc de Biasi. — livredepoche.com

Gustave Flaubert est un écrivain français né à Rouen le 12 décembre 18211 et mort à Croisset, lieu-dit de la commune de Canteleu, le 8 mai 1880.

Prosateur de premier plan de la seconde moitié du XIXe siècle, Gustave Flaubert a marqué la littérature universelle par la profondeur de ses analyses psychologiques, son souci de réalisme, son regard lucide sur les comportements des individus et de la société, et par la force de son style dans de grands romans comme Madame Bovary (1857), Salammbô (1862), L'Éducation sentimentale (1869), ou le recueil de nouvelles Trois Contes (1877). — Wikipédia

Flaubert sur Gallica

Lire "L'éducation sentimentale" sur Gallica

Le Centre Flaubert :

Le Centre Flaubert est une composante du laboratoire CÉRÉdI (Centre d'études et de recherche Éditer-Interpréter), à l'Université de Rouen.

Biographie | Œuvres | Dossiers manuscrits | Correspondance | Ressources par œuvre

 

Capsules littéraires - L'Education Sentimentale de Flaubert

Vidéo ajoutée le 12 févr. 2019 sur la chaîne Antastesia - durée 17:09

Je tiens à préciser que je ne renie bien sûr pas la lecture critique se concentrant sur l'aspect ironique de l'oeuvre, je le mentionne d'ailleurs dans la vidéo, mais je fais le choix de me concentrer sur la pluralité et le flou qui font de l'ES un tel chef d'oeuvre, et je mets donc en lumière un autre aspect de l'écriture de Flaubert.

 

GUSTAVE FLAUBERT (1821-1880) : Une apparition – Une vie, une œuvre [2007]

Vidéo ajoutée le 7 janv. 2017 sur la chaîne Rien ne veut rien dire - durée 58:49

Gustave Flaubert, une apparition.

Par Sophie Berdah et Lionel Quantin.
Émission diffusée sur France Culture le 29.11.2007.

"Il me monte de la merde dans la bouche. J'en veux faire une pâte dont je barbouillerai le XIXème siècle", écrit Flaubert à son ami à Louis Bouilhet en 1855, un an avant la publication de Madame Bovary, sans même en imaginer les effets : procès, succès, et grandes mondanités. Alors quoi, il en aurait profité ?, lui qui avait en tête un plan (littérairement) terroriste. (...)

Aujourd'hui unanimement salué, on lui reprocha "une peinture admirable sous le rapport du talent, mais exécrable au point de vue de la morale" (Ernest Pinard, avocat), un rapport à l'amour fait d'absences répétées (Louise Colet) et des manières trop provinciales (Edmond de Goncourt). De s'enfermer à Croisset des mois durant avec son chien Julio, de louer un appartement bd du Temple pour y faire le pitre en pantalon chinois, et d'écrire des livres déprimants. Et puis quoi, qu'en reste-t-il ? Comment le saisir ? D'où vient ce mystère, cette fascination posthume ? Des "apparitions", sans doute, encore.

Intervenants : — Anne Herschberg Pierrot (professeur à l'université Paris VIII, responsable de l'équipe Flaubert au CNRS), — Pierre-Marc de Biasi (directeur de recherches au CNRS et spécialiste de Flaubert), — Arlette Dubois (conservatrice au musée Flaubert de Rouen), — Philippe Dufour (professeur de littérature du XIXe siècle à l'université de Tours).

 

 

"La plage de Scheveningen" de Paul Gadenne

Gadenne La plage de Scheveningen Le héros de La Plage de Scheveningen, Guillaume Arnoult, retrouve, en 1944, Irène, qu'il a connue autrefois. Mais, à ce moment, il apprend la condamnation à mort d'un journaliste dont il a été proche, pendant ses années de jeunesse, et cette nouvelle l'obsède... Première parution en 1952 — gallimard.fr

Dès les premiers chapitres du roman de Paul Gadenne, et sous l'apparente banalité de ces pages, nous frappe la profonde cohérence avec laquelle l'écrivain évoque le sujet qu'il n'aura cessé, au travers de chacun de ses textes ou peu s'en faut, de sonder : la rencontre est ce sujet, et cette petite phrase de cinq mots seulement recèle des profondeurs insondables que Gadenne n'a jamais eu peur d'explorer, puisqu'il fait partie de ces romanciers, hélas de plus en plus rares, qui ne peuvent concevoir leur art que comme un questionnement douloureux sur la condition humaine. (...) — Juan Asensio, dans Le temps des livres est passé

 

 

"La Symphonie des spectres" de John Gardner

Garner La Symphonie des Spectres « Il était voué, subtilement et irrévocablement condamné au monde d’ombres dont il sentait constamment la proximité… » Harcelé par le fisc, l’ancienne gloire de la philosophie Peter Mickelsson se réfugie dans un hameau perdu de Pennsylvanie. Là, dans une vieille bâtisse prétendument hantée, il entame l’écriture de son grand œuvre. Mais des silhouettes rôdent dans la campagne alentour, une voiture le file, son nouveau foyer est cambriolé… Ces étranges événements sont-ils le fruit de sa démence ? Ou les manifestations d’une inexplicable hostilité à son endroit… peut-être surnaturelle ?

John Gardner est né en 1933 à Batavia, New York. Professeur d’université spécialiste de la littérature médiévale, critique acerbe, écrivain iconoclaste, il se tue à moto en 1982.

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Philippe Mikriammos — editionspoints.com

 

 

"Le Loup des steppes" de Hermann Hesse

Hesse Le Loup des Steppes Expérience spirituelle, récit initiatique, délire de psychopathe, Le Loup des steppes multiplie les registres. Salué à sa parution en 1927 (entre autres par Thomas Mann, qui déclare : « Ce livre m’a réappris à lire »), interdit sous le régime nazi, roman culte des années 1960 et 1970, c’est une des œuvres phares de la littérature universelle du xxe siècle. Il méritait une nouvelle traduction. Le voici enfin rendu avec tout l’éclat de ses fulgurances, la troublante obscurité de ses zones d’ombre.
Nouvelle traduction de l’allemand par Alexandra Cade. — livredepoche.com

Le Loup des steppes (titre original : Der Steppenwolf) est un roman de Hermann Hesse, publié pour la première fois en 1927.

Le Loup des steppes raconte l’histoire de Harry Haller, homme désabusé, qui se déclare tiraillé entre deux personnalités : l'une basée sur un besoin d’isolement, de solitude, presque de sauvagerie, un aspect de lui-même qu’il nomme « le loup des steppes », et l’autre sur l'intégration dans la société bourgeoise qu’il affectionne et recherche encore et toujours malgré toutes ses critiques. — Wikipédia

 

Hermann HESSE, le voyage intérieur. Patrick ESTÈVE

Vidéo ajoutée le 11 juil. 2017 sur la chaîne Les Trois Bouleaux de pensée, d'exil et d'encre - durée 7:42

Cette pastille de littérature et déracinement dédiée à Hermann Hesse met au jour la vie et l’œuvre d'un grand écrivain qu'il est absolument indispensable de connaître et de lire.

 

 

N. B.

Le visionnage de la vidéo "20 livres pour 2020" (par Nabolita) a été le déclencheur de l'élaboration de cette liste. Nabolita s'étant elle-même inspirée de la vidéo "Les 20 livres que je veux lire en 2020" (par Antastesialit), qui avait déjà repris le concept initié par Cinzia Dubois. On retrouvera également une vidéo "20 livres pour 2020" sur la chaîne gypsy.books.

Vous aurez sans doute remarqué l'influence de la Zone (par Juan Asensio) dans le choix de plusieurs livres retenus ici.

 

Suite et fin de la liste dans l'article 20 livres pour 2020 : vingt romans (2/2)

 



1 réactions


  • Stupeur Stupeur 14 février 2020 20:19

    L’article avec la liste des 20 livres devrait être prêt pour demain matin. J’espère... smiley


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