samedi 12 mars 2016 - par mat-hac

Sclérose en plaques : l’avancée des recherches

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La sclérose en plaques est une maladie neurologique qui touche les jeunes adultes. Elle entraîne une dégradation de la gaine de myéline. Contrairement aux maladies neurodégénératives, la sclérose en plaques est une affection dans laquelle des capacités de réparation existent. Ces capacités varient d'un individu à l'autre, et selon les stades de la maladie. Stimuler la réparation myélinique est l'un des challenges thérapeutiques majeurs de la sclérose en plaques. Des pistes très prometteuses apparaissent, et des essais thérapeutiques voient le jour.

 

 

Les Mardis de l'Espace des sciences avec Catherine Lubetzki, neurologue et Bernard Zalc, neurobiologiste, Hôpital de la Salpêtrière de Paris, Institut du Cerveau et de la Moelle épinière.

 



10 réactions


  • gaijin gaijin 13 mars 2016 13:34

    super conférence ....
    des scientifiques comme on aimerait en vois plus souvent : simples , rigoureux et soucieux de rendre compréhensible des questions difficiles ......

    néanmoins sur le fond on peut regretter le peu de recherches qui sont faites sur l’étiologie de la maladie ( mais c’est un travers général de la médecine occidentale )
    et dans ce cas de figure ( même si entrer dans la polémique ne leur est pas possible ) le fait de ne pas avoir prononcé le mot : vaccination
    ( parce que un évènement perturbateur du système immunitaire qui survient avant 15 ans ....... smiley )
    hypothèse qui avec leurs moyens serait facile a tester : on reclasse les études sur les populations en vaccinés - non vaccinés ( oups ça risque de coller avec le gradiant nord sud )
    m’enfin donc cela ne reste qu’une hypothèse a tester ...


    • njama njama 14 mars 2016 12:03

      @gaijin

      Merci pour cette toute petite synthèse, j’avoue ne pas avoir le temps de regarder tout cette longue vidéo de 1 h 45 mn. Étiologie de la maladie évidemment, car peut-être qu’en cernant plus précisément les causes (multiples ?) cela faciliterait les solutions thérapeutiques. Je constate toutefois que les SEP (scléroses en plaques) sont la plupart du temps présentées comme une maladie "auto-immune", c’est à dire résultant d’un "d’un dysfonctionnement du système immunitaire qui s’attaque aux constituants normaux de l’organisme, ou « auto-antigènes ». Cas par ex. du diabète de type 1, de la sclérose en plaques ou encore de la polyarthrite rhumatoïde.". Ce qui néglige de prendre aussi comme facteurs des agents extérieures. C’est ainsi d’ailleurs que la SEP est présentée sur le site de l’INSERM ... qui note l’absence d’imputabilité aux vaccins contre l’hépatite B et le papillomavirus (Gardasil ou Cervarix) bien que de nombreux incidents ont été notifiés.


    • njama njama 14 mars 2016 12:24

      suite

      La corrélation entre entre le nombre de doses de vaccins HB vendues en France - 20 millions de personnes vaccinées contre l’HB, en un laps de temps concentré sur quatre années, de 1994 à 1997 - et le nombre de SEP post-vaccinales signalées chaque année (voir graphique très significatif dans le PDF lien ci-dessous) est évident, suffisamment pour être inquiétant !

      Le REVAHB « Réseau Vaccin Hépatite B » [association, de type loi 1901, à but non lucratif, a été créée en février 1997 par des personnes atteintes d’effets secondaires graves apparus dans les suites d’une vaccination contre l’Hépatite ...] citait ici sur Agoravox en décembre 2014 "Une nouvelle étude fait le lien entre vaccin hépatite b et sclérose en plaque", la publication scientifique (en version française) du Dr Dominique Le Houézec[1], parue le 14 novembre 2014 dans Immunologic Research, ...

      Cette étude originale "Evolution of multiple sclerosis in France since the beginning of hepatitis B vaccination" (PDF en français ou en anglais) reprend, avec un recul de 20 années, les données chiffrées officielles concernant l’évolution de la sclérose en plaque en France. Elle suggère fortement un lien entre l’augmentation de cette affection et la campagne intensive de vaccination contre l’hépatite B menée dans notre pays dans les années 90 (environ 20 millions de personnes vaccinées sur un court laps de 4 années). Cette « expérimentation involontaire réalisée à grande échelle », portant sur le tiers de la population française, éclaire ce qui est parfois qualifié de problème franco-français.

      Les conclusions du Dr LE HOUEZEC doivent inciter les autorités sanitaires à reconsidérer leur position sur les conséquences de la vaccination contre l’hépatite B :

      « Les données chiffrées disponibles en France montrent donc un signal statistique certain en faveur d’un lien de causalité entre l’événement vaccin anti-HB et l’apparition de SEP, avec une corrélation maximale dans les deux années suivant la vaccination ».

      Cette nouvelle étude vient enrichir les connaissances sur les effets indésirables induits par certains vaccins. Elle s’ajoute à plusieurs informations scientifiques diffusées en 2014 :

      • Le 22 mai, lors du colloque organisé par l’OPECST[3] à l’Assemblée Nationale, le Pr Bélec (hôpital Européen Georges Pompidou) a confirmé les travaux du Lee (USA) : « Entre 200 et 400 fragments d’ADN résiduels par ampoule de Gardasil. Ce n’est pas normal. Quelle est la signification ? Je ne sais pas. (…) Il faut absolument continuer les recherches sur ce sujet. Les interactions entre des résidus ADN et l’hydroxyphosphate d’aluminium, ce n’est de toute façon pas normal  ».
      • Le 3 juin, des chercheurs portugais publiaient leurs travaux sous le titre « Myofasciite à macrophages et vaccination : Conséquence ou coïncidence ? »[4]. Leur conclusion après avoir étudié une cohorte portugaise de 16 cas : « Sur la base des données accumulées, cette affection à médiation immunitaire peut être déclenchée par l’exposition aux vaccins contenant de l’aluminium chez des patients avec antécédents génétiques spécifiques. »

      Ces données scientifiques justifient amplement nos demandes exprimées depuis des années auprès des pouvoirs publics : [.........]


  • njama njama 15 mars 2016 10:16

    Scléroses en plaques dans l’actualité
    afp, le 14/03/2016 à 18h08

     La justice a rendu le 9 mars un non-lieu dans l’enquête sur le vaccin contre l’hépatite B, mis en cause dans l’apparition de certaines maladies neurologiques telles que la sclérose en plaques, après dix-sept ans d’instruction, a-t-on appris lundi de source judiciaire.

    Ce qui n’empêche pas le Parisien.fr de titrer : Le vaccin contre l’hépatite B innocenté
     !!!
    Combien ce journal a-t-il été payé pour écrire qu’un non-lieu vaudrait preuve de l’innocuité des vaccins ?  Le non-lieu a été prononcé en "L’absence de « causalité certaine » entre la vaccination contre l’hépatite B et l’apparition de ces pathologies, ne retenant pas de « faute d’imprudence ou de négligence » des mis en cause.

    L’une des avocates de parties civiles, Gisèle Mor, a dénoncé un « scandale judiciaire », estimant que « les juges n’avaient pas effectué les vérifications » sur le travail de surveillance du produit par l’administration sanitaire. « Dès le début, il y a eu une volonté de ne pas aboutir », a affirmé l’avocate."

    http://www.lemonde.fr/sante/article/2016/03/14/non-lieu-dans-l-enquete-sur-le-vaccin-contre-l-hepatite-b_4882671_1651302.html


    • njama njama 15 mars 2016 10:21

      Non-lieu en procédure pénale française
      On nomme non-lieu l’abandon d’une action judiciaire en cours de procédure...
      Plusieurs raisons peuvent aboutir à la prononciation d’un non-lieu :
      lorsque les faits reprochés ne tombent pas sous le coup d’une loi répressive ;
      lorsqu’une prescription est constatée ;
      lorsque les faits ne sont pas constitués ou pas assez caractérisés ou ne permettent pas d’identifier l’auteur  ;
      l’irresponsabilité pénale du prévenu ;
      lorsque le prévenu décède ;
      lorsqu’il y a amnistie ;
      lorsque le procureur ne juge pas opportun d’enclencher des poursuites.

      Il est donné la possibilité à la partie civile de faire appel de l’ordonnance de non-lieu.


    • gaijin gaijin 15 mars 2016 13:38

      @njama
      la clef de l’histoire des maladies autoimmunes ?

       : "Le squalène semble anodin, et c’est en cela que réside le danger. On peut le manger sans qu’il ne fasse de tort. On peut en recouvrir la peau pour obtenir un bel effet. Il agit comme un antioxydant et c’est un précurseur d’une autre substance critique, le cholestérol. Il peut même aider à prévenir le cancer. Le squalène est présent dans de nombreux aliments, y compris dans les super-saines huiles d’olive, de palme et d’amarante, et dans l’huile de foie de requin. Pourtant, c’est cette bénignité qui le rend si dangereux lorsqu’il est injecté. Ce n’est pas un hasard si les vaccins sont injectés. Le fait d’injecter crée une blessure, et l’organisme réagit rapidement aux blessures, à la fois pour la guérir et s’occuper des substances étrangères. Le problème est que pratiquement tout ce qui est injecté peut être vu comme une substance étrangère, y compris les substances présentes naturellement dans l’organisme. Le fait même que le squalène soit une substance naturelle de l’organisme est le problème. En l’injectant, le système immunitaire le considère comme un ennemi et le traite comme un antigène. C’est pourquoi le squalène peut déchaîner un processus aboutissant à la création d’anticorps dirigés contre lui. Dès que le système immunitaire crée les anticorps d’une substance présente naturellement dans l’organisme, cette substance sera attaquée et détruite. C’est la définition d’une maladie auto-immune. Le squalène est considéré comme un ennemi, mais cet ennemi, présent partout dans l’organisme, est une composante essentielle impliquée dans de nombreuses fonctions. Que l’effet particulier de la narcolepsie serait chez les enfants le premier désordre auto-immun noté à la suite de l’injection du vaccin contre la grippe porcine était imprévisible. Mais la survenue d’une maladie auto-immune ne devrait guère surprendre. "

      source ici :

      http://www.alterinfo.net/Maniere-dont-le-vaccin-contre-la-grippe-declenche-la-narcolepsie_a81948.html&nbsp ;



    • njama njama 17 mars 2016 18:27

      Evolution de la sclérose en plaques en France depuis le début de la vaccination contre l’hépatite B
      Dominique Le Houézec

      Figure 1 : Evolution de l’incidence annuelle des SEP prises en charge par le système d’assurance maladie français (CNAM), comparaison avec le chiffre de ventes annuelles de vaccin anti-HB en France (1990-2009).

      L’incidence annuelle qui était de 5,3/100 000 assurés sociaux en 1993 passe à 8,7/100 000 dix années plus tard (Figure 1)

      Les études épidémiologiques mesurant la prévalence de cette maladie fournissent une augmentation du même ordre de grandeur. Ce chiffre était de 40/100 000 personnes assurées en 1994, au début de la campagne de vaccination de masse [19]. Il s’est accru rapidement jusqu’à 95/100 000 douze ans plus tard [20].

      Figure 2 : Nombre annuel de doses de vaccin HB vendues en France, comparaison avec le nombre de SEP post-vaccinales signalées chaque annéee à l’agence de pharmacovigilance (ANSM) (1984-2010)
      Conclusions :
      Les données chiffrées disponibles en France montrent donc un signal statistique certain en faveur d’un lien de causalité entre l’événement vaccin anti-HB et l’apparition de SEP, avec une corrélation maximale dans les deux années suivant la vaccination. L’impact des autres facteurs (nouvelle utilisation de l’IRM, début de l’utilisation de l’interféron-bêta) est probablement associé. La faiblesse de cette étude, c’est son caractère rétrospectif et par conséquent sujet à des biais de notoriété. Sa force est qu’elle est basée sur des données officielles incontestables, incluant un grand nombre de personnes, sur environ 12 années. La survenue d’une « vague » vaccinale spectaculaire en France est restée la seule dans son genre. Le lobbying intensif réalisé dans les années 1994-1997 a conduit à concentrer un aussi grand nombre de personnes vaccinées que possible dans la plus courte période de temps. Cette particularité est peut-être l’explication de l’émergence de la problématique des SEP post-vaccinales soulevée surtout dans ce pays. La faible fréquence globale de cet effet indésirable, non mesurable dans la plupart des études épidémiologiques, le rend ici plus évident à cause d’une espèce d’expérimentation involontaire réalisée à grande échelle, sur un tiers de la population française. Tout ceci devrait nécessiter d’autres études épidémiologiques, en particulier à partir des données de l’assurance maladie française. En effet, la CNAM possède des informations sur des millions d’assurés portant sur de nombreuses années et qui seraient utilisables si l’on pouvait y accéder plus facilement


  • njama njama 17 mars 2016 16:39

    Dans la suite du non-lieu prononcé le 9 mars par la justice dans l’enquête sur le vaccin contre l’hépatite B mis en cause dans l’apparition de certaines maladies neurologiques dont la sclérose en plaques, certains dans les médias n’hésitent à régler leurs comptes en détournant le sens du non-lieu en mettant hors de cause le vaccin, tels Michel Cymes et Marina Carrere d’Encausse tous deux médecins animateurs de l’émission "Le Magazine de la santé" sur France 5.

    Ces animateurs, dont le premier n’oublie pas au passage de faire le prosélytisme des ses convictions en inoculant dans l’esprit de ses auditeurs le virus "panique", oublient par contre qu’il s’agit de la première fin de non recevoir (avant probablement d’autres en raison de la volonté des plaignants de faire appel) dans cette affaire qui a débuté il y a dix-sept ans.

    Si la justice a opté pour le non-lieu, sa décision a été motivée par l’incapacité à déterminer un lien de cause à effet. Il n’aurait donc pas été possible de savoir si les maladies avaient réellement été déclenchées par ce vaccin. Ce qui en aucun cas voudrait dire que le vaccin est "hors de cause".

    VIDÉO DU JOUR. Vaccin contre l’hépatite B : la fureur de Michel Cymes contre les médias
    Michel Cymes débute :

    "Cela fait près de 18 ans qu’est née la polémique sur le vaccin contre l’hépatite B. Et cela fait près de 18 ans qu’est née cette émission que vous regardez aujourd’hui, ‘Le Magazine de la santé’. Près de 18 ans que nous vous répétons, année après année, qu’il n’y a aucune preuve scientifique d’un quelconque lien entre ce vaccin et les maladies neurodégénératives comme la sclérose en plaques."

    Marina Carrère d’Encausse enchaîne, et revient sur les suspicions de collusion entre l’émission et les laboratoires.

    "Comment pouvions-nous faire la promotion du vaccin anti-hépatite B si nous ne touchions pas de l’argent des laboratoires qui le fabriquaient ? Aujourd’hui, ce n’est pas nous mais la justice qui confirme que ce vaccin n’est pas en cause."

    Michel Cymes, très en colère, conclut :

    “Dans les prochaines années, des personnes mourront d’hépatite fulminante, de cirrhose, de cancer du foie, qui auraient pu être évités par le vaccin. Pas sûr qu’on demande des comptes aux responsables de ce qui est aussi un énorme scandale sanitaire…”


  • Fred75 (---.---.3.165) 5 avril 2016 18:57

    Merci pour vos informations. Pour revenir aux deux rigolo de la 5, on ne peut être juge et partie. (Lobbying pharmaceutique oblige). Fred-Sep depuis 1996...


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